Confinements dans le noir
- magazine : La tête en noir
- numero : 204 - 2020
- date : 18 mai 2020
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Robert monte en amazon
En 2011, Amazon a créé deux « maisons
d’édition » papier/numérique : Thomas & Mercer
pour le mystère -thriller, Montlake pour la
romance ; les deux domaines les plus vendeurs
de la littérature populaire. Les deux maisons ont
pioché parmi les auteurs auto-édités très
soutenus par les lecteurs et, grâce à une
« politique » de traduction nommée
AmazonCrossing, leur ont fait sauter les
frontières. -
La collection Vernon Sullivan alias Boris Vian chez Glénat
De 1946 à 1950 Boris Vian a publié quatre romans noirs « américains » à sa façon,
sous le pseudo de Vernon Sullivan. A part une première adaptation, chez Losfeld en
1967, de « On tuera tous les affreux » personne ne s’était encore vraiment penché sur
le côté sullivanesque et obscur de Vian en BD : c’est désormais chose faite avec au
scénario un fan du romancier – et scénariste chevronné – Jean-David Morvan. - Harry Bosch VS Bosch
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Des romans de critique sociale
Dieu pardonne, moi pas, de Claude-Michel
ROME. Albin Michel, 2020.
Le cabinet Metzger
& Associés vient de perdre accidentellement son
père fondateur, retrouvé noyé au large de St-
Malo lors d’une mystérieuse croisière en solitaire. - La tête en Noir confinée
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Confinez-vous, il en restera toujours quelque chose
Dans un de ses livres, Sandrine Collette relate
l'histoire d'une famille après un cataclysme : le
père, la mère et les neuf enfants se retrouvent
isolés dans leur maison et un bout de terrain
transformé en île : sous leurs yeux, l'océan en
rage : « Devant eux, c'était la mer, mais pas que." - Deux seconds romans qui confirment le talent de leurs auteurs.
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Le cauchemar de l’aube, de Frédéric Dard
Ne comptez pas sur moi pour oser m’attaquer à
la présentation de Frédéric Dard dans ces
pages. L’homme aux 288 romans et probablement
presque autant de pseudonymes mérite
mieux qu’un bref paragraphe résumant sa pléthorique
carrière. -
Sous la glace : Les solitudes de l’ours blanc
Thierry Di Rollo est un auteur aussi passionnant
qu’éclectique. Depuis ses premières
publications à la fin des années 80, il n’a jamais
cessé de varier les plaisirs, dans le fond comme
dans la forme. -
Autobiographie d’un virus, d’Éric Nataf
Max Journo, confiné dans une maison de retraite
en 2050, raconte sa vie. Au début du XX e siècle
il était jeune chercheur au CECOS quand il observe,
en même temps que d'autres collègues de
divers pays, une augmentation significative de la
stérilité humaine.