Le choc des cultures
- magazine : Ventilo
- numero : 218 - 2008
- date : 01 mars 2008
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Ré-Mission
MAD DETECTIVE (Hong-Kong - 1h30) de Johnny To et Wai Ka-fai avec Lau Ching-wan, Andy On, Lam Ka-tung...
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Hybride
L'ORPHELINAT (Espagne/Mexique - 1h46) de Juan Antonio Bayona avec Belen Rueda, Fernando Cayo, Géraldine Chaplin…
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Décalage horaire
L'HEURE D'ÉTÉ (France - 1h40) d'Olivier Assayas avec Juliette Binoche, Charles Berling…
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Arno
A quelques encablures de son concert marseillais dans le cadre de la douzième édition du festival Avec le temps, nous avons posé quelques questions décalées à un grand monsieur : Arno Hintjens. Concerné, drôle et émouvant, le Flamand toujours rose nous a régalés.
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Dialogues de sourds
En adaptant Les diablogues de Roland Dubillard, Anne Bourgeois livre pendant une heure vingt un joyeux spectacle où la raison se fait absurde.
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MICHAEL MOORE : POLÉMIQUE SYSTÈME
(Canada - 2007) de Rick Caine & Debbie Melnyk.
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Yannick Noah
«L'essentiel de la semaine en accéléré », ça veut pas forcément dire le meilleur. Yannick Noah, donc. Parce que ça soulage. Yannick Noah est né le 5 juin 1983, avec Roland Garros, pour avoir donné un sacré coup de jeune au tennis français : il est alors déjà un artiste. Et c'est bien là le problème : Yannick aime faire la fête, il commence à boire, à fumer des pétards (ne mens pas : j'ai un pote à qui t'as fait tourner), et doit donc se reconvertir en entraîneur. Le 1er décembre 1991, sa carrière culmine : il offre à la France sa première Coupe Davis depuis des siècles. A chialer. Mais Yannick n'est pas forcément mort le même jour en dansant la Saga Africa. Il a offert au caritatif un visage sain, s'est dirigé vers le showbiz en portant à gauche, et sa variété tiédasse mais généreuse, qui doit autant à Marley que moi à Nothomb, fait rêver des millions de gens, dont ma mère. Dieu te bénisse pour tout ce que tu nous as donné.
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Warrior Queen
Si les musiques électroniques nous semblent aujourd'hui toujours aussi vivantes, c'est qu'elles ont su se nourrir des turbulences sonores qui agitent leurs périphéries. Le passage de l'underground à l'overground n'est pas toujours aisé, mais il semble que les pulsations rythmiques de Londres et de sa banlieue ont souvent eu tendance à s'exporter, avec succès. Le dernier- né des sous-genres musicaux urbains se nomme le dubstep, que l'on pourrait définir succinctement comme un enfant bâtard de la drum'n'bass et du dub jamaïcain, une sorte de grossesse non désirée — mais joyeusement célébrée — de la communauté dreadlockée du sud londonien.