Presse
Jaquette Apnée

Apnée

  • magazine : Code 2.0
  • numero : 9 - novembre 2014
  • date : 19 novembre 2014
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • Fingers crossed

    Les lauréats 2014 des Prix des Amis de l’École des Beaux-Arts de Paris

    par Jean Claracq
  • Nicolas Roggy

    Nicolas Roggy ne peint pas le réel, mais n’établit pas non plus de distinction formelle entre abstraction et figuration. Chaque peinture se révèle dans toutes les
    possibilités qu’elle offre – motifs, couleurs, composition, destruction des images
    pour en créer d’autres –, en un tout, une forme bien concrète. Par la précision de
    leur utilisation et de leur traitement, les techniques de la peinture parviennent à
    créer « une forme à différents statuts : un tableau, un miroir, ou un masque, à la
    manière d’une peinture tantrique ».

    par Laetitia Chauvin
  • Sculpture synchronisée 12 janvier 2014

    La Côte d’Azur regorge de pittoresque : palmiers, seaside à la colorimétrie limite
    insolente, boissons anisées. Femmes d’or, femmes rosées, hommes beiges et bleu
    marine. Les bikinis ont à peine le temps d’être portés qu’ils sautent déjà sous la
    pesante atmosphère du monoï bon marché. Soyons honnêtes, la Côte d’Azur donne des envies aquatiques.

    par Georgia René-Worms
  • Philipp Timischl

    Au Kaiserpanorama de Berlin, « une sonnerie retentissait quelques secondes
    avant que l’image ne se retirât d’un coup, pour céder la place, d’abord à un vide,
    puis à l’image suivante ». C’est ainsi que Walter Benjamin évoque le souvenir
    d’avoir tourné « en rond dans une salle à demi vide » où « tout était profondément
    imprégné d’une mélancolique atmosphère d’adieu ». En relisant ces lignes de
    l’Enfance berlinoise, on croirait le philosophe allemand arraché aux expériences
    fantasmagoriques et fantasmaparastatiques de son XIXe siècle pour contempler, à
    l’aube du nôtre, les oeuvres de Philipp Timischl.

    par Alexis Jakubowicz
  • Nicolas Chesnais

    Objets célestes

  • Big swell wipe me out

    Une oeuvre d’Estrid Lutz & Emile Mold, c’est d’abord un tsunami formel. Un effet frontal, sans jeu de références à l’histoire de l’art et en dehors de toute connivence entendue avec le regardeur. C’est une frénésie formelle qui s’échappe, une énergie vitale qui émerge de sa densité. Le duo semble faire oeuvre dans la confrontation ; il se construit contre les limites. Un refus de se plier aux normes et aux justifications imposées par les écoles d’art s’observe dans son attitude.

    par Charlotte Cosson , Emmanuelle Luciani
  • Vincent Kohler

    Pomme de terre et progrès

    par Sylvain Ménetrey
  • François Mazabraud

    Les notions d’invisibilité et de secret tiennent une place primordiale dans la pratique de François Mazabraud. Comme en témoignent certains de ses titres : Les Dessous de tables (2009), Zones d’ombre (2010-2011), Hidden Landscape (2012). Ses oeuvres jouent principalement du détournement – des objets et des images – et de la mise en relation – rationnelle ou non – d’éléments distincts. Les couples théoriques que sont, dans le champ artistique comme dans le
    domaine littéraire, absence & présence, réalité & fiction, centre & périphéries sont des ressorts réguliers de sa démarche. Depuis 2012, il élabore le corpus L’Ordre des références, emblématique de son approche et de sa prédilection pour l’espace public. À partir d’un protocole simple, se met alors en place un vaste système de signes et de significations reliant la rue, l’atelier et l’espace du livre : un réseau interdépendant, complexe, inattendu et discret où le piéton de Paris, toujours en marche, devient un regardeur et se projette en lecteur.

    par Clément Dirié
  • Cécile Noguès

    Off The Phone

    par Cécile Noguès

A propos du magazine

Code 2.0
Code 2.0 CODE 2.0, plateforme semestrielle réunissant artistes, commissaires, critiques et amateurs, entend jouer un rôle de défricheur, déconnecté du suivi de l’actualité et des modes, pour apporter une vision fraiche et soignée sur les créateurs de demain. Conçu comme un lieu de création (cartes blanches aux artistes, essais visuels), Code Magazine est aussi un objet à collectionner, une publication atemporelle, un support de découvertes et de plaisir. Il prend la relève de Code Magazine, magazine reconnu sur la scène européenne pour la promotion et la diffusion de la jeune création. Initialement publié à Bruxelles pour une première série de 10 numéros, Code Magazine, tel le phénix, renaît à Paris via Code 2.0 pour continuer son engagement auprès des jeunes artistes, leur offrir une première occasion de publier leur travail et de le diffuser en textes et en images.

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