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Jaquette Coeur à prendre - 2 Tranches

Coeur à prendre - 2 Tranches

  • magazine : Ventilo
  • numero : 179 - 2007
  • date : 01 février 2007
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • Billy the kid

    BY THE WAYS : A JOURNEY WITH WILLIAM EGGLESTON Documentaire (France - 1h27) de Vincent Gérard et Cédric Laty avec William Eggleston, Winston Eggleston...

    par Emmanuel Germon
  • Ceux qui marchent debout

    Le roi est mort, vive le king of soul. Pour avoir plus d'une fois organisé des soirées « tribute », et surtout parce que chacun de ses membres, d'une façon ou d'une autre, a nourri son art de cette oeuvre inégalée, le Syndicat du Rythme n'allait pas manquer de rendre un dernier hommage à James Brown, qui s'en est allé définitivement sceller la légende au lendemain de Noël. Comment, dès lors, mieux célébrer le maître qu'avec ceux qui lèvent le poing, ceux qui visent les hanches, Ceux Qui Marchent Debout ? La fanfare parisienne, qualifiée à juste titre de « meilleur groupe funk français du monde », a dès ses débuts (1992) repris le répertoire du Godfather avant de s'atteler à ses propres compos, jouées ensuite aux quatre coins du globe. Elle nous fera ici l'honneur, comme ce fut le cas précédemment, de débuter sa tournée pour présenter son incendiaire nouvel essai. Concert (et soirée) de la semaine.

    par PLX
  • Thomas Mery

    Lorsque l'on « vient » du rock, domaine qui favorise, par nature, l'excès à la mesure, passer de l'électrique à l'acoustique s'avère souvent un exercice périlleux. Mais il est heureusement des entorses à la règle et, de Lou Barlow (Sebadoh/Folk Implosion) à Troy Von Balthazar (Chokebore) en passant par David Pajo (Slint), certains ont gagné leurs galons de songwriters par-delà l'influence considérable de leurs premiers groupes. C'est le cas de Thomas Mery, chanteur et guitariste de Purr, trio emblématique de la scène post-rock française de la seconde moitié des 90's. Aujourd'hui en solo, ce garçon n'a gardé de ses précédents projets (Halifax notamment) que la fibre expérimentale pour illuminer ses chansons folk de grésillements électroacoustiques. On dirait du Nick Drake passé au filtre de la modernité numérique, c'est intime, douloureux et décidément très joli.

    par PLX
  • Violett & The cognacq jays

    Le récent documentaire que lui a consacré Canal+ (Les bébés rockers) aura au moins eu ce mérite : donner à la « nouvelle scène rock » parisienne une consistance, un visage un peu plus humain que celui renvoyé par le prisme déformant du buzz, amplement orchestré par quelques
    journalistes ayant vu là leur ultime titre de gloriole. Car si ces gamins ne savent pas encore que tout ça, c'est en grande partie du pipeau, ils sont spontanés, touchants, justes, parce qu'ils sont encore eux-mêmes. Parce qu'ils ont encore le temps. Après les Naast, ce sont aujourd'hui les Plastiscines qui, pour avoir signé sur une major, entraînent avec elles un bataillon de lycéennes archi-lookées. D'où sont apparues Violett et les Cognacq Jays, aussi vite que des groupies dans des toilettes pour hommes : ça pisse jamais
    bien loin, mais c'est toujours très sex.

    par PLX
  • Carte Blanche

    Depuis trois saisons, le Théâtre de Lenche offre une carte blanche à une compagnie de la région : après L'Egrégore il y a deux ans et Vol plané la saison passée, au tour de la compagnie vauclusienne d'investir la petite scène du Panier. Entamée en janvier, la programmation au Lenche donne à voir toute l'étendue du répertoire d'Eclats de Scène, du vaudeville contemporain et critique (La part du gâteau) au huis clos policier (Le trésor des chemises noires), en passant par des spectacles de marionnettes à destination des plus petits (Vie de rêve ou rêves de vie, Liberté…). A la fois engagés et ludiques, les textes de Gilbert Barba permettent à la compagnie de prolonger sur scène le travail de démocratisation et de culture de proximité développé depuis 1998 dans le Vaucluse. Fidèle à ses idéaux humanistes (« culture pour tous, échanges et débats d'idées »), cette structure dynamique s'emploie en effet à faire vivre le théâtre là où on ne l'attend pas forcément (notamment en milieu rural), par le biais d'un centre culturel itinérant.

    par Cynthia Cucchi , Lionel Vicari

A propos du magazine

Ventilo
Ventilo VENTILO plaide pour une culture vivante et novatrice ainsi qu'une société ouverte. Il défend son engagement avec humour et ironie dans un grand esprit d'indépendance, soutenant les initiatives qui tentent de faire évoluer Marseille dans le bon sens. VENTILO s’adresse à tous ceux qui, y compris de passage, sont en recherche d’informations sur les sorties et activités culturelles dans les Bouches-du-Rhône et la Région PACA. Le magazine possède une identité visuelle forte. Pour chaque numéro, la couverture est réalisée par un graphiste, photographe ou designer. Ventilo s’inscrit dans une démarche équitable. Quand d’autres gratuits délocalisent la production, Ventilo s’investit dans l’économie locale. Il est le seul gratuit de son secteur toujours imprimé à Marseille et utilise du papier recyclé de fabrication française. Les ‘‘invendus’’ sont récupérés et recyclés.

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