Numéro 76
- magazine : L'Art Même
- numero : 76 - 2018
- date : 30 juillet 2018
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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La mélancolie
Un empreinte du temps
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Berlin Biennale 10
Conçu par Gabi Ngcobo, Nomaduma Rosa
Masilela, Serubiri Moses, Thiago de Paula
Souza et Yvette Mutumba, We don’t need another
hero confirme une fois encore la radicalité
des choix artistiques et positionnements
politiques de la Biennale de Berlin. Sans
pathos ou effet de manche, cette manifestation
à l’économie des plus modestes offre
la démonstration de sa puissance à déjouer
les attendus. Assumant une vision de l’art
contemporain comme vecteur de transformation
sociale, elle déploie pour seul arsenal
une épistémologie décoloniale et féministe
pour révéler les nouveaux régimes globalisés
de la colonialité, tout en laissant loin dernière
elle leurs rhétoriques, représentations
et figures héroïques. -
Biennale de Riga
À l'heure du changement planétaire
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Sam Stourdzé
L'ambition généreuse
- La 16e Biennale d’architecture de Venise
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Bleu
Le 25 mai 2018 vers 15:30 Roxanne Le Grelle et
les architectes de Traumnovelle ouvrent Eurotopie
dans les Giardini de Venise. Des drapeaux argentés,
ponctués d’étoiles noires, cadrent la porte.
À l’entrée, on arrache des posters du mur pour y
lire “Ici les citoyens sont libres. Ici l’Eurotopie se
construit. Ceci est votre pavillon. Ceci est votre
Europe. Bienvenue en Eurotopie”. -
L’île de Vassivière
D'après Joëlle Tuerlinckx
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Géopolitique de l’oubli
Pour la 11e édition du programme Satellite,
la commissaire Agnès Violeau propose trois
expositions regroupées sous le titre de
Novlangue, en référence à 1984 de George
Orwell. Dans le roman dystopique, l’appauvrissement
et la réorganisation infligés à la
langue facilitent la manipulation des citoyens
par le pouvoir médiatique. -
Kanal
Centre Pompidou
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Unexchangeable
Prolongeant la réflexion commencée l’année
dernière avec l’exposition Le Musée absent,
l’exposition Unexchangeable marque une
nouvelle prise de position dans un débat
entourant la question des nouveaux musées
d’art contemporain et de leur contenu, singulièrement
à Bruxelles. Disons aussitôt que
l’exposition séduit par la qualité des oeuvres,
par son argument et sa modestie. Deux principes
ont notamment présidé à la sélection
des oeuvres : toutes proviennent de collections
privées, et leur date de création les
situe autour de l’année 1989. -
En filigrane
Depuis les premiers rouleaux de papier calligraphiés
aux sculptures en céramique en passant
par les livres d’artistes et les maquettes (ou prototypes),
le travail d’EVA EVRARD n’a cessé de
s’amplifier, de se déployer dans l’espace, pour
impliquer le regardeur dans toute sa corporalité.
À l’automne prochain, la lauréate du neuvième Prix
de la Jeune Sculpture de la Fédération Wallonie-
Bruxelles investira la GNF Gallery (à Bruxelles)
avec une nouvelle proposition installative, monumentale
et immersive. -
Demeure et civilisation
Cet été, le CIAP d’Hasselt présente Le Chalet
de LAURIE CHARLES et Objects, Love and
Pattern de MARTIN BELOU. Deux expositions
personnelles qui témoignent, à leur façon,
d’une même volonté de repenser les fondements
mythologiques de l’individu contemporain,
à la fois dans son rapport à la nature
et à l’Autre. -
Eija-Liisa Ahtila
Jusqu’à la mi-septembre, le musée M de
Louvain présente une exposition de la
Finlandaise EIJA-LIISA AHTILA. Dès les
années 90, l’artiste vidéaste acquiert une
renommée internationale avec des installations
multi-écrans sur des thèmes tels l’adolescence,
le désir féminin et les troubles
mentaux. Depuis 2005, son travail se métamorphose
thématiquement parlant pour se
focaliser sur les relations entre humains
et animaux. Potentiality for Love, sa dernière
installation de grande envergure, est
sans doute la pièce la plus convaincante de
la sélection exposée ici. -
Les monuments de Beaufort
De Knokke à La Panne, Beaufort transforme la
côte belge en un vaste parc de sculptures et
d’installations à ciel ouvert. La manifestation
a, bien sûr, une dimension touristique, mais
elle est peut-être une occasion de ne pas
bronzer (ou pédaler) idiot. L’édition 2018 rassemble
dix-neuf artistes et autant d’oeuvres
parmi lesquelles sept sont acquises par les
communes qui s’engagent à les entretenir a
minima sur une période décennale1. -
Mai 68
Quel héritage ?