Numéro 238
- magazine : Ventilo
- numero : 238 - 2009
- date : 01 mars 2009
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Avec le Temps
Pour sa treizième édition, le seul festival marseillais d’envergure consacré à la chanson a vu les choses en grand : Abd Al Malik, Thomas Fersen, Pigalle, Emily Loizeau,
Murat… Une programmation éclectique et plus relevée qu’à l’accoutumée, dont nous nous sommes sentis proches au point de lui consacrer notre « page 4 », en vous en
présentant les grandes lignes mais aussi certains de nos coups de coeur. Qu’elle soit réaliste ou onirique, politique ou récréative, traditionnelle ou métissée, acoustique ou
branchée sur le courant alternatif, la chanson d’aujourd’hui revêt mille et un costumes que tout un chacun, quels que soient ses goûts, peut endosser. Et ça n’a rien à voir
avec une prétendue « nouvelle scène ». Elle est simplement le reflet et des personnalités multiples qui la font, en prise avec… avec leur temps. -
Ainsi soit-il
Un an après son passage à l’Espace Julien, Jean-Luc Lemoine revient répandre
la bonne parole (cynique) à Marseille. Interdit aux grenouilles de bénitier ! -
La quarantaine rugissante
Actu chargée pour Philippe Petit, boss du label Bip-Hop et infatigable défricheur
ès musiques hors-normes : un album solo, un autre avec son projet collectif, une
compilation pour le magazine anglais Wire… Mais on fête quoi au juste ? -
Jetée saupoudrée…
En résidence à l’Ecole supérieure des Beaux-Arts de
Marseille, Fabrice Lauterjung marie ses réalisations
avec celles des étudiants des studios Pictura Est et
Ouest. -
La confusion des sentiments
Le projet visant à adapter la BD traînait comme un cadeau
empoisonné sur les bureaux des majors depuis vingt ans. Et l’on
comprend pourquoi puisque, outre l’histoire particulièrement
complexe, les super héros — décrits ici comme des êtres
paumés, hésitant entre lâcheté, pessimisme nihiliste et folie —
ne correspondent en rien aux critères bien pensants propres à
Hollywood. -
Milky way
S’il fallait (encore) une preuve de la grandeur
du cinéma de Gus Van Sant, Harvey Milk en
constituerait une lumineuse. Par sa capacité
à étonner, d’abord, en passant soudainement
des rives du cinéma expérimental à celles, plus
balisées, du biopic.