Presse
Jaquette Numéro 169

Numéro 169

  • magazine : La tête en noir
  • numero : 169 - 2014
  • date : 11 juillet 2014
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • La chronique de Claude Mesplede : “L’affaire Battisti”

    Le 10 février 2004 à Paris, un commando du GIGN fait irruption dans la loge du concierge au n°1 de la rue Bleue. Une démonstration de force pour arrêter Cesare Battisti, ancien des « Prolétaires armés pour le communisme », groupuscule italien datant des années de plomb.

    par Claude Mesplede
  • La chronique de Michel Amelin : Sauces à l’italienne

    Maurizio de Giovanni, ancien cadre bancaire né en 1958, a remporté un concours avec son premier roman et, depuis, s’est installé dans le paysage du polar à l’italienne. Dans La Méthode du Crocodile chez 10-18, il utilise le décor de Naples, où il vit, pour suivre les méfaits d’un vieux tueur solitaire tirant une balle dans la tête de victimes soigneusement choisies. Il laisse sur la scène des mouchoirs imbibés de larmes… Étonnant comme cet auteur de thriller fait penser à Mary Higgins Clark première période. 1) un découpage au cordeau, une progression dramatique bien vue, des mini-chapitres de quatre pages avec, à chaque fois, un personnage mis en vedette (victimes en devenir, assassin, policier). 2) une linéarité un peu scolaire avec un style pauvre et une forte tendance au mélodrame qui culmine avec l’agression finale d’un bébé.

    par Michel Amelin
  • Le choix de Christophe Dupuis : Quelques pistes pour l’été

    Allez, succédons au marronnier de la presse préestivale, les conseils de lecture d’été, avec une sélection spéciale française. Vous n’aurez pas manqué les deux poids lourds que sont Marin Ledun et Hervé Le Corre, déjà vantés dans nos colonnes, nous n’y reviendrons pas, deux livres somptueux qu’il vous faut absolument lire – tout comme le reste de cette présentation éclectique.

    par Christophe Dupuis
  • ImaJn’ère 2014

    Petit compte-rendu de la sympathique manifestation organisée par ImaJn’ère et la Tête en Noir dans le cadre magnifique des Salons Curnonsky.

    par Jean-Paul Guéry
  • Martine lit dans le noir : Belle Creole, de James Lee Burke (Ed. Rivages noir)

    Où l'on retrouve Dave Robicheaux bien amoché. Blessé à la fin de son aventure précédente (L'Arc en ciel de glace, chez le même éditeur), il ne doit son salut qu'à l'intervention de son ami de toujours, son double, son alter ego, Cleve Purcell. Lequel tel Héraclès traverse le fleuve pour l'emmener loin des enfers.

    par Martine Leroy Rambaud
  • Artikel Unbekannt dissèque pour vous Route 666: Stoner Road, de Julien Heylbroeck.

    Afin de couper court tout de suite à de possibles récriminations, oui, Julien Heylbroeck est chroniqueur pour La Tête En Noir. Faut-il pour autant s’interdire d’évoquer son dernier roman ? Ben non. Parce qu’avant d’avoir été recruté par le maître d’oeuvre Jean-Paul Guéry, le loustic avait déjà été maintes fois publié. Jugez plutôt : auteur de quinze nouvelles à ce jour (Rivière Blanche, Malpertuis, ImaJnère, Les Artistes Fous Associés), il a également signé sous trois pseudonymes différents cinq formats longs pour Le Carnoplaste et TRASH Éditions, structure dont il est par ailleurs co-fondateur.

    par Artikel Unbekannt
  • Aux frontières du noir - La chronique de Julien Heylbroeck

    « Goodbye Billy » de Laurent Whale. Éditions Critic
    Fin du XIXe siècle. Fin de la glorieuse époque de la conquête de l’Ouest. Les légendes ont disparu, ou rentrent dans les rangs. Parmi elles, Billy the Kid. Qui pourrait prévoir que cent trente et un ans plus tard, le destin (funeste ?) du jeune pistolero allait déclencher un vent de panique, des enlèvements, des règlements de compte et autres exécutions discrètes par toute une cohorte de men in black ? Assurément pas Dick Benton, un ancien du FBI, qui prend son nouveau poste aux archives et s’attend à passer le reste de sa carrière à compter les mouches ou à dépoussiérer les vieux ouvrages que personne n’ouvre jamais…

    par Julien Heylbroeck
  • Le bouquiniste a lu : Billy The Kid contre le FBI.

    Laurent Whale est un alien de la littérature populaire. Sa biographie est la métaphore d'un parcours chaotique dans une débauche d'effets spéciaux. De fait, son regard sur la vie est teinté d'un second degré outrancier qui cache mal son immense sensibilité. Vous le comprendrez, j'aime beaucoup Laurent Whale – qualités et défauts compris. Présent à imaJn'ère, dont il est un invité régulier, il a charmé tous les lecteurs venus le rencontrer avec son bagout, sa générosité naturelle, sa gentillesse et son professionnalisme. Car c'est l'une des grandes qualités de l'homme : le travail – écriture, documentation, relecture et poursuivre son ouvrage ensuite en fréquentant les salons, en rencontrant inlassablement ses lecteurs avec cette énergie communicative qui lui fait vendre le, toujours trop faible, stock de livres que lui avait préparé le libraire de l’événement.

    par Jean-Hugues Villacampa
  • La page de Jean-Marc Laherrère

    Deux seconds romans américains pour les vacances. En 2007, un des premiers romans à paraître dans la « Série noire » nouveau format nous flanquait une immense claque. C’était Manhattan grand-angle de l’américain Shannon Burke. Des années plus tard, le revoilà chez Sonatine avec ce 911 tout aussi marquant. Ollie Cross s’est engagé comme ambulancier à Harlem en attendant de réussir ses examens d’entrée en médecine. Il espère… Il espère quoi d’ailleurs ? Se rendre utile, aider, apprendre. En quelques semaines sa vie bascule, ses repères se diluent et il se sent un autre.

    par Jean-Marc Laherrère
  • En bref, quelques polars et infos en bref...

    Toute oeuvre de fiction est une oeuvre d’imagination. Serait-ce donc à tort que le langage courant attribuerait le terme « imaginaire » aux seules littératures relevant de la science-fiction, du fantastique ou de la fantasy ? On pourrait arguer que ces littératures, de par leur nature même, possèdent un «degré » supplémentaire d’imagination, mais ce serait rentrer dans un débat d’étiquette stérile. L’association imaJn’ère préfère vous proposer une «littérature populaire», au sens de la créativité, de la distraction et de l’accessibilité à tous.

    par Jean-Paul Guéry
  • Du roman policier au film noir, la rubrique de Julien Védrenne

    De Laura, on connait avant tout l'éblouissante adaptation d'Otto Preminger avec Gene Tierney (Laura Hunt), Dana Andrews (Lieutenant Mark McPherson), Clifton Webb (Waldo Lydecker) et Vincent Price (Shelby Carpenter) qui débute par cette phrase légendaire des amateurs du genre : « I shall never forget the week-end Laura died. » Mais avant ce film noir du réalisateur d’origine autrichienne sorti sur les écrans en 1944, il y a un roman de Vera Caspary paru seulement un an plus tôt. Le roman et son adaptation sont intéressants ne serait-ce que parce que le second est fidèle au premier à quelques menus
    détails près. Laura Hunt, publiciste, trentenaire, est en passe de se marier avec Shelby Carpenter.

    par Julien Védrenne
  • Paul Maugendre a lu pour vous : Jan Thirion - Tout moi

    Alors que certains romanciers s'échinent à pondre des pavés, parfois indigestes, de cinq, six, sept cents pages, voire plus, s'engluant dans une histoire dont on se demande s'ils vont arriver à retomber sur leurs pieds, sans perdre en route un de leurs personnages, Jan Thirion adopte la démarche inverse. Tout est écrit en peu de mots, et il devient l'un des chantres du minimalisme. Il nous propose de déguster un trou normand salvateur entre deux plats bourratifs.

    par Paul Maugendre
  • Les (re)découvertes de Gérard Bourgerie : Le Chardonneret de Donna Tartt

    NEW YORK années 1990. Théo, quatorze ans, est un garçon heureux qui vit seul avec sa mère. Un matin, celle-ci est convoquée au collège. Sur le chemin, elle a envie de faire un détour par le METROPOLITAN MUSEUM, ne serait-ce que pour y admirer quelques Rembrandt. Théo déambule. Soudain une énorme explosion. Théo, projeté à terre, à moitié étouffé, cherche la sortie. Il rampe parmi les gravats jusqu'à un vieil homme qui appelle « Pippa, Pippa ! », puis « Ils ne doivent pas le voir » en désignant un
    morceau de carton poussiéreux. Ce carton est un tableau qui représente un minuscule oiseau jaune pâle. Le vieillard, de plus en plus faible, supplie Théo « Prends ce tableau, prends en soin. » Tant bien que mal, Théo trouve une sortie et cherche sa mère.

    par Gérard Bourgerie

A propos du magazine

La tête en noir
La tête en noir LA TETE EN NOIR s'est donné pour objectif de faire connaître au plus grand nombre l'exceptionnelle richesse de la littérature policière en proposant des critiques de romans, mais aussi des études, des interviews, des compte-rendu de festivals, des infos, etc . Destiné à l'origine aux lecteurs non connaisseurs du genre, la revue La Tête en Noir a également conquis de très nombreux passionnés de littérature policière, tant en France qu'à l'étranger. Crédibilité oblige, la Tête en Noir s'est entourée de collaborateurs reconnus qui assurent à la revue un éclectisme apprécié par les abonnés.

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