Lever le voile du temps
- magazine : Continuité
- numero : 300 - 2014
- date : 01 septembre 2014
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Les meubles
L'âme de la maison
-
Une robe-phénix
Avec un soin méticuleux, une
restauratrice du Centre
de conservation du Québec a
redonné vie à une robe en la
soulageant des outrages
du temps. Quelque 150 ans
plus tard, la robe-phénix
revient d’un long voyage… -
Travaux d’aiguille et de patience
Surprenante longévité pour
un assemblage
utilitaire de tissu : la plus
vieille courtepointe à pavés
irréguliers d’Amérique du
Nord porte l’inscription…
1726 ! Cette rareté absolue
se trouve au Musée McCord,
à Montréal. Pour lui
redonner ses airs de jeunesse,
deux équipes de restaurateurs
du Centre de conservation
du Québec lui ont consacré
473 heures de travail.
Une longue patience ! -
Renaissance d’un portrait
Contribuer à préserver et à
mettre en valeur une oeuvre
exceptionnelle dont la
pérennité est en péril, voilà
l’un des grands plaisirs des
restaurateurs d’oeuvres d’art.
Ceux du Centre de
conservation du Québec ont
été comblés avec le portrait
dit de François-Madeleine
d’Youville. -
Recoller les pots cassés
Restaurer des céramiques
archéologiques n’est pas une
mince tâche. Rigueur,
patience et minutie sont
de mise pour assembler
les morceaux de ces casse-tête
qui n’ont rien d’un jeu. -
Une restauration dans le ton
Le Musée des Ursulines de
Québec expose des
instruments de musique
fraîchement sortis des ateliers
de restauration du Centre de
conservation du Québec.
Parmi eux, une harpe de
quelque 200 ans
à la riche ornementation
néoclassique. -
Grandes questions pour un grand livre
En 2007, le Musée de la
civilisation a confié toute une
tâche au Centre de conservation
du Québec : restaurer le
volume 1 du catalogue
The Birds of America de John
James Audubon. Une mission
qui a soulevé son lot de
questionnements... éthiques. -
Des argents aux petits soins
Les héritiers de l’argenterie familiale
se retrouvent souvent devant un triste constat :
les pièces utilisées au quotidien sont ternies
et ont perdu une partie de leur placage.
Des dommages normaux... et réversibles, comme
le prouve le travail effectué sur l’argenterie
de la Maison Henry-Stuart. -
Missions de terrain
Lorsqu’une oeuvre installée dans un lieu
public ne peut être transportée dans les
ateliers du Centre de conservation du
Québec, ce sont les spécialistes qui
se déplacent. Tableaux d’église
accrochés en hauteur, sculptures
monumentales, statues juchées
sur les toits… Heureusement, les
restaurateurs in situ n’ont pas
froid aux yeux ! -
Des anges ressuscités
Pièces majeures
de la collection
du Musée du Québec,
les sculptures
Saint Michel terrassant
le dragon
et
Saint Gabriel ont été réalisées
vers 1700 pour orner
le retable
principal
de l’église
de L’Ange-Gardien sur la Côtede-
Beaupré. Leur restauration
par le Centre
de conservation
du Québec ne fait que réaffirmer
l’importance
de ces oeuvres
dans l’histoire
de la sculpture
québécoise. -
Une épave sauvée des eaux
Longtemps endormi sous
sa couche de sable et de
sédiments, le Elizabeth &
Mary a mis au défi une équipe
de plongeurs, d’archéologues
et de restaurateurs. Après
avoir subi pendant trois
siècles les attaques des sels,
des glaces et des courants, les
artéfacts, soudainement
exposés, risquaient de subir
les outrages de l’air. -
Cimetières en sursis
Quand il est question de patrimoine religieux, on pense tout
de suite églises, monastères, oeuvres d’art sacré… Au chapitre
des oubliés, les cimetières, abandonnés à leur sort
et souvent réaménagés avec la plus grande insouciance. Une
bien triste façon d’honorer la mémoire des disparus. -
Qajartalik
Les grottes de Lascaux
et d’Altamira, en France
et en Espagne, sont devenues
célèbres grâce aux peintures
qui ornent leurs parois. S’ils
sont moins bien connus,
plusieurs sites rupestres
québécois ne manquent pas
de fasciner par leur caractère
exceptionnel. Celui de
Qajartalik, sur une île au large
du Nunavik, contient des
pétroglyphes uniques qu’il
faut préserver sans tarder. -
Prochaine station : restauration
L’art fait partie intégrante
du métro de Montréal : une
centaine d’oeuvres
agrémentent ses stations… et
le quotidien des usagers.
Quarante ans après
l’inauguration du métro,
l’heure de la restauration a
sonné pour bon nombre de
ces créations. -
Un chantier populaire
À l’été 2009, deux restaurateurs de l’atelier de peintures
du Centre de conservation du Québec se sont rendus
à Carleton-sur-Mer pour restaurer quatre tableaux peints
par Charles Huot, exposés dans le choeur de l’église.
Mais ce qui devait être un traitement
simple s’est révélé une aventure… populaire.