Presse
Jaquette Big Bang Cinéma

Big Bang Cinéma

  • magazine : Palmarès Magazine
  • numero : 5 - 2011
  • date : 01 juillet 2011
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • Le cinéma capturé

    Comment faire du cinéma dans un contexte de dictature ? Cette question a été posée à l’occasion de l’hommage rendu à Jafar Panahi. Une esquisse de réponse : résister, bien sûr, par tous les moyens possibles mais ne pas être trop esclave du réel et de cette prolifération d’images qui caractérisent notre siècle.

    par Nathan Reneaud
  • Une étincelle dans la nuit

    The Tree Of Life et Melancholia s’annonçaient comme deux grands films cosmiques. Terrence Malick et Lars Von Trier ont tenu leur promesse. Beauté élégiaque du plein, beauté mélancolique du vide. Et toujours cette petite étincelle qui brille dans la nuit.

    par Nathan Reneaud
  • La mauvaise éducation

    Agent du mal ou victime d’aînés malveillants, l’enfant a été la figure incontournable de Cannes 2011. Il y a quelques inquiétudes à se faire sur l’adulte qu’il sera demain.

    par Nathan Reneaud
  • Mummy Blues

    Les femmes ont été bien représentées dans cette
    édition 2011, dans toutes les sélections. Le fait est
    suffisamment exceptionnel pour être signalé. Elles n’ont pas simplement fait acte de présence.

    par Sébastien Jounel
  • Les nouveaux détectives

    Massacre, interpellation, séquestration, grossesses en série, vols, meurtres : les résumés des films présentés ont parfois ressemblé aux pages Faits Divers des journaux. Panorama des réalisations inspirées d’une histoire vraie.

    par Christophe Beney
  • Very Cold Films

    Cannes n'avait jamais accueilli autant de réalisateurs nordiques. Cette année, la Croisette leur a déroulé le tapis rouge. Parce qu’ils sont doués, mais aussi parce qu’ils ont su adapter récits
    et castings à la globalisation du marché.

    par Pamela Pianezza
  • La chair du pouvoir

    Trois films français ont cherché ce qui fait la chair du monde politique : des visages et des voix, du jeu et de la comédie, de la nourriture et du sexe. Rien que le cinéma ne connaisse déjà.

    par Nathan Reneaud
  • Les règles du Je

    Les autoportraits filmés de Jonathan Caouette (Walk Away Renée, La Semaine de la Critique) et de Kim Ki-duk (Arirang, Un Certain Regard) repoussent et redéfinissent les règles du genre. Chacun a sa manière d’accéder à son intimité bouleversée pour se réinventer.

    par Sébastien Jounel
  • On a trouvé Alex

    2011 est l’année Kubrick. Avec Orange mécanique programmé à Cannes Classics, il était naturel que la leçon d’acteur du Festival soit animée par Malcolm McDowell, l’acteur culte du film qui scandalisa l’Angleterre en 1971.

    par Stéphane Simon
  • Jeff Nichols : “J’ai dépecé Kubrick”

    Il se dit fils, mari et père comblés. C’est peut-être pour ça que son Take Shelter suinte d’une angoisse bien précise : celle de la séparation. Jeff Nichols rend hommage à Shining, à Michael Shannon son acteur fétiche, et raconte son tournage avec des figurants venus simplement manger du poisson frit. Sans jamais parler de tempête. Ou presque. Entretien.

    par Christophe Beney , Nathan Reneaud
  • Oracle ou désespoir : “Take Shelter” de Jeff Nichols

    Le ciel de l’Ohio s’obscurcit. Jour et nuit, un père de famille cauchemarde la fin du monde. Démence ou pré-science ? Après l’immanquable Shotgun Stories, Jeff Nichols retrouve Michael Shannon pour un film-catastrophe à double entrée. Du fantastique minimaliste à la Shyamalan, un Shining sans coup de hache et plein d’amour qui s’achève dans un tourbillon émotionnel. Sublime.

    par Nathan Reneaud
  • Ruben Östlund : Le syndrome de Göteborg

    Le réalisateur de Play raconte ce qui l’a poussé à réaliser ce film si délicat à manier idéologiquement, et détaille sa mise en scène. Ruben Östlund déclare la mort du métier de directeur de la photographie et s’impose comme l’instigateur d’un cinéma hybride qui fait de l’animation un outil capital du montage. Rien que ça.

    par Christophe Beney , Hendy Bicaise
  • La victoire en parlant : “Play” de Ruben Östlund

    Ruben Östlund s’inspire d’un fait divers et décrit la mécanique d’intimidation d’un gang de voleurs adolescents : admirable leçon de dialectique et constat sans concession aucune des dysfonctionnements de la société suédoise.

    par Hendy Bicaise
  • L’adieu aux larmes : “La Guerre est déclarée” de Valérie Donzelli

    De leur drame personnel – un enfant malade – Valérie Donzelli et Jérémie Elkaïm ont tiré une tragicomédie énergique et sublime. La Guerre est déclarée, présenté en ouverture de la Semaine de la Critique, est l’un des plus beaux films du Festival de Cannes.

    par Pamela Pianezza
  • Ministère de l’intérieur : “Polisse” de Maïwenn

    Maïwenn pose un regard incroyablement juste sur le quotidien d’une brigade de la protection des mineurs : des acteurs brillants au service d’un film au réalisme brut qui confirme un talent immense pour la mise en scène.

    par Christophe Beney , Sébastien Jounel
  • Globalisation en béton

    Après un long séjour à Dubaï, un architecte indien revient dans son pays et découvre une Calcutta en pleine mutation. Dans une forêt pas si lointaine, son frère joue à Robinson. Un propos poétique et humaniste, qu’il faut encore savoir entendre.

    par Nathan Reneaud
  • La fin absolue de toutes les choses : “Melancholia” de Lars von Trier

    Deux soeurs confrontées à la collision inéluctable entre la Terre et une planète géante : Lars von Trier arrache le cataclysme à l’imaginaire américain,
    pour en faire un désastre et non plus une catastrophe. Melancholia, le film de science-fiction définitif et sublime, à la fin duquel les
    lumières se rallument sur le néant.

    par Christophe Beney
  • Le dinosaure et l’enfant : “The Tree Of Life” de Terrence Malick

    En attribuant sa Palme d’Or au nouveau film de Terrence Malick, le jury présidé par Robert de Niro a choisi de récompenser le panache et l’audace. A raison : The Tree Of Life est une expérience cosmogonique, peuplée de dinosaures et d’enfants, imparfaite mais vertigineuse.

    par Christophe Beney
  • Plaisir enfantin : “Drive” de Nicolas Winding Refn

    Nicolas Winding Refn oscillait jusqu’alors entre le poseur fanfaron (Bronson) et l’hypnotiseur de génie (Le Guerrier silencieux). Drive, qui lui a valu le Prix de la mise en scène, l’assoit définitivement dans la seconde catégorie.

    par Hendy Bicaise
  • Le secret derrière la peau : “La Piel que habito” de Pedro Almodóvar

    Retour fracassant pour Pedro Almodóvar avec un thriller qui, lorsque ses masques tombent, dévoile sa vraie nature : un mélodrame bouleversant. Injustement boudé par le jury de Robert De Niro.

    par Hendy Bicaise
  • Les vancances du bien : Habemus Papam de Nanni Moretti

    Nanni Moretti face à Michel Piccoli, le psychiatre face au nouveau Pape démissionnaire : basé sur un postulat cocasse, Habemus Papam est une comédie plus inquiète qu’il n’y parait. Après Le Caïman, c’est peut-être même le deuxième volet d’un diptyque sans nom, consacré à la victoire du Mal sur le Bien.

    par Christophe Beney

A propos du magazine

Palmarès Magazine
Palmarès Magazine PALMARES MAGAZINE est le premier média consacré aux festivals de cinéma. Il est né d’une conviction et d’un constat : c’est dans les festivals que le cinéma révèle, en exclusivité, sa richesse et sa vitalité. Les festivals applaudissent autant les stars que les futurs talents : ils croisent les diversités et surtout, ils découvrent aujourd’hui le cinéma dont on parlera demain. Avec eux, le cinéphile est un aventurier qui offre à l’inconnu son savoir et ses sens.

Dans la même catégorie