Florian Sempey
- magazine : Opéra Magazine
- numero : 145 - décembre 2018
- date : 01 décembre 2018
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Florian Sempey
En moins de dix années de
carrière, le jeune baryton s’est
hissé, sans ralentissements
ni sorties de route, parmi
les artistes français les
plus recherchés au niveau
international, entre autres
pour Figaro dans Il barbiere
di Siviglia, son rôle
« signature ». Après Nevers
dans Les Huguenots à l’Opéra
Bastille, il incarne, jusqu’au
26 décembre, Dandini dans la
reprise de La Cenerentola au
Palais Garnier. Et l’histoire
d’amour avec l’Opéra
National de Paris n’est pas
près de se terminer, puisque
l’attendent Papageno dans
Die Zauberflöte, entre avril
et juin 2019, puis Bellone
et Adario dans Les Indes
galantes, en septembre-octobre. -
Jean-François Vinciguerra
Chanteur dans Die Fledermaus, à partir du 21 décembre, puis metteur en scène des Chevaliers
de la Table ronde, en juin-juillet 2019, pour l’Opéra de Lausanne, le baryton-basse français
coiffera les deux casquettes dans Le Petit Faust, en mars prochain, à l’Odéon de Marseille. -
Rihab Chaieb
Le 2 septembre dernier, à Lisbonne, la jeune mezzo-soprano tuniso-canadienne a fait belle
impression en finale du Concours fondé par Placido Domingo. À partir du 21 décembre, elle
incarnera le rôle-titre dans Fantasio d’Offenbach, à l’Opéra Comédie. -
Hamlet reconquiert Paris
C’est plutôt à l’Opéra de Paris, théâtre de sa création, en 1868, et où il n’a plus été représenté
depuis 1938, qu’on l’attendait. Mais on se gardera de faire la fine bouche sur la nouvelle
production que l’Opéra-Comique proposera, à partir du 17 décembre, sous la baguette de Louis
Langrée et dans une mise en scène de Cyril Teste. Emmenée par Stéphane Degout, Sabine
Devieilhe, Sylvie Brunet-Grupposo, Laurent Alvaro et Julien Behr, la distribution est absolument
royale, comme il sied à un titre ayant impérativement besoin de grands chanteurs pour revivre.
Un chef-d’oeuvre, Hamlet ? Sans doute pas. La création la plus réussie d’Ambroise Thomas,
avec Mignon ? Très certainement. Dans tous les cas, pour peu qu’il soit servi comme il convient,
l’assurance de passer une soirée riche en émotions et grands moments de théâtre. -
Gérard Souzay
Disparu en 2004, le baryton, passé à la postérité avant tout comme un spécialiste de la mélodie
et du lied, aurait fêté ses 100 ans, le 8 décembre. L’occasion d’évoquer le souvenir de l’un
des plus formidables ambassadeurs du chant français au XXe siècle, plus souvent reconnu à
l’étranger que dans son propre pays. Admirablement servi par les firmes de disques de son
vivant, de Decca à Denon, en passant par EMI, Philips, RCA ou Deutsche Grammophon,
Gérard Souzay n’a intéressé personne en cette année de centenaire, alors que d’autres artistes
de sa génération se sont vu offrir de somptueux coffrets d’hommage. Serait-il encore victime, à
soixante ans de distance, de l’anathème « bourgeois » jeté contre lui par Roland Barthes ? -
L’anniversaire de la reine Birgit
Noël, Réveillon, jour de l’An :
Autant de dates synonymes de fêtes... et de cadeaux ! -
Révélation baroque
Avec son premier récital en solo, la jeune soprano italienne
Francesca Aspromonte frappe un très grand coup. -
Devin versaillais
Le Devin du village, qui fait son entrée au
catalogue DVD, n’est sans doute pas un chef-d’oeuvre.
Mais, pour peu qu’il soit monté avec le
mélange de naïveté et de prestige qu’il exige, il
mérite vraiment d’être regardé.