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Jaquette Panique

Panique

  • magazine : Sens-dessous
  • numero : 15 - 2015
  • date : 01 mars 2015
  • catégorie : Jeunesse

Sommaire

  • L’ambiguïté sociale des paniques morales

    Le concept de panique morale est l’un des plus ambigus
    du vocabulaire sociologique. En premier lieu
    parce qu’il paraît implicitement disqualifier,
    voire condamner, les réalités qu’il désigne. Le
    terme de « panique » suggère un phénomène marqué
    par l’irrationalité et suppose que ceux qui y
    sont soumis connaissent ponctuellement une forme
    de régression mentale, tandis que l’adjectif « morale
    » prête le flanc au soupçon de moralisme : c’est
    en référence à une conception rigide ou puritaine
    de l’ordre social que se répandrait la panique. Ensuite,
    parce que les interprétations sociologiques des
    phénomènes désignés comme paniques morales recèlent
    fréquemment une ambiguïté quant au statut
    des individus qui y sont sujets.

    par Lilian Mathieu
  • La panique morale

    Au cœur des politiques publiques de
    la prostitution

    par Laurent Mélito
  • Panique à l’origine ou : de la mort sans limite

    Pas d’auto-engendrement du sujet, mais une histoire
    relationnelle : en amont du sujet, il n’y a rien,
    sinon l’autre. Par sujet, nous entendons l’être auquel
    incombe la tâche de se rendre conscient dans le
    projet même de vivre, sur fond de la béance originaire
    qui radicalise la finitude de son surgissement
    dans le monde, et ce à partir de la nécessaire relation
    dynamique du langage et du désir. Le sujet
    n’étant substance en aucun sens (pas de subsistance
    par soi), foyer agi de ses affects et de ses représentations,
    effet du désir de l’autre et de son propre désir,
    il dépend dans son élaboration du jeu dialectique de
    ses propres conditions : il est à la merci de l’autre,
    son premier état est d’être exposé.

    par Christophe Meignant
  • Le mutisme sélectif chez l’enfant

    Entretien avec le professeur
    Emmanuel de Becker

    par Nadia Taïbi
  • €“Tolérance zéro ”

    La République en état de
    panique.

    par Nadia Taïbi
  • Panique sur le marché.

    On se souvient de la photographie de Cartier-Bresson
    prise à Shanghaï, en 1949 : à l’approche des
    troupes communistes, une foule d’hommes en costumes
    occidentaux fait le siège d’une banque,
    criant, gesticulant, pressés les uns sur les autres, espérant
    encore récupérer leur avoir. Autre cliché
    connu, ces foules argentines mettant le feu aux
    agences bancaires de Buenos Aires, à la fin de l’année
    2001, en plein effondrement de ces banques
    elles-mêmes, et plus généralement de l’économie du
    pays.

    par Jérôme Sgard
  • Paniques collectives

    La panique est définie comme « terreur soudaine »
    ou « terreur extrême et soudaine, souvent collective,
    devant un danger réel ou seulement possible ». La
    terreur, du latin terrere faire trembler, est une
    crainte violente que l’on ressent en raison d’un objet
    d’épouvante, une peur violente qui peut paralyser
    le corps et l’esprit – on la rencontre dans les expressions
    : « panique sidérante » ou « être glacé
    d’épouvante ». L’épouvante, elle, est une terreur
    profonde et soudaine provoquée par « quelque
    chose » d’inattendu et jugé très dangereux.

    par Odette Barbero
  • La conquête du Mexique

    Entre la panique et l’audace.

    par Vincent Grégoire
  • Entretien avec Fernando Arrabal

    Le Mouvement Panique

    par Vincent Grégoire
  • Panic in the movies

    Ou deux ou trois formes de la panique
    dans le cinéma apocalyptique.

    par Hugo Clémot

A propos du magazine

Sens-dessous
Sens-dessous SENS-DESSOUS sollicite les acteurs de la vie intellectuelle, universitaire associative ou politique dans les domaines dits « des sciences humaines », de la philosophie jusqu’à l’esthétique. Elle a pour ambition de faire émerger– à travers des réflexions théoriques, des points de vue singuliers, entretiens ou témoignages à propos de l’actualité – ce que nous appelons le « dessous ». Le « dessous » définit la complexité des expériences intellectuelles ou existentielles vécues, régulièrement évacuée par les discours consensuels ou la recherche d’une vérité d’un seul tenant.

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