Michael Sweerts
- magazine : Collect
- numero : 502 - novembre 2020
- date : 01 novembre 2020
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Matthieu Ronsse
Dans cette rubrique, collect s’intéresse à la place occupée par les jeunes artistes dans le monde contemporain. Pourquoi ont-ils
choisi cette voie, d’où leur vient leur inspiration et comment se positionnent-ils ? La parole est, cette fois,
au Courtraisien Matthieu Ronsse (1981). -
Mohamed Bourouissa
Plasticien, vidéaste, dessinateur, mais surtout photographe, Mohamed Bourouissa
est l’un des artistes incontournables de sa génération. Lauréat du prix
Deutsch Börse 2020, focus sur sa démarche singulière. -
Johan Muyle
Les sculptures de Johan Muyle sont magiques : elles tintinnabulent, croustillent,
tournoient, chantent, pleurent, roulent. Assemblages mouvants, installations
monumentales ou moteurs customisés, on en prend plein la vue. Préparez-vous
donc pour No Room for Regrets, surprenante rétrospective consacrée à l’artiste
par le MAC’s de Hornu, soutenue par une importante monographie qui paraîtra
un peu plus tard. L’artiste liégeois aux racines flamandes tient peut-être du «poor
lonesome cowboy », mais son travail est fort apprécié. Pourquoi est-il incontournable
? -
Les artistes et le marché de l’art
Félicien Rops écrivait en 1863 : « Il y a maintenant une véritable bourse d’oeuvres
d’art comme il y a une bourse de commerce, les noms des peintres sont cotés
comme les titres des maisons de commerce ». Une exposition en son musée de
Namur, offrant une vision inédite du véritable goût artistique de la Belgique du
XIXe siècle, propose de découvrir cette scène artistique en ébullition. Des stars
du marché d’hier, oubliées aujourd’hui, aux artistes encore reconnus de nos jours
et pourtant inconsidérés jadis, en passant par ceux dont le succès est intemporel,
elle propose de (re)découvrir ces créateurs en levant le voile sur les dessous
commerciaux de leur carrière. Car, derrière le mythe de l’artiste bohème et désintéressé
se cache parfois une toute autre réalité… -
Henri Matisse
150 après sa naissance, Henri Matisse reste omniprésent. Il revient à Paris cet
automne, où le Centre Pompidou présente une grande rétrospective de son
oeuvre. Ses procédés, qu’il aimait à décrire, font toujours l’objet d’études. Et ses
techniques, comme le découpage et le collage de la fin de sa carrière, continuent
d’inspirer les nouvelles générations. -
Haegue Yang
Dans sa manière d’évoquer la société contemporaine, Haegue Yang fait figure
d’exception. Et pour cause, c’est au point de jonction entre industrialisation et
artisanat que l’artiste sud-coréenne ancre sa démarche artistique. -
Avec TEFAF, l’expertise à domicile
A quelques jours du lancement de la première édition en ligne de TEFAF NY, COLLECT
a interrogé le nouveau président du CA de la foire, Hidde Van Seggelen. Son équipe
a connu une année mouvementée : TEFAF Maastricht 2020 fermait ses portes à
mi-chemin et TEFAF Spring New York n’a pas eu lieu. Pourtant, tout le monde est désormais
sur le pont. TEFAF New York se réinvente en ligne, tandis TEFAF Maastricht
espère rouvrir ses portes en mai 2021. -
Roy Lichtenstein
Le BAM (Mons) accueille, cet automne, une des plus importantes figures de l’art
du XXe siècle : Roy Lichtenstein. A travers une centaine d’oeuvres présentées en
un parcours rétrospectif lié aux thématiques chères à l’artiste, est dévoilée la
variété de techniques surprenante de cet artiste emblématique du Pop Art américain.
L’occasion d’un focus sur sa cote. -
Michael Sweerts, le Vermeer brabançon
L’expert a souvent cet avantage sur l’historien de l’art de pouvoir toucher au plus
près le génie du passé. Plus particulièrement en cette période de distanciation
sociale qui voit les événements ‘‘en vrai’’ se raréfier comme peau de chagrin, la
contemplation intime des chefs-d’oeuvre constitue un véritable privilège ! Surtout
lorsqu’ils sont signés de grands maîtres que l’on redécouvre aujourd’hui à l’aune
des résultats obtenus par leurs oeuvres en salles de vente. C’est le cas de Michael
Sweerts, obscur artiste brabançon du XVIIe siècle, pourtant considéré à son
époque comme l’équivalent d’un Vermeer. A juste titre ? Il semble bien que oui. -
Luxembourg
Après une période de transformation spectaculaire du paysage artistique luxembourgeois,
ces deux dernières décennies, le semi-échec du port-franc qui n’a pas
joué le rôle moteur escompté, la raréfaction des commandes de la clientèle institutionnelle
et les faiblesses intrinsèques de la scène artistique locale composent
un paysage très contrasté. -
La vie du collectionneur
Depuis 1972, Philippe Decelle, ingénieur et plasticien, collectionne ces
jeux de lumières pris dans la matière que sont les verres opalescents.