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Jaquette Les pornocrates

Les pornocrates

  • magazine : Le Crapouillot
  • numero : 10 - 1970
  • date : 01 février 1970
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • A baguettes ouvertes, bureaux fermés

    Après quelques années d'exercice et la flambée de l'an 69, quel est le bilan de la grande libération sexuelle annoncée par l'escalade spectaculaire de l'érotisme ? Des jeunes gens qui font des enfants un peu plus tôt que par le passé, la multiplication des crèches dans les Facultés, et les Universités transformées en pouponnières.

    par Robert Beauvais
  • Les étonnements d’un français au Danemark

    Depuis quelques mois, l'escalade sexuelle scandinave fait l'objet de très sérieuses études psychologiques, philosophiques, sociologiques, socio-politiques. Des penseurs l'ont mise en équations; des révolutionnaires l'ont mise en manifestes. Mais, dans tout cela, où est le naturel ? On analyse, mais on ne s'étonne même plus. Peintre de vocation, romancier de surcroît (L'Oiseau de France) Jean Jaussein a découvert le Danemark comme le Persan découvrait Paris. La surprise se lit encore sous sa plume. C'est ce qui fait tout l'intérêt de sa "lettre danoise".

    par Jean Jaussein
  • L’Emmanuelle du parfait pornographe

    Il est au moins un domaine où le livre n'a , quoi qu'on en dise, perdu ni de son prestige, ni de son influence. On peut seulement déplorer que ce domaine-là soit aussi périlleux que limité, puisqu'il s'agit de l'érotisme - ou, dans bien des cas, d'une pornographie ayant jugé à la fois plus élégant, plus sûr et plus pratique de s'abriter sous ce nom.

    par Jean Bourdier
  • Les amours de groupes

    Le virus de l'escalade sexuelle n'épargne rien ni personne. Des valeurs aussi anciennes et affirmées que l'amour, le couple, le mariage, sont soudain prises de fièvre éruptive. L'adage, célèbre en un temps : "Travail, Famille, Patrie" est devenu, revu et corrigé : "Sérail, famille, partie". Pour ne pas dire partouse. Et cela, paraît-il, pour le plus grand bien de l'humanité. L'échange et le troc ne sont plus des termes économiques, mais des termes oecuméniques. Afin de savoir plus exactement ce qui nous attend, nous avons demandé à un sexologue réputé, le docteur Georges Valensin, d'entreprendre une étude sérieuse - quasi scientifique - de ce phénomène, des avantages que vantent ses promoteurs, mais aussi des réserves qu'il suscite. En aucun cas nous ne voulons prendre parti: nous exposons, laissant à chacun le soin de savoir comme il doit faire son lit.

    par Dr Georges Valensin
  • Ils ne pensent qu’a ça

    " Elles nous sont enlevées sans beaucoup de façon par des hommes qui ne se contentent que de ce qui se fait de mieux et qui ne sont pas disposés à partager ce mieux avec d'autres. Nos meilleurs voeux de bonheur et nos souhaits pour l'avenir. "

    par Louis Doucet
  • La presse à tentations

    Surveillées par une Commission de dix hauts fonctionnaires du ministère de la Justice, une centaine de publications légères, érotiques, croustillantes, bref, pour appeler les choses comme les appelaient nos pères, « cochonnes », sont chaque jour proposées aux amateurs français.

  • De la jarretière à la minijupe

    La nature exige que l'homme dorme, boive, mange, mais elle ne lui fait pas plus qu'aux animaux un devoir de se vêtir et, sauf sous des climats extrêmes, les hommes auraient gardé l'habitude de vivre nus s'ils n'y avait eu que des impératifs physiologiques pour les pousser à se vêtir. Le vêtement est né d'un mouvement de l'âme.

    par Cécil Saint-Laurent
  • L’Europe des Sexploiteurs

    Si le sexe avait depuis longtemps son commerce, il a maintenant son industrie. Une industrie lourde. Une industrie qui prospère (yop la boum!). Notre envoyé spécial Yves de Saint-Agnès a rencontré quelques-uns des nouveaux magnats du sexe à pile et des rendez-vous dans les spasmes. Il vous livre ici, en toute liberté, les fruits (défendus) de son enquête.

    par Yves de Saint-Agnès

A propos du magazine

Le Crapouillot
Le Crapouillot LE CRAPOUILLOT a été créé en 1915 par Jean Galtier-Boissière, il est alors le premier journal des tranchées. Son but étant de soutenir les soldats français présents sur le Front, tout en les informant des avancées du combat, non sans une certaine ironie. La guerre terminée, le journal ne cesse néanmoins pas d'exister mais est alors considéré comme une revue culturelle et littéraire. Plusieurs auteurs de l'avant-garde y signent des articles tels que Gus Bofa ou Francis Deloisi. Très polémique car très crue dans le ton employé dans ses critiques, la revue devient alors une référence dans l'univers du spectacle. A partir des années 30, les publications deviennent plus ponctuelles et les numéros traitent de thématiques bien spécifiques assez proches de la guerre et de la politique.

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