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Jaquette Les mystères de Marseille

Les mystères de Marseille

  • magazine : Le Crapouillot
  • numero : 97 - décembre 1987
  • date : 01 décembre 1987
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • La mort du “parrain”

    Le vieux lion est mort. Mitterrand se demande, songeur, qui prendra désormais sous son chapeau les « affaires » marseillaises.

    par François Lamp
  • Bataille pour la succession: Le miracle de la multiplication des cartes

    L'année 1988 s'annonce aussi peu calme que les précédentes. De retour sur le tapis, l'affaire des « fausses cartes » du PS montre, une fois de plus, dix mois après la disparition du maire
    de Marseille, que les traditions ont la vie dure dans la cité phocéenne. Et d'autant plus que plusieurs candidats se disputent Je patrimoine électoral dont la mort de Gaston Deferre les
    a fait héritiers présomptifs ... Bataille politique, donc, avec ce qu'il faut de rivalités personnelles et de coups tordus pour donner au débat d'idées son inimitable couleur locale, le tout sur fond d'Apocalypse. Après les mauvais résultats du PS lors des législatives, puis des cantonales et des municipales, il est de bons esprit - et de mauvaises langues - pour s'interroger sur
    ce qui reviendra finalement au vainqueur, et même, abomination de la désolation, si celui-ci aura sa carte du parti socialiste ....

    par Georges Auphan
  • La Bombe qui sauva Defferre

    Defferre se rend immédiatement sur les lieux de I'« attentat». Il saura en tirer parti en «mouillant» scandaleusement ses adversaires.

    par Frédéric Dubessy
  • La cité des femmes, de la bonne mère à Fanny

    L'hommage aux « Belles de Mai » commencera par des orgies païennes. Epuré par le christianisme, il renaîtra sous la forme d'une célébration de la jeune fille marseillaise.

    par Henri Brémont
  • Les vraies affaires de fausses factures

    JEUDI 4 mars 1982, 6 h 10 du matin. Dans une somptueuse villa de Saint-Barnabé, deux coups de feu claquent. L'affaire des fausses factures marseillaises commence. Vêtu d 'un pyjama, un homme repose sur son lit, replié en chien de fusil , à côté d 'un revolver Taurus (brésilien) calibre 38.

    par Yves Gaveriaux
  • Les dessous du quartier réservé

    L'ÉPOPÉE marseillaise de la galanterie commence en 1860, avec l'arrivée du baron de Maupas. C'est un homme hautain, autoritaire, qui se considère comme un proconsul. Le dossier le plus important qu'il va trouver sur son bureau, ce n'est pas celui des grands travaux et projets, mais
    celui de la prostitution ! Si, à Lyon, ville bien supérieure en population, il existe quatre maisons spéciales, à Marseille, dans le seul périmètre (entre le palais de justice et l'opéra ... ) le chiffre
    officiel est de soixante-dix-sept ... Les prostituées sont partout, de la Joliette jusqu'aux frontières du quartier Longchamp, de la Porte d'Aix à la lisière de la Canebière. Inquiet de les voir envahir la ville, malgré les maisons closes, un groupe de conseillers municipaux demande (respectueusement) au nom de la morale publique et des bonnes moeurs, que les rues des quartiers où habitent les bourgeois cessent d 'être fréquentées par les femmes de mauvaise vie, et que ces dernières soient, une fois pour toutes, reléguées loin de leurs épouses scandalisées et leurs enfants trop curieux.

    par Pierre Sevez
  • L’Om: onze joueurs plus une ville

    Club de football le plus titré de France, !'Olympique de Marseille est voué aux plus belles réussites, mais également aux échecs retentissants, aux prises de pouvoir à la hussarde, aux déclarations tonitruantes et aux affaires les plus savoureuses du ballon rond. Ce qui fait dire à Bernard Tapie, son actuel président :

    par Jean-Paul Philippe
  • Ascension, triomphe et chute de la maison Guerini

    Durant deux décennies, une famille - ou plutôt un clan - domina la ville, par quelques hauts faits - et pas mal de méfaits - et plus encore, sans doute, en créant et en entretenant une réputation de violence et de « combinazione » : le clan Guérini.

    par Jean-Louis Chardans
  • La passion mortelle du juge Michel

    GASTON DEFFERRE, le député maire de Marseille, l'a déclaré après la tuerie aux dix morts du Bar du Téléphone, en évoquant l'assassinat du juge Renaud à Lyon : 11 Chez moi, les truands s 'entre-tuent, mais on ne tue pas les juges. Pourtant, ce 21 octobre 1981, c'est bien le corps
    d'un juge, Pierre Michel, qui repose en contrebas du boulevard Michelet, casqué et prisonnier de sa moto. Trois balles bien ajustées à l'heure du pastis et de Mourousi.

    par Alain laville
  • L’affaire des grâces médicales: Le cancer c’est la liberté!

    Quatre semaine séparent la fuite du trafiquant de l'assassinat de Pierre Michel, qui l'avait mis en liberté trois mois plus tôt, sur la fois d'un dossier médical truqué. A travers lui, c'est toute
    la « Baumettes Connection », du nom de la prison passoire marseillaise, qui était apparue au juge Michel qui n'aura de cesse de l'avoir démantelée. Elle était liée en effet de très près aux gros bonnets de la drogue qu'il traquait. Kechichian, lui, il l'avait coincé après la découverte d'un laboratoire au Chambon- sur-Lignon, dans le Massif central. Il travaillait alors avec Jean Jehan, dit Pépé la Schnouf, un « artiste » de quatre-vingt deux ans déjà célèbre au temps de la « French Connection » fatale à l'animateur de télévision Jacques Angelvin

    par Alain laville
  • Qui voulut la ruine du vieux-port?

    QUE s'est-il passé réellement dans les jours qui ont précédé la destruction des Vieux-Quartiers de Marseille? Qui a réellement voulu cette rafle, cette démolition hâtive, en une période totalement inopportune, occupation, restrictions, hiver, amorce de la débâcle militaire des Allemands? ...

    par Jean-Louis Chardans
  • Auriol: un massacre sans mobile

    LE dimanche 19 juillet 1981, au petit matin, un maçon d'Auriol , un petit village provençal à quelques kilomètres à l'est de Marseille, voit de la fumée sortir d'une fenêtre d'une bastide en cours de réfection. La maison est située sur un promontoire qui domine le village dans le lotissement de
    la Douronne, face au cirque des collines et aux barres calcaires du massif de la Sainte-Baume.
    C'est là que vient de s'installe r, avec toute sa famille, Jacques Massié, un inspecteur de police stagiaire marseillais.

    par Jean Roberto

A propos du magazine

Le Crapouillot
Le Crapouillot LE CRAPOUILLOT a été créé en 1915 par Jean Galtier-Boissière, il est alors le premier journal des tranchées. Son but étant de soutenir les soldats français présents sur le Front, tout en les informant des avancées du combat, non sans une certaine ironie. La guerre terminée, le journal ne cesse néanmoins pas d'exister mais est alors considéré comme une revue culturelle et littéraire. Plusieurs auteurs de l'avant-garde y signent des articles tels que Gus Bofa ou Francis Deloisi. Très polémique car très crue dans le ton employé dans ses critiques, la revue devient alors une référence dans l'univers du spectacle. A partir des années 30, les publications deviennent plus ponctuelles et les numéros traitent de thématiques bien spécifiques assez proches de la guerre et de la politique.

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