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Jaquette Hacker de Michael Mann

Hacker de Michael Mann

  • magazine : Les Fiches du Cinéma
  • numero : 2073 - 2015
  • date : 09 mars 2015
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • Chappie de Neill Blomkamp

    Un robot doué de conscience découvre la vie et la violence du monde. Neill Blomkamp (District 9) nous offre encore un spectacle mouvementé, dans l’esprit de la série B classique, grâce à son sens du premier degré. Un film du samedi soir plutôt efficace.

    par Michel Berjon
  • À la folie (Feng ai) de Wang Bing

    227 minutes au coeur d’un hôpital psychiatrique dans le Yunnan. Comme à son habitude, Wang Bing signe un film intense et troublant, s’intéressant autant à la noblesse des choses qu’à leur crudité. On pourra cependant trouver parfois sa caméra trop intrusive.

    par Gaël Reyre
  • À tout jamais de Nic Balthazar

    Atteint de sclérose en plaque, Mario lutte pour faire passer en Belgique la loi sur le droit à mourir dans la dignité. Son entourage ne comprend pas toujours
    mais l’accompagne. Jusqu’au bout. Une histoire vraie, pour un film imparfait mais tonique et émouvant.

    par Isabelle Danel
  • De l’autre côté de la porte de Laurence Thrush

    De retour du lycée, un jeune étudiant japonais s’enferme dans sa chambre et refuse désormais d’en sortir. Il est devenu un “hikikomori”... Filmé avec une précision d’horloger, De l’autre côté de la porte est un drame aux allures de long cauchemar.

    par Pierre-Julien Marest
  • Kommunisten de Jean-Marie Straub

    Radicalement anti-spectaculaire, refusant narration et clarté du propos, ce montage de séquences pour l’essentiel issues d’oeuvres antérieures des Straub restera opaque au profane. De-ci de-là, un son ou une lumière laissent toutefois place à un peu de plaisir.

    par Ghislaine Tabareau (-Desseux)
  • 1001 grammes de Bent Hamer

    Une scientifique norvégienne, à la vie apparemment ordinaire, doit se rendre à un séminaire de métrologie à Paris. Curieux mélange entre chronique intimiste
    et introspection saupoudrée d’absurde, 1001 grammes est un objet en marge. Sympathique, mais inabouti.

    par Michael Ghennam
  • Selma de Ava DuVernay

    Narration subtile de la genèse d’une marche pour l’application des droits civiques qui mena, sous l’autorité de Martin Luther King, les noirs américains
    de Selma à Montgomery, Alabama. Ce travail puissant et passionnant évite les principaux écueils du genre.

    par Nathalie Zimra
  • The Voices de Marjane Satrapi

    Être dans la tête, pleine de bons sentiments, d’un tueur en série : le pari du scénario était gonflé. Le résultat, en forme de comédie “jacquesdemyesque”, solde par trop pulsions et tensions pour convaincre. Plaisant mais paradoxalement frileux.

    par Marguerite Debiesse
  • White Shadow de Noaz Deshe

    En Tanzanie, bon nombre d’albinos sont assassinés chaque année et revendus au marché noir pour leurs supposés pouvoirs magiques. Traqué, Alias va devoir louvoyer pour survivre. Un premier film de fiction aussi horrifique que magnifique sur un sujet révoltant.

    par Marie Toutée
  • Anton Tchékhov 1890 de René Féret

    Quelques années dans la vie de Tchékhov entre les débuts du succès, la mort d’un frère tendrement aimé, un voyage à la rencontre des bagnards de l’Empire et son sacerdoce de médecin de campagne. Une peinture passionnante d’un homme magnifique.

    par Nathalie Zimra
  • Big Eyes de Tim Burton

    Cette étonnante chronique d’une imposture artistique est plaisamment mise en images par Tim Burton. Le jeu fatiguant de Christoph Waltz et la fluidité
    sans surprises du récit ajournent pourtant, une nouvelle fois, le grand retour du metteur en scène.

    par Juliette Chartier
  • Hacker de Michael Mann

    Un héros, mi enquêteur mi voyou, un méchant professionnel et impitoyable : Michael Mann revisite ses figures dans le cadre plus moderne du cyberthriller,
    pour un long métrage qui ne tient que par sa mise en scène, ce qui se révèle largement suffisant.

    par Pierre-Simon Gutman
  • Still Alice de Richard Glatzer et Wash Westmoreland

    Bien que la figure d’Alice, précocement atteinte d’Alzheimer, soit l’archétype d’un rôle à Oscar pour la comédienne qui l’incarne - Oscar qu’elle vient
    d’ailleurs d’obtenir -, ce récit précis évite tout effet lacrymal, au risque de, parfois, brider l’émotion.

    par Marguerite Debiesse
  • Un homme idéal de Yann Gozlan

    Imposteur littéraire, un jeune écrivain adulé s’engage dans une spirale meurtrière. Référencé à outrance, ce suspense à la laborieuse mécanique joue la carte du glamour sans convaincre, malgré les louables efforts d’un Pierre Niney visiblement impliqué.

    par Marguerite Debiesse
  • Un sort pour éloigner les ténèbres de Ben Rivers et Ben Russell

    Se plaçant dans la lignée de J. Rouch, E. Morin, J. Douglas et R. Kramer, Ben Rivers et Ben Russel accouchent d’un film étonnant ; il suffit de lui ouvrir
    les bras pour vivre une réelle expérience et plonger, à corps perdu, dans un intense poème filmé.

    par Pierre-Julien Marest
  • À trois on y va de Jérome Bonnell

    Micha aime Charlotte. Mélodie l’aime aussi. Micha et Mélodie vont s’aimer à leur tour. Entre vaudeville assumé et utopie affirmée, cette comédie aux accents graves, signée du réalisateur du Temps de l’aventure, sur un trio amoureux d’aujourd’hui, touche au coeur.

    par Isabelle Danel
  • 300 hommes de Aline Dalbis et Emmanuel Gras

    En filmant le quotidien d'un centre d'hébergement pour sans-abris, Gras et Dalbis livrent une émouvante galerie de portraits, mais aussi un modèle de mise en scène en termes de discrétion et de distance - soit précisément ce qu'exigeait le sujet.

    par Thomas Fouet
  • Voyage en Chine de Zoltán Mayer

    Le scénariste du Millefeuille de Christian Sonderegger (2010) parachute Yolande Moreau en Chine dans son premier long métrage. Un choc des cultures qui donne lieu à un film sensible et attentif à la forme, quitte à délaisser un peu le fond, plus prévisible.

    par Aude Jouanne
  • Waste Land de Pieter Van Hees

    Fatigué de la saleté du monde et de ses enquêtes qui l’amènent sans cesse à fréquenter la mort, Léo Woesten perd pied. Hélas, le spectateur aussi, s’égarant dans les méandres d’un scénario qui se disperse. C’est dommage, car le film n’est pas sans qualités.

    par Pierre-Julien Marest
  • Tu dors Nicole de Stéphane Lafleur

    Réalisateur, monteur et musicien, S. Lafleur compose la vision cotonneuse d’une jeune fille indécise, plus tout à fait adolescente et pas encore adulte, secouée par du rock post-hardcore. Entre douce poésie, humour absurde et musique musclée, Nicole explose.

    par Ghislaine Tabareau (-Desseux)

A propos du magazine

Les Fiches du Cinéma
Les Fiches du Cinéma LES FICHES DU CINEMA est la plus ancienne revue de cinéma en France ! Elle traite sous forme de fiches tous les films à l'affiche. Chaque fiche présente le résumé intégral du scénario et un commentaire critique débattu au sein du comité de rédaction. Ce comité est volontairement hétérogène (les rédacteurs ont entre 20 et 80 ans !), afin de défendre tous les cinémas. En marge des chapelles critiques, Les Fiches du Cinéma est édité par une association autonome et indépendante.

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