Presse
Jaquette Re-penser la sculpture ?

Re-penser la sculpture ?

  • magazine : Espace
  • numero : 108 - octobre 2014
  • date : 22 octobre 2014
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • La sculpture, vous dites ?

    Repenser la sculpture ? La question s’adresse à nous, évidemment, à ceux qui réfléchissent sur l’art. La pensée est un peu comme les pompiers, elle arrive toujours en retard : elle tente de suivre les transformations du réel, ses bouleversements. Lorsqu’elle se rend compte que quelque chose ne colle plus, elle tend à souhaiter réinventer le réel, alors qu’au fond, c’est elle-même qu’elle réinvente dans l’espoir de lui correspondre. Heureusement, d’ailleurs. Rien de pire qu’une posture paternaliste qui entendrait offrir des prescriptions, des manières de faire. Si la critique et l’histoire de l’art doivent repenser la sculpture, c’est qu’elle s’est transformée. Cette métamorphose est intéressante, car elle souligne désormais la fragilité du terme même de « sculpture » pour décrire certaines des créations contemporaines les plus fortes.

    par Maxime Coulombe
  • L’homme et la machine dans la sculpture comme dans la guerre

    L’histoire de chaque forme artistique comporte des époques critiques, où elle tend à produire des effets qui ne pourront être obtenus sans effort qu’après modification du niveau technique, c’est-à-dire par une nouvelle forme artistique. C’est pourquoi les extravagances et les outrances qui se manifestent surtout aux époques de prétendue décadence naissent en réalité de ce qui constitue au coeur de l’art le centre des forces historiques le plus riche. — Walter Benjamin (1939)

    par Marie-Hélène Leblanc
  • L’espace métaphorique : un entretien avec James Nizam

    Un des traits distinctifs de votre travail est votre manière de questionner la notion de sculptural (ou d’architectural) en termes à la fois conceptuels et formels. Compte tenu du thème du présent numéro, soit « re-penser la sculpture », j’aimerais commencer en vous invitant à parler de la relation qu’entretiennent vos images avec le sculptural.
     

    par Peter Dubé
  • L’espace qui reste : un entretien avec Guillaume La Brie

    Dans un entretien antérieur, vous présentez votre pratique comme étant de l’ordre de la sculpture ; toutefois, dans votre plus récente exposition intitulée L’espace qui reste, le spectateur s’étonne de voir, dans l’espace principal de la Galerie, la charpente de trois murs avec, sur l’un d’eux, une accumulation de cadres symbolisant l’arrière de tableaux d’artistes peintres. Qu’est-ce qui fait que le spectateur devrait se trouver dans cette exposition en face d’un travail lié à la sculpture ?

    par André-Louis Paré
  • Le paysage sonore comme matière

    L’art public est généralement associé aux arts visuels. On pense spontanément aux nombreuses sculptures qui habitent nos parcs et nos bâtiments publics grâce à l’application de la Politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement du gouvernement du Québec. On pense également à la photographie. Pendant plusieurs années, dans le cadre de son projet Plan large, l’organisme Quartier éphémère a investi des panneaux publicitaires inoccupés pour y présenter des oeuvres de photographes contemporains. La charge émotive générée par l’affrontement entre les chiens de Sélection naturelle (2005), de Carlos et Jason Sanchez, a dû surprendre plus d’un automobiliste entrant à Montréal par l’autoroute Bonaventure à l’automne 2006. Néanmoins, l’art public, ou faudrait-il davantage parler d’art dans l’espace public pour éviter le carcan d’une définition trop institutionnelle, peut se manifester sous mille et une formes. Dans cette chronique, ma collègue Aseman Sabet a déjà évoqué le riche potentiel de l’art performatif et éphémère pour stimuler l’innovation dans la pratique de l’art public. Ce texte propose, pour sa part, une réflexion sur la matière sonore. Appréhender la création dans l’espace public par le son ne pourrait-il pas contribuer à renouveler le regard que nous posons sur la ville et contribuer à enrichir le langage de l’art public ?

    par Josianne Poirier
  • Derya Akay: Material Hangings, Hangouts par Rupert Nuttle
  • La sculpture, au risque des possibles

    Ce deuxième volet du dossier Re-penser la sculpture? poursuit une réflexion amorcée dans le numéro 107 sur le devenir de la sculpture aujourd’hui, notamment chez les artistes de la jeune génération. Dans la publication du printemps-été 2014, il était question des différents aspects de la sculpture, du moment que ceux-ci s’exposent dans ce qu’il est convenu d’appeler, après Rosalind Krauss, son « champ élargi ».

    par André-Louis Paré
  • Monoceros: of the Earth, for the Stars

    Since 2003, following the recommendations of a multi-levelled, multi-bureaucracy, multi-year study (too many cooks, too many spoons), the city of Toronto has implemented the Percent for Public Art Program – the goal of the program being to compel new private sector buildings to spend a minimum of 1% of their gross construction costs on the commission of new public art.

    par RM Vaughan
  • If You Are So Smart, Why Ain’t You Rich?

    Exposition collective parallèle à la 5e Biennale de Marrakech, « If You Are So Smart, Why Ain’t You Rich? » envisageait, comme le titre le suggère d’emblée, la divergence croissante entre la nébuleuse notion d’un savoir quantifiable (concernant autant sa production que sa dissémination) et la perte individuelle de la valeur économique au sein d’une prétendue économie mondiale du savoir.

    par Hili Perlson
  • Sayeh Sarfaraz. Observer les systèmes

    Connue pour son utilisation de figurines LEGO dans la composition de multiples reconstitutions évoquant des événements politiques survenus au Moyen-Orient, l’artiste d’origine iranienne Sayeh Sarfaraz s’attache à témoigner des abus du pouvoir sous les dictatures et les conséquences négatives sur la population, victime de répression et
    de torture.

    par Manon Tourigny
  • Chantier Libre 4

    Les Ateliers Jean-Brillant ont présenté la 4e édition de Chantier Libre du 11 au 23 mars 2014. Le projet s’affiche comme un terrain d’expérimentation où les artistes ont été invités à investir les lieux et, pour certains, à créer de nouvelles œuvres sur place. L’exposition s’articule sous la bannière de la « sculpture », retenue pour cette édition, mais ne parvient pas à elle seule à offrir un cadrage critique suffisant.

    par Claire Moeder
  • Mike Nelson. Amnesiac Hide

    Occupant presque au maximum de sa capacité les différentes galeries du Power Plant, les installations de Mike Nelson, présentées dans le cadre de l’exposition Amnesiac Hide, suggèrent l’idée d’un périple en pleine nature. Pour les visiteurs qui entrent dans la galerie, certains indices pointent en ce sens; un sac de couchage au sol qu’on croise dès l’arrivée (Untitled (Intimate Sculpture for a Public Space) (2013)) ou de vieilles remorques stagnant dans un camping.

    par Eunice Bélidor
  • Hua JIN: Conversing in the Passing of Time

    Artistic depictions of mountains usually conjure visions of enormity. However, Chinese artist Hua Jin privileges the small over the sublime in her solo exhibition of two vividly contrasting, mixed-media mountain landscapes, Conversing in the Passing of Time, at Concordia University’s FOFA (Faculty of Fine Arts) Gallery, dedicated to artworks by university students and faculty. Jin constructs intricate topographies that “create a mind-landscape” to explore temporality.

    par Tai van Toorn
  • Mladen Stilinović Nothing Gained with Dice

    Issu de la mouvance conceptuelle yougoslave dans laquelle il a joué un rôle de premier plan dès les années 70, Mladen Stilinović, né à Belgrade en 1947 et vivant à Zagreb, est un artiste majeur de sa génération. Alors qu’en 2010 il présentait à e-flux ses multiples livres d’artiste dans la minuscule galerie de Essex Street, sa deuxième exposition individuelle à New York, dans les nouveaux locaux du Lower East Side, est l’occasion pour le milieu artistique new-yorkais de découvrir l’œuvre de Stilinović dans sa diversité.

    par Ariane Daoust
  • En venir à une conclusion : Le troisième acte de la trilogie de Sarah Pierce

    Après avoir présenté ses deux premiers chapitres au Walter Phillips Gallery de Banff, au début de l’année, et chez Mercer Union à Toronto, au printemps, Sarah Pierce a amorcé le troisième et ultime acte de sa trilogie à la galerie d’art contemporain SBC au printemps 2014.

    par Anaïs Castro
  • Aux arts, citoyens !

    Portée par « sa pertinence face à l’actualité et l’aspect innovateur de son approche », Vicky Chainey Gagnon était la commissaire invitée par l’équipe de la Manif pour la dernière biennale d’arts visuels de Québec. Une édition pensée au plus proche de ses préoccupations. La nouvelle directrice et conservatrice en chef de la galerie The Rooms (Terre-Neuve) a choisi d’y interroger la façon dont l’art peut générer et nourrir un dialogue de résistance autour des enjeux économiques, écologiques et sociaux, poussant la réflexion jusqu’à encourager la nécessité de son changement d’échelle, d’optique et de moyens.

    par Chloé Grondeau

A propos du magazine

Espace
Espace ESPACE art actuel présente et analyse les pratiques artistiques du domaine de la sculpture, de l’installation ou de toute autre forme d’art associée à la spatialité. Ses dossiers thématiques soulèvent divers enjeux esthétiques, politiques ou philosophiques. ESPACE s’avère un outil de réflexion et de compréhension indispensable pour qui veut se familiariser avec la situation de l’art au sein d’un univers culturel en pleine mutation. Ses chroniques, notamment «Art public et pratiques urbaines», ses entretiens, ses comptes rendus d’exposition et de livres, offrent aux lecteurs de multiples perspectives sur la spécificité de l’art actuel. Avec une mise en page soignée et des textes accessibles, mais rigoureux, la revue est majoritairement bilingue (Français et Anglais) et se veut l’unique revue favorisant les pratiques artistiques ayant pour enjeux la notion d’espace.

Dans la même catégorie