Enquêtes littéraires
- magazine : La tête en noir
- numero : 187 - 2017
- date : 13 juillet 2017
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Enquêtes littéraires
Pierre Bayard nous a enchantés en commettant plusieurs études littéraires sur des romans policiers
dans lesquelles il tentait avec plus ou moins de réussite de prouver que les personnages fictifs ont
une vie propre qui échappe à leur créateur. -
Henry Wade : noblesse oblige
En 1938, Le 13e baron, nouveau titre d’HENRY
WADE, paru en Angleterre l’année précédente,
sort dans la célèbre collection « L’Empreinte »
sous le n°143. Le « roman détective », terme
utilisé par « L’Empreinte » dans ses publicités
(deux romans par mois), a de fidèles lecteurs.
Interrompue par la guerre après 168 titres,
« L’Empreinte-Police » puis « Le Limier »
tenteront de reprendre le flambeau, mais le
genre décline et la majorité des auteurs, comme
Henry Wade, ne seront jamais republiés. Il est
pourtant l’un des pères fondateurs du fameux
Detection Club avec Chesterton, Berkeley,
Christie, Knox, Crofts, Sayers et d’autres ;
chacun réfléchissant à de nouvelles
combinaisons littéraires pour défendre le roman
problème. -
Interview Sandrine Collette
Pour votre cinquième roman, Les Larmes
noires sur la terre, une grande partie de l’action
se passe dans une casse de voitures occupée
par des gens mis en marge de la société.
Comme dans les autres livres, vous plantez un
décor particulier qui imprègne le récit et les
personnages. Et même le lecteur. -
Bagdad, la grande évasion ! de Saad Z. Hossain
Bagdad sous emprise américaine. Kinza, un
truand très dangereux, et son pote Dagr, ancien
prof d’économie fan de mathématiques, viennent
de récupérer, de façon assez inattendue, Hamid,
tortionnaire de l’ancien régime. -
Hôtel du Grand Cerf de Franz Bartelt
Nicolas Tèque, journaliste pas vraiment débordé
par le boulot, accepte de se rendre à Reugny
dans les Ardennes belges pour enquêter en vue
de faire un film sur des faits vieux d’une bonne
quarantaine d’années : Rosa Gulingen, star de
cinéma, se trouvait avec son amant Armand Grétry
à Reugny, à l’hôtel du Grand Cerf, pour tourner
un film. -
Dieu reconnaîtra les… chiens
La Langue chienne, d’Hervé Prudon. Série Noire Gallimard. 2008.
Réédité à la Table Ronde (collection « La Petite Vermillon »)
« Je me serais fait tuer pour elle, ou par
elle ». Ainsi se conclut le prologue de La Langue
chienne. Dans de telles conditions, on pressent
que l’histoire de celui que Gina appelle « son
bébé » s’annonce… rude. Cette histoire, c’est
avant tout celle de « Tintin ». -
Qui t’a tué au feu rouge ?, de Serge Jacquemard
Jack Yales est un
agent du FBI,
membre d’une
brigade itinérante,
la Traveling
Squad. Il est
chargé d’enquêter
sur la mort d’un
collègue et ami,
Michael Harlan,
assassiné alors
qu’il attendait au
feu rouge de la
18e Rue à
Los Angeles. -
Presse à scandales et un bien jeune détective
Ce sont les vacances et nous avons besoin d’un
peu d’humour dans ce monde de brutes. Je vais
donc vous parler du novellisateur d’E.T. l’extraterrestre
et de Superman 3 : William
Kotzwinkle. Il est l’auteur bien connu de Walter
le chien qui pète et de ses nombreuses suites
pour les enfants. Il est plus connu dans NOTRE
milieu pour être l’auteur de Fata Morgana, une
enquête de Picard dans un XIXe siècle quasi
alternatif. J’ai lu l’extraordinaire Midnight
Examiner. -
Mort point final, de Frank Klarczyk
Ainsi font font font les jolies petites menottes, ou les bienfaits des dictées...
Si votre copine, ou votre femme, vous attache les
poignets aux montants du lit avec des menottes,
ne croyez pas forcément qu'il s'agit d'une nouvelle
figure du kamasoutra... -
Money Shot, de Christa Faust
« Je m'appelle Gina Moretti, mais on me connaît
bien sous le pseudo d'Angel Dare, car je suis
une ancienne gloire du porno. J'ai plus de
quarante ans et je suis parvenu à survivre en me
tenant à l'écart de la drogue. -
Pas de secrets pour Laura Griffin
J’AI LU POUR ELLE est le département sentimental de J’ai Lu qui rivalise depuis
longtemps avec Harlequin dans les rayonnages des grandes surfaces. Il compte
plusieurs collections. « Barbara Cartland » momifie le courant historique voire
préhistorique du roman rose. « Nora Roberts », seconde marque-auteur, incarne la
romance contemporaine mainstream bien installée dans tous les genres.