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Jaquette Mitterrand très secret - Tome III

Mitterrand très secret - Tome III

  • magazine : Le Crapouillot
  • numero : 121 - novembre 1994
  • date : 01 novembre 1994
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • Un évadé très évasif

    Avec l'internement en Allemagne de François Mitterrand et ses tentatives - réelles ou supposées - d'évasion, on aborde une des périodes les plus troubles de l'histoire personnelle du président de la République . Jusqu'à ce
    jour, nul n'est parvenu a décrire avec précision sa captivité ni ses évasions et, une fois encore, nous nous trouvons confrontés à des thèses bien différentes.

  • Mitterrand sous la cagoule

    Dans sa notice biographique de 1945, François Mitterrand se présente comme éditeur alors qu'il n'était que directeur de la revue « Votre Beauté ». Je laisse aux historiens le soin de retrouver qui était le propriétaire de cette revue. »
    Debout à son banc de l'Assemblée, le jeune député RPR de l'llle-et-Vilaine, Alain Madelin, brandit, en prononçant ces paroles, un épais magazine en couleur sur la couverture duquel on devine une jeune femme nonchalamment étendue qui offre son dos nu à la caresse de mains expertes.

  • La blessure baladeuse du sergent Mitterrand

    Quand l'année 1938 s'achève, François Mitterrand n'a toujours pas choisi son destin. li hésite encore entre la plume du journaliste et la robe de l'avocat. C'est du moins ce que prétendent ses biographes. De même, il n'est pas parvenu à décider qui de la République ou du roi incarnait l'idéal qu'il recherche. Une seule certitude, sa conviction que les années futures entendront parler de lui. Les événements vont précipiter son choix, forcer le destin et l'obliger, pour la première fois de sa vie, à prendre position. Or, comme pour bon nombre de moments marquants dans la vie de l'actuel président de la République, son incorporation en 1938 au 23' régiment d'infanterie coloniale va connaître par la suite des versions aussi différentes que contradictoires.

  • Quand il résistait à la résistance

    En mai 1942, François Mitterrand arrive à Vichy, capitale de l'Etat français et de la collaboration. Il y restera dix-huit mois, investi de fonctions officielles précises : employé au Commissariat au reclassement des prisonniers de guerre, vice-président des comités d'entraide puis délégué au service national des étudiants dépendant du Commissariat à la Jeunesse.

  • La jeunesse de Mitterrand

    Certes ... Certes le livre de Péan sur la jeunesse du président de la République apporte un certain nombre de données, qu'il serait stupide d'ignorer ou de minimiser. Et d'abord qu'il a été le premier à obtenir de François Mitterrand plusieurs entretiens au cours desquels celui-ci a consenti à s'expliquer sur
    cette période de sa vie. Ce qu'il n'avait jamais fait avec quiconque. Dès lors,
    le dossier Mitterrand s'enrichit de nouvelles pièces.

  • La cagoule et l’Oréal

    Quand on voit le tumulte, au demeurant parfaitement, ou plutôt, odieusement hypocrite soulevé par les « révélations » sur le passé de Mitterrand, on se dit qu'il était difficile à l'intéressé d'avouer son appartenance à cette organisation, et que les « Volontaires Nationaux», c'était tout juste acceptable.

  • Balladur....et Vichy

    Interrogé à 7 sur 7, le dimanche 11 septembre, par Anne Sinclair, Balladur, de sa voix douce, n'y est pas allé par quatre chemins. Pour lui, c'est tout simple : en gagnant Londres, en appelant à la Résistance, de Gaulle avait raison à cent pour cent. Et Vichy était condamnable, du début à la fin, et de A jusqu'à Z.

    par Roland Gaucher
  • L’affaire Bousquet

    On trouvera (page 62) la fiche biographique de Pierre Bousquet, ami de Mitterrand, et principal responsable de la déportation des juifs sous !'Occupation, pour le compte du gouverneur Laval. Extraite du Whos Who (Editions 1977-1978-13e édition), elle est éloquente : Bousquet a été Conseiller technique, Secrétaire général, directeur, puis directeur général adjoint de la Banque de l'Indochine et de Suez (lndosuez). Il a été président
    du Crédit Foncier de la Nouvelle-Calédonie et de la Société des plantations réunies de l'Ouest africain, administrateur de l'Union électrique d'Outre-Mer, de la Société des caoutchoucs de l'Indochine, de la Banque française pour le commerce, de la Société financière pour la France et les pays d'Outre-Mer (Soffo), de la Banque française de l'Asie, de l'UTA. Il est Chevalier de la Légion d'Honneur, Croix de guerre 39-45.

    par Michel Roland
  • Les tartuffes

    Répétons-le ! Avant les « révélations » de Péan, l'essentiel de !'activité de « Tonton » sous !'Occupation était largement connu ; ses contacts, probables, avant-guerre avec « la Cagoule », son « évasion », fort sujette à caution, ses fonctions à Vichy, l'attribution de sa Francisque, l'identité de ses parrains, etc., etc. Oui, tout cela avait été déjà largement révélé par Le Crapouillot avant tout, dans une série de numéros, par Minute, par Henry Coston, notamment dans Lectures Françaises, par Rivarol, etc. Que ceux que nous omettons de nommer ne nous en veuillent pas.

    par Roland Gaucher

A propos du magazine

Le Crapouillot
Le Crapouillot LE CRAPOUILLOT a été créé en 1915 par Jean Galtier-Boissière, il est alors le premier journal des tranchées. Son but étant de soutenir les soldats français présents sur le Front, tout en les informant des avancées du combat, non sans une certaine ironie. La guerre terminée, le journal ne cesse néanmoins pas d'exister mais est alors considéré comme une revue culturelle et littéraire. Plusieurs auteurs de l'avant-garde y signent des articles tels que Gus Bofa ou Francis Deloisi. Très polémique car très crue dans le ton employé dans ses critiques, la revue devient alors une référence dans l'univers du spectacle. A partir des années 30, les publications deviennent plus ponctuelles et les numéros traitent de thématiques bien spécifiques assez proches de la guerre et de la politique.

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