15 idées pour passer l’été au frais
- magazine : Exit
- numero : 64 - 2018
- date : 03 juillet 2018
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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En vacances à Confluence
Cet été, vous ne partez pas — ou peu — et vous avez
peur de vous ennuyer ? On vous conseille d’aller
vous aérer à Confluence. Certes, l’idée peut sembler
saugrenue quand on sait que l’offre commerciale a
du mal à décoller, pourtant, le quartier concentre le
meilleur rooftop et le meilleur Italien de la ville.
Et puis, assis là au soleil couchant, au bord de la
darse avec la vue sur les collines verdoyantes,
on a presque l’impression d’avoir mis les voiles
loin de Lyon. -
Nippon tout-en-un
Le resto du mois : O'Jap
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Les terrasses sans voitures
Sélections du mois
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La folie des grandeurs
Le bar du mois : Barabaar
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Jane Birkin
Comment s’habiller
pour aller voir Jane Birkin -
Rémi Bouhaniche
Designer bûcheron
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15 idées pour passer l’été au frais
Quand, après un hiver des plus
rigoureux, le printemps est arrivé
en compagnie des premiers
rayons de soleil, on a pris la
décision irrévocable de passer
toute notre vie dehors jusqu’aux
premières neiges. Mais les
premiers jours de l’été nous ont
vite fait changer d’avis. Avec
les grosses chaleurs, nous voilà
fuyant l’asphalte brûlant et les
terrasses étouffantes. Mais ce
n’est pas pour autant une raison
pour ne plus mettre un pied hors
de chez soi et élire domicile dans
son frigo. Expo, bars climatisés,
terrasses au bord de l’eau
et salles de cinéma avec
blockbusters pour ne pas
se surchauffer les neurones,
voici nos bons plans pour
continuer à mener une vie
sociale et culturelle, tout en
restant au frais. -
Petit paysan
Lee, un petit paysan, tombe amoureux de
son amie d'enfance en venant garder son
chat chez elle, à Séoul, pendant qu'elle est
en vacances. -
Festival Woodstower
Ils vont vous mettre
la fièvre -
Moderne Tropique
Une troisième édition ouverte et engagée.
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Physique et sans issue
Un Don Giovanni emprisonné dans ses fantasmes, voilà la belle
idée de cette approche aussi radicale que douce d'un de nos
metteurs en scène chouchous, encore exclusif à l'opéra de Lyon,
David Marton. -
Sacré Gardiner
Ou le jardin des délices de l'été
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Feu vert pour les Chorégies d’Orange
Orange n'est plus dans le rouge. Après avoir failli capoter pendant
l'année, l'association des Chorégies change de statut et
surtout de programmateur avec une édition 2018 qui nous
fait déjà saliver. En attendant un probable Don Giovanni avec
l'opéra de Lyon l'année prochaine, c'est déjà l'Orchestre national de
Lyon qui vient occuper la fosse du plus beau site d'opéra en plein air
de France, pour un Barbier de Séville qui n'avait encore bizarrement
jamais été programmé aux Chorégies. Une production on ne peut
plus italienne du scénographe vénitien Adriano Sinivia qui nous fera
découvrir l'ONL sous un nouveau jour : l'esprit verveux et rieur du
bel canto selon Rossini. Rompu à la musique transalpine y compris
baroque, le premier violon de l'orchestre, Giovanni Radivo, devrait être
la courroie de transmission parfaite vers le plaisir haut de gamme. -
Les états d’âme d’Erik (Dietman)
C'est ce qui s'appelle un grand esprit, ludique, inventif, qui s'était
surtout consacré à des sculptures monumentales, mais toujours
dans l'esprit d'un dilettantisme curieux. Né en 1937, Erik
Dietman (il avait enlevé un « n » à son nom pour paraître plus
suédois que germanique) avait failli partir pour les États-Unis après la
guerre. Mais comme sa vie est un roman qu'il a toujours entretenu avec
la plus vive imagination, il s'était fait arrêter pour une histoire de papiers
et avait fini au poste en France à dessiner les flics qui l'interrogeaient. -
Pierre Soulages
« Ma peinture n'est pas noire ! »