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Jaquette La politique étrangère aujourd’hui

La politique étrangère aujourd’hui

  • magazine : Pouvoirs
  • numero : 88 - 1999
  • date : 01 janvier 1999
  • catégorie : Monde & société

Sommaire

  • Que reste-t-il de la politique étrangère ?

    La politique étrangère n’est pas aimée. De toute part elle se voit bousculée. Les médias lui reprochent son manque de clarté et d’ambition.
    Les universitaires la délaissent, particulièrement en France. Un diplomate va jusqu’à parler des Affaires étrangères comme d’un « mythe étiolé ».

    par Marie-Claude Smouts
  • Le métier de diplomate d’hier à demain

    Un conseilleur se voulait secourable, au moment indécis et trouble du choix que m’imposaient, ainsi qu’à beaucoup d’autres, les hasards de l’histoire. Je quittais – décolonisation oblige – un vrai métier d’homme : le commandement territorial, qui s’estompait au crépuscule des empires.

    par Christian Graeff
  • Le diplomate économique : plus seulement une affaire d’Etats

    Il ne fait plus aucun doute aujourd'hui pour les observateurs de la scène internationale que l’économie est devenue l’un des champs majeurs de l’activité diplomatique. En témoigne la présentation de l’économiste et sous-secrétaire d’État aux Finances américain Larry Summers comme le « Kissinger moderne » par l’hebdomadaire The
    Economist 1, ou bien le budget 1999 du Foreign Office britannique annonçant la fermeture de plusieurs ambassades et consulats au profit d’une réaffectation des moyens vers les postes diplomatiques des « pays émergents », ces pays en croissance rapide et aux marchés prometteurs
    d’Asie (même après la crise financière qui secoue la zone depuis 1997), d’Amérique latine et d’Europe de l’Est.

    par Christian Chavagneux
  • La privatisation de la politique étrangère

    Dans le processus millénaire qui a conduit à l’invention de l’État, la conduite de la politique étrangère (c’est-à-dire l’organisation des rapports avec les princes gouvernant des entités ou espaces
    politiques considérés comme « autres ») est sans doute l’une des toutes premières prérogatives dont l’institution étatique en formation s’est accaparée.

    par François Constantin
  • Les ONG et les pouvoirs publics : le cas de la coopération et du développement

    Rapports officiels ou études indépendantes, toute l’expertise sur la politique dite de coopération et de développement de la France a conclu, depuis près de quarante ans, à ses dysfonctionnements, son inadaptation et son inefficacité globale.

    par Guillaume Devin
  • L’Union Européenne, espace de test des nouvelles diplomaties

    C’est désormais un cliché bien établi que de considérer l’Union européenne comme une non-puissance. La première et la plus forte illustration de cette impuissance est donnée par la tragédie yougoslave.

    par Philippe Moreau Defarges
  • Une spécificité japonaise ?

    La politique étrangère japonaise donne traditionnellement lieu aux interprétations les plus opposées, dont on retrouve l’écho dans le numéro que Pouvoirs a consacré en 1994 au « Nouveau Japon ».
    Un article y soulignait la volonté de Tokyo de « mener une politique étrangère active et autonome », tandis qu’un autre soutenait que « le Japon est un pays volontairement résigné, qui se contente d’une politique étrangère domestique ».

    par Jean-Marie Bouissou
  • La Russie en mal de politique étrangère

    La Russie n'est plus une très grande puissance et ne le redeviendra pas dans un avenir prévisible. Le constat est sévère mais difficile à contester. Les dirigeants politiques à Moscou, tout comme l’opposition, tiennent bien sûr un discours de renaissance de la puissance et revendiquent le respect dû à leur grand pays. Ils le font plus par fidélité à une tradition, par nostalgie d’un rôle perdu, par peur d’être oubliés que par conviction. Un retour possible de la Russie au centre des relations internationales leur paraît improbable.

    par Marie Mendras

A propos du magazine

Pouvoirs
Pouvoirs POUVOIRS est devenue l’une des premières revues françaises dans le domaine des institutions et de la science politique. Chaque numéro est consacré à un thème traité en une dizaine d’articles commandés pour former un ensemble cohérent. Le choix des thèmes vise à porter à la connaissance du public universitaire et cultivé, les analyses les plus récentes sur des institutions ou des domaines à appréhender, du point de vue de la science politique et du droit et sur tel ou tel pays étranger. La revue fait appel à des chercheurs français ou étrangers, jeunes ou confirmés, mais toujours de manière à respecter la pluralité idéologique et scientifique. S’ajoutent à ces articles des études régulières sur l’évolution des principaux systèmes politiques étrangers (Repères étrangers) comme sur la vie politique française (Chronique constitutionnelle française) ; elles constituent, au fil des ans, un ensemble de données et de références uniques. Trouvent place enfin quelques articles sans rapport avec le thème et les rubriques permanentes, sélectionnés parmi les travaux de recherche qui sont adressés à la revue.

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