Philippe Talbot
- magazine : Opéra Magazine
- numero : 168 - 2021
- date : 12 janvier 2021
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Philippe Talbot
Après un Almaviva
d’Il barbiere di Siviglia aussi charmeur que percutant,
en ouverture de saison de l’Opéra Orchestre National Montpellier, le ténor français a une actualité brillante, en ce début d’année 2021, malgré l’annulation, le 7 décembre dernier, des représentations du Domino noir d’Auber, prévues à Lausanne, à partir du 24 janvier, qui devaient marquer ses débuts dans le rôle d’Horace de Massaréna. Pour l’instant, Pâris dans
La Belle Hélène, à la Salle Favart, le 1er mars, est maintenu, dans la mise en scène de Michel Fau, face
à Marie-Nicole Lemieux
en reine de Sparte. Ainsi
que Gonzalve dans L’Heure espagnole, avec François- Xavier Roth à la baguette, pour l’Atelier Lyrique de Tourcoing, le 19 mars. -
Lamia Beuque
Le 10 janvier, à Nevers, la mezzo française incarnera Angelina dans la nouvelle production
de La Cenerentola montée par Opéra Éclaté, qui tournera ensuite dans différentes salles. Parallèlement, elle poursuit, au disque, son exploration des mélodies russes de Pauline Viardot. -
Alexander York
Le 20 janvier, si la situation sanitaire le permet, le baryton américain sera l’une des étoiles du traditionnel gala avec orchestre de l’Académie de l’Opéra National de Paris, au Palais Garnier. En attendant The Rape of Lucretia, à partir du 14 mai, au Théâtre des Bouffes-du-Nord.
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Frédégonde opéra à six mains
Sauf report ou transformation du projet, pour cause de pandémie, Dortmund ressuscitera, le 16 janvier prochain, l’un des titres les plus mystérieux de la production de Camille Saint-Saëns, dont on célèbre, en 2021, le centenaire de la disparition. L’auteur de Samson et Dalila n’a, en effet, écrit que les deux derniers actes de Frédégonde, laissée inachevée à la mort d’Ernest Guiraud, musicien surtout connu pour avoir ajouté des récitatifs chantés à Carmen et complété l’orchestration des Contes d’Hoffmann. On attend avec impatience de savoir à quoi ressemble ce « drame lyrique », créé à l’Opéra de Paris, le 16 décembre 1895. D’autant plus qu’un troisième compositeur y a imprimé sa griffe : Paul Dukas, qui a orchestré, à la demande de Saint-Saëns, les trois premiers actes de Guiraud !
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Marino Faliero
Donizetti
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Le Prince et le Panthéon
En lisant, en écoutant...