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La Fabrique de papier tue-mouches

Description

Ghetto de Łódź, 1939.

Les autorités nazies placent à la tête du Conseil juif un ancien directeur d’orphelinat, Chaïm Rumkowski. Bientôt, il transforme le ghetto en un véritable complexe industriel, convaincu que la productivité des juifs assurera leur survie. En 1942, les nazis veulent déporter 20 000 enfants. Rumkowski, dans le désir de sauver ce qui peut l’être, prononce son fameux discours Donnez-moi vos enfants.


Un homme mystérieux demande à un écrivain polonais contemporain d’assister à un étrange procès, celui de Rumkowski, à Łódź. Entre réalité et fantasmagorie, entre histoire et fiction, La Fabrique de papier tue-mouches pose la question de l’autorité, de la stratégie du moindre mal, et, avant tout, questionne le lecteur sur ses propres convictions.

Un roman dérangeant, une interrogation sur la responsabilité historique : le pouvoir, dans des conditions extrêmes, peut-il se transformer en pouvoir absolu ?

Andrzej Bart est un écrivain et scénariste polonais, né en 1951.

Il est l’auteur de Rien ne va plus (Noir sur Blanc, 1993, prix Koscielski 1991), Le Goût du voyage (Noir sur Blanc, 1999), Le Cinquième Cavalier de l’Apocalypse sous le pseudonyme de Paul Scarron Junior (Noir sur Blanc, 1999), Don Juan, une fois encore (Noir sur Blanc, 2009) et La Fabrique de papier tue-mouches (Noir sur Blanc, 2019).

« L’Holocauste est-il un sujet du roman ? Un tel roman a-t-il le droit de plaire ? N’est-il pas obscène de jouer avec cette convention et cette forme ? La Fabrique de papier tue-mouches est un roman d’une beauté fascinante, alors je réponds : ’’oui’’, ’’oui’’ et ’’non’’. Je n’ai rien lu avec quoi je puisse le comparer. Cela me rappelle le film de Benigni, La vie est belle. »
Joanna Szczęsna, Gazeta Wyborcza, 2008 (Pologne)

« Andrzej Bart nous offre un livre dont l’originalité est difficile à battre. »
Marta Kijowska, Frankfurter Allgemeine Zeitung (Allemagne)

« S’il est possible de parler de moralité et de mémoire, en prenant en compte tout ce qui s’est passé après l’Holocauste – silence, repentance, tribunaux et postmodernisme, spéculations, interprétations psychanalytiques et même négationnisme, ce roman est celui qui a réussi à le faire. Le livre est compliqué et ambigu. Mais il intègre à la fois l’esprit et l’émotion, et fait penser à l’impensable et fait vivre là où il est impossible de survivre. »
Anna Andreeva, Booknik (Russie)

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