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Jaquette Art et littérature : Suspense

Art et littérature : Suspense

  • magazine : Bloganozart
  • numero : 6 - novembre 2017
  • date : 14 novembre 2017
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • Copier sur son voisin

    En écartant les rideaux de ma chambre, discrètement pour ne pas être aperçu, je les voyais, comme dans le film d’Hitchcock.

    par Patrick Boutin
  • La révolte du personnage

    Stop ! Arrêtez ! Arrêtez tout ! Je n'en peux plus. Si vous ne vous calmez pas, je me remettrai en grève. Rappelez-vous de la dernière fois où nous en sommes arrivés là. Bon. J'ai votre attention ? Qui suis-je ?

    par Hubert Camus
  • La ligne bleue

    Bia marchait d’un pas alerte. Avec son jean usé, son blouson noir à capuche et ses baskets, elle ressemblait à un jeune adolescent. Seuls sa démarche gracieuse et ses pieds qui frôlaient le sol adoucissaient son allure.

    par Martine Philippe
  • Daisy par Alice Carlos
  • Hirsutes par Marc Ropitaux
  • Suspense à l’italienne

    Rendez-vous avait été donné devant l’Opéra, à l’angle du boulevard des Italiens.

    par Charles Duttine
  • La cage par Nathalie Boucheré
  • Par un jour de pluie par Agénor Droin
  • Un sursis dans la nuit

    Paulette est là, elle regarde la lumière rouge.

    par Josepha Bassoni
  • Cinéfil par Benoît Camus
  • Edgar

    Edgar donnait l’impression d’un gorille décidé.

    par Anderson Fonseca , Mariel Reis
  • L’antre

    Un vieil homme est assis sur une chaise dans son salon. Il boit un verre.

    par Arthur Guillemet
  • Souviens-toi...

    Ce n’était plus le moment d’hésiter, encore moins de se laisser submerger par les souvenirs.

    par Danielle Akakpo
  • Le carnet rouge

    Au fond du grand sac à mains
    sous un fatras sans nom [...]

    par Marianne DESROZIERS
  • Soupe à la grimace par Delphine Laurent
  • Alep au passage par Fabrice Schurmans
  • Le Grand Méchant loup

    J'avais un manège en Belgique, au pied des collines d'Ellezelles.

    par Véronique GAULT
  • Alissa Thor : le silence du peintre

    "Il n'y a pas pire violence que la douceur", dit volontiers Alissa Thor citant Nicolas de Staël, et ses tableaux sont à cette image, une douceur qui fait violence, une violence qui se dilue vers la douceur, dans un mouvement circulaire perpétuel où l'un danse enlacé à l'autre, sans qu'il soit possible de distinguer où commencer l'un et où finit l'autre.

    par Alexo Xenidis
  • Tanka 43

    Tanka

    par Sandrine Davin
  • Zéro

    Poème

    par Trihn Lo
  • Un Trésor d’imagination par Josette Levot
  • La Porte à faux

    Une angoisse indicible s'empara de mon être, à force de les entendre [...]

    par Pascal Dandois
  • Nuit de tempête

    Depuis deux heures, un vent furieux ne cessait de souffler, ployant violemment les arbres à demi dénudés auxquels il arrachait les dernières feuilles. Sa plainte obsédante résonnait lugubrement dans la nuit sombre et froide.

    par Aimée Dang
  • Une vie

    Auparavant, je vivais heureusement dans le royaume de Neptune : les algues, les roches, la pénombre dans le fond de la mer, la sérénité, et surtout la liberté de mouvement, c'était une véritable idylle.

    par Natalia Vikhalevsky
  • La Stratégie des araignées

    Tout en fouraillant dans son cabas à la recherche du trousseau de clefs sécurisées, sésame de son deux-pièces cuisine Cité Paul Vaillant Couturier, face à la porte d’entrée, Paulette remarque un nouveau graffiti. Un rond avec en son milieu deux ronds plus petits reliés par un rait et dont on devine sans mal qu’il s’agit de lunettes, les yeux sont signalés par deux points à l’intérieur des ronds et la bouche par un accent circonflexe censé traduire son humeur sombre.

    par Catherine Gendron
  • Tant mieux la vie

    Il a mis le café. Dans la tasse. Il a mis le lait dans la tasse de café. Il a mis le sucre. Il a regardé la tache sur la toile cirée en se disant qu’il ne la nettoierait pas. Pas plus aujourd’hui qu’hier.

    par Constance de Margerie
  • Peau de chagrin

    Prendre l’autobus tous les matins à la même heure ne promet pas que des désagréments causés par l’ennui et la répétition puisque la répétition est aussi une reprise, une accélération du temps et de la vitesse de rotation du moteur.

    par Jacques CAUDA
  • La Soirée

    L’année était terminée. Une bande de copains réunis pour une soirée festive dans l’appartement de l’un d’eux, au quatrième étage d’un grand HLM.

    par Françoise Vincent
  • Mauvais réveil

    Fulgurant mal de tête qui m’éveille en sursaut
    J’ai du mal à bouger, broyé dans un étau [...]

    par Valère Kaletka
  • Alors !

    Il sait qu’on a besoin de lui et il en joue. D’ailleurs, il réussit toujours à décrocher le rôle primordial alors qu’il n’
    intervient que ponctuellement.

    par Mélanie Tellier
  • L’Oeil dilaté d’Alfred

    [...] Alfred Hitchcock. Tout le monde a en tête ces scènes de suspense, dans ses films, où les événements paraissent courir sur le fil du rasoir et où tout semble, à un moment donné, pouvoir basculer vers le terrible.

    par Charles Duttine
  • Le Film à suspense et en suspense : éléments

    Le suspense a toujours trouvé une place de choix dès les débuts du cinéma et ce, quel que soit le genre - film noir, fantastique, science-fiction, horreur, policier, thriller ou aventure. Le suspense est une façon de traiter le sujet d'une histoire en créant de fortes sensations par l'emploi de codes filmiques : relation entre personnages, rythme, point de vue caméra, ressorts musicaux, découpages propres à générer un climat de tension graduel jusqu'au climax, autant d'éléments que nous essaierons d'aborder.

    par Beatrix Malthys
  • Le Salaire de la peur de George Clouzot : un film à suspense

    Le salaire de la peur de Georges Clouzot (1953) est l'un des films à suspense où l'ordinaire d'une vie immobile et précaire et le suspense lors d'un road movie s'imbriquent
    dans une course pour échapper à la mort.

    par Beatrix Malthys
  • Edito

    SUSPENSE est le maître-mot de ce 6e opus de Bloganozart.
    Sur une route semée d’embûches à l’issue incertaine, surgissent des personnages sur le fil de leur destin. Une rencontre survient et voilà que tout bascule. À mesure que nous plongeons dans leur esprit et leur course contre la montre, l’incertitude et l’angoisse montent. Éléments de la nature – tantôt déchaînés, tantôt magnifiés–, gestes desespérés, sourire et tendresse, fiction du quoitidien ou réalité alternative, nous ignorons tout de ce qui nous guette au coin de la page.[...]

    par Déborah Vincent Elise Vincent

A propos du magazine

Bloganozart
Bloganozart BLOGANOZART est une revue d'art et de création mêlant les arts plastiques et le cinéma. Elle accueille des textes littéraires (nouvelle, poésie, extraits de romans...), présente des artistes, associations ou collectifs (portraits et interviews) et s'intéresse à un film. Les rubriques se faisant échos à travers une thématique commune. Chaque numéro est illustré par deux artistes, l'un pour la couverture, l'autre pour le portfolio.

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