Presse
Jaquette Alexandre Soljénitsyne

Alexandre Soljénitsyne

  • magazine : Les Lettres et les Arts
  • numero : 10 - octobre 2011
  • date : 01 octobre 2011
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • Les trous noirs de la Voie lactée : des fenêtres à l’infini

    En mouvance perpétuelle, comme les oiseaux migrateurs
    et les étoiles filantes, les personnages, protagonistes
    ou non, de Chemins d’exil, tracent des voies vitales qui se séparent et se retrouvent dans le dépaysement.

    par Adela Cortijo Talavera
  • Vivre la traite négrière de l’intérieur

    La puanteur des cales, les conditions de vie misérables au sein des négriers – navires qui transportent les esclaves
    de l’Afrique vers l’Amérique –, les maladies et la piraterie, voilà un aperçu de ce qu’a pu vivre Pedro Blanco,aventurier espagnol, qui participe à la traite négrière durant toute la
    première moitié du XIXe siècle. Lino Novás Calvo nous conte son histoire et s’appuie pour ce faire sur une documentation
    conséquente, que l’on peut retrouver dans la bibliographie qui
    figure dans cette édition.

    par Valery Rion
  • Vivement Chateaubriand !

    Michel Crépu, romancier, critique littéraire, directeur – depuis dix ans – de la Revue des Deux Mondes, n’en est pas à son coup d’essai. Après avoir bataillé pour nous faire relire Bossuet,
    Sainte-Beuve, Charles Du Bos, voici qu’il nous pousse à reprendre Chateaubriand. Chacun des essais de Crépu est une formidable cavalcade à travers les œuvres complètes de ses
    auteurs phares. Le mot est à prendre au sens propre : « Fanal qui guide la marche des navires pendant la nuit » (Le Nouveau Petit Robert).

    par Robert Kopp
  • L’insolente et intarissable plume aragonienne

    Au regard de la première édition parue voilà trente ans, la réédition des Écrits sur l’art moderne de Louis Aragon (1897-1982) s’impose comme le nouvel ouvrage de référence pour qui souhaite embrasser l'oeuvre protéiforme de ce protagoniste majeur du XXe siècle. Outre les textes rares, voire désormais introuvables, le présent recueil réunit les nombreux écrits que consacre en pleine guerre froide l’auteur de Hourra l’Oural à l’art soviétique.

    par Diane Antille
  • Soljénitsyne, un géant des lettres

    À la suite de l’exposition, inédite par son ampleur et son retentissement dans toute l’Europe, de nombreux manuscrits de Soljénitsyne à la Fondation Martin Bodmer de Cologny (GE), et qui nous a permis de prendre conscience des enjeux matériels d’une écriture dans la clandestinité, nous souhaiterions, en guise d’épilogue, revenir sur certains aspects de la vie et de l’oeuvre du prix Nobel de littérature 1970, décédé il y a trois ans, en lui consacrant ce dossier.

    par Renato Weber
  • Du bonheur de la lutte au bonheur de l’échec, ou la jubilation de l’écriture

    « J’ai laissé derrière moi un jeune mort qui n’eut pas le temps d’être mon père et qui pourrait être aujourd’hui mon fils. » Ainsi parle de son père, qu’il n’a pas connu, Jean-Paul Sartre dans Les Mots. Il y évoque les Énées qui portent sur leur dos, la vie durant, leur Anchise. Serait-ce le cas
    d’Alexandre Soljénitsyne, qui n’a pas connu son
    père puisque celui-ci est mort six mois avant sa
    naissance, en 1918, emporté par une septicémie à la suite d’une blessure de chasse mal soignée ?
    D’emblée nous pouvons dire que Soljénitsyne n’a pas porté son Anchise toute sa vie, mais que volontairement, à partir d’un certain moment de
    sa vie et de son oeuvre, il a hissé sur ses épaules
    ce père, auquel il s’est identifié, qui n’est ni la
    figure du père qui pèse sur l’orphelin, ni celle du
    « fils » recréé par l’écrivain, plutôt une figure fraternelle, dénuée de toute hantise, rébellion ou
    reproche. Et cette recréation fraternelle du père
    est le troisième des bonheurs de création dans
    l’oeuvre de Soljénitsyne.

    par Georges Nivat
  • Soljénitsyne, le courage d’écrire

    Charles Méla, ancien élève de l’École normale
    supérieure et professeur émérite de littérature
    française médiévale de l’Université de Genève, est le
    directeur de la Fondation Martin Bodmer.

    par Charles Méla
  • Une journée d’Ivan Denissovitch et l’inaltérable humanité

    De 1945 à 1953, Alexandre Soljénitsyne est condamné aux travaux forcés pour avoir critiqué la politique de Staline. Il sort de l’ombre en 1962, en déposant aux bureaux de la revue Novy Mir (« Monde nouveau ») réputée libérale, un manuscrit bouleversant dans lequel il relate, avec un souci obsessionnel du détail, la journée, représentative de toutes les autres, d’un détenu. Cela s’appelle d’abord CH-854, comme le matricule de son héros, Ivan Denissovitch Choukhov. Très vite, Alexandre Tvardovski, le directeur de Novy Mir flaire le chef-d’oeuvre.

    par Isabelle Checrallah Ghanem
  • Éloge du Beau et du Déliquescent

    Au nombre des révolutions du XIXe siècle, le Royaume-Uni par son Aesthetic Movement formule un idéal limpide : la quête d’une
    nouvelle beauté. Les artistes associés recherchent la création d’une forme d’art libérée des préceptes de la Royal Academy, complètement affranchie des conventions sociales. Voici l’orée de la croisade du Beau menée par les « esthètes », de l’art pour l’art. Les tableaux ainsi peints par ces artistes épris de
    pureté ne comportent aucune lecture narrative, ni morale ; leurs sculptures suscitent le désir visuel et tactile ; leurs
    poèmes sont ciselés de « poésie pure ». Toutes les muses et leurs disciples sont animés de la même ferveur, bien que les arts décoratifs soient davantage touchés. Et pour cause. Las du mobilier banal et prétentieux de la middle class victorienne, place aux « meubles d’art », céramiques, tissus, papiers peints aux motifs chatoyants, bibelots délicats à même de figurer dignement

    par Vincent Gogibu
  • Le Paris de Cézanne

    Le nom de Paul Cézanne (1839-1906) évoque presque invariablement la Provence et son cortège de lumière. Pourtant, c’est à Paris et en région parisienne, sur les bords de Marne ou près de Fontainebleau, qu’il consacra la majeure partie de son temps pictural. Il s’y confronte tant à la tradition qu’à la modernité, élabore des « formules » qu’il expérimente à profit, en Provence lors de fréquents séjours. Son œuvre saisissante rencontre dès
    1890 les suffrages et les faveurs des marchands d’art, des collectionneurs et des critiques. Picasso le considère comme « notre père à tous » et l’avant-garde au complet s’accorde à le considérer comme un précurseur de l’art moderne.

    par Vincent Gogibu
  • Les joujoux au Grand Palais

    Figurez-vous un magasin de jouets au Grand Palais, garni de mille joujoux depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours. Pareil rassemblement est exceptionnel et l’on ne boude pas son plaisir à venir contempler poupées antiques, miniatures en tout genre, petits chevaux, Barbie, trains, autos, avions, Playmobil,
    peluches et automates, jeux vidéo et soldats de plomb, soucoupes volantes et maisons de poupée.

    par Vincent Gogibu
  • Guillaume Tell, héros ou assassin ?

    À vous de juger !

    par Selena Marchetti
  • La (Re)naissance de la faïence

    Notre perception de l’oeuvre d’art nous amène souvent à privilégier le tableau par rapport à d’autres formes d’expression artistique. Elle rétrécit dès lors notre connaissance du passé en l’enfermant dans une hiérarchie culturelle évidemment arbitraire. Il y a une année, l’exposition France 1500 au Grand Palais rappelait à quel point
    l’art de la Renaissance avait également brillé dans d’autres techniques comme la tapisserie, le vitrail ou la céramique,
    et plus particulièrement la faïence, si présente dans la vie quotidienne ainsi esthétisée, des ustensiles de table aux
    carreaux de pavement.

    par Loris Petris

A propos du magazine

Les Lettres et les Arts
Les Lettres et les Arts LES LETTRES ET LES ARTS est une revue suisse fondée par un groupe d’étudiants en lettres. Elle propose une approche diversifiée de l’actualité littéraire et artistique. Plumes de renom et jeunes auteurs se côtoient et se prêtent au jeu de la critique. Un grand entretien, un imposant dossier thématique et de petites rubriques surprenantes forment l’essentiel du magazine.

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