Presse
Jaquette Furryscaly

Furryscaly

  • magazine : Le Cafard hérétique
  • numero : 123 - 2013
  • date : 01 avril 2013
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • Journal d’un travailleur français en Bolchévie

    Prologue

    par Comte Saltykov
  • Phallocrate

    Bonsoir vous pourriez enlever la capuche a pardon je croyais qu’on se connaissait
    vous avez une idée des tarifs eh ben c’est soixante l’amour quarante la pipe oui eh
    bien on y va c’est par là j’te dirais oui par ici l’ascenseur comment tu t’appelles
    commentS ?

    par Lillian Fornaud
  • La danse de la mort

    «Elle est là, les gars ! Elle est là, la vie ! »

    par Mike Kasprzak
  • Errance esthétique d’un petit barbare

    Et qu'est-ce que la beauté vient foutre là-dedans ? hein ? Dans les rues, c'est
    rempli d'or. Incroyable. Que des rivières de Pactole qui enjolivent le monde
    absurde qu'on s'est créé. Je sors, je vais en chercher un peu, en revenant, je vous
    raconte. Je vais essayer de pas tout dénaturer.

    par Brice Haziza
  • Mi amor ou mis à mort ?

    Je n’aime pas les gens qui font abstraction…

    par Berriganovitch
  • Poème pourri par Al Denton
  • Supermarché

    Je range soigneusement dans la trousse violette le crayon noir que je viens
    d’appliquer sur mes yeux. Que me manque-t-il encoreS ? Je regarde ce que j’ai étalé
    à côté du lavabo de la salle de bains. Peut-être du rouge à lèvres bien foncé, une
    poudre rose pour mes joues. Le tout surmonté par l’habituelle couche de fond de
    teint pour masquer les imperfections et les boutons de ma peau d’adolescente
    tardive.

    par LuxLisbon
  • Beiges connection

    Les feuilles de platane brûlent noires sur le bitume.
    sur le trajet toujours le froid chitine mes mains la neige polymère un peu.
    les marches, en haut le quai salé emmitoufle les voyageurs pendulaires. je
    backwarde sévère le temps de fragments discontinus passe devant les plantés-là de
    rigueur.

    par Nikola Akileus
  • Journal d’untravailleur français en Bolchévie

    En rentrant du boulot, je me suis pieuté pendant une quinzaine d'heures, jusqu'à
    retourner au boulot, dans le cycle quotidien de la servitude. J'avais acheté une
    bouteille de vin de Sicile, je l'ai débouchée en rentrant et l'ai sifflée en une
    trentaine de minutes, entre deux pages de Crime et Châtiment.

    par Comte Saltykov
  • Oral Sale

    À fond d'balle j'arrive et trois minutes de retard les mecs ! J'ai vu l'mec avant je
    sais qu'ils sont dedans mais v'là chui pas content trois minutes c'est trois minutes
    quand même. J'frappe et... Rien. Et si le mec m'avait bobardé ? Et si c'était pas
    cette salle mais une autre et si les gars squattaient en m'attendant, matant leur
    montre comme «S ah bahS ! Il se présente pasS ?? Il a flippé l'enfoiré on le savait ».

    par Yugo Drillski
  • Vert d’amour

    Lionel était une espèce de type banal, banal et inutile. Pas vraiment beau, pas
    vraiment doué, pas de charisme, de classe, pas de thune, un boulot médiocre,
    aucun succès avec les gonzesses, mais des rêves de gloire en pagaille, etc. Pourtant
    il était jamais foutu de se remettre en cause.

    par Mike Kasprzak
  • Confession d’un porteur d’assiettes par Lillian Fornaud
  • Port Tudy

    Chaque jour, à 07 h 15 AM précises, il entrait dans la rade de Port Tudy, engoncé
    dans son ciré jaune, son bonnet vissé sur son crâne et son chien crasseux assis à
    côté de lui sur le banc de nage.

    par Jean-Marc Sire
  • Aux laborieux méprisants

    Vous qui avez la chance d'avoir encore une « activité professionnelle »,
    sacro-sainte obligation de la normalité et de l'intégration dont vous déduisez cette
    supériorité sociale qui vous autorise à vous ériger au statut de citoyens décideurs,
    petits donneurs de leçons apprises par coeur dans le cadre de votre asservissement
    et votre aliénation.

    par Kemi Outkma
  • Trouver en soi une tombe

    On y était. Depuis plusieurs jours, je perdais complètement les pédales. Et, dans
    le même mouvement, ma vision du monde s'était éclaircie à une vitesse
    ahurissante. Tout allait trop vite. J'enchaînais les bousilles avec un grand B,
    j'aimais tout, je rejetais les autres en bloc, et mon corps partait en sucette.
    J'éprouvais à nouveau l'impatience de tout expérimenter sans laisser à mon salaud
    de cerveau le temps de couver sous une pierre pour digérer et se régénérer.S

    par Al Denton

A propos du magazine

Le Cafard hérétique
Le Cafard hérétique LE CAFARD HERETIQUE est une revue d’expression littéraire née sous l’impulsion énergique de Mike Kasprzak. En 2015, Le Cafard est repris par les éditions Lunatique, pour le meilleur et pour le lire. LE CAFARD HERETIQUE est une revue papier trimestrielle avec que du texte, du lourd, du dérangeant, du vif, de l’incisif. Nouvelles, poèmes, pamphlets, et tout ce qui est possible. Aucune limite. Une ligne éditoriale ouverte. Tous les formats d’écriture sont acceptés, pourvu que ce soit du lourd, du dérangeant, du vif, de l’incisif. De l’hérétique !

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