Un théâtre toujours très politique
- magazine : La Terrasse
- numero : 237 - novembre 2015
- date : 19 novembre 2015
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Vu du pont
Ivo van Hove crée la version
française de sa mise en scène
de Vu du pont. Entre colère
et érotisme, défit et dépit, les
passions s’exacerbent jusqu’à
un point d’incandescence
éblouissant. -
Macbeth
Créé au Théâtre sortieOuest à Béziers, en janvier 2014, Macbeth (The
Notes) poursuit sa route au Théâtre des Bouffes du Nord. Seul sur scène,
le comédien David Ayala tourne autour de Macbeth de façon burlesque.
Sous la direction de Dan Jemmett. -
Le poète aveugle
Acéré, féroce, drôle, le théâtre de Jan Lauwers prend la vie à bras le
corps. Cette fois, il revient sur notre passé pour mieux éclairer notre
avenir. Un grand moment, d’une intensité sans pareille. -
Iris
Cofondatrice du Collectif Le T.O.C.,
Mirabelle Rousseau adapte à
la scène un roman inachevé de
Jean-Patrick Manchette. Traversée
par des extraits du journal de
l’écrivain et des documents
d’archives des années 1980, cette
version théâtrale d’Iris rejoint une
« dramaturgie de fragments ». -
M’appelle Mohamed Ali
Sous la direction de Jean Hamado Tiemtoré, le comédien burkinabé Etienne
Minoungou interprète M’appelle Mohamed Ali de Dieudonné Niangouna. De
l’univers de la boxe à la réflexion politique, ce monologue de résistance
interroge les rapports entre l’Occident et le Continent africain. -
Bella figura
Répondant à une commande de Thomas Ostermeier, Yasmina Reza a écrit
Bella Figura*. Une pièce aujourd’hui mise en scène par le codirecteur
artistique de la Schaubühne de Berlin : avec Nina Hoss, Mark Waschke,
Stephanie Eidt, Renato Schuch et Lore Stefanek. -
Le retour au désert
Fidèle à sa vision d’un théâtre ancré dans notre société, le directeur
de la Comédie de Saint-Etienne met en scène Le retour au désert de
Bernard-Marie Koltès. Une façon de mettre la France d’aujourd’hui face
à elle-même, en questionnant son rapport à l’étranger. -
Marie-José Malis
Pour sa deuxième création à La Commune, dont elle a fait une maison
inventive et vivace, Marie-José Malis choisit La Volupté de l’honneur,
de Pirandello, et examine les conséquences de l’exigence de vertu et
de vérité. -
Aurélie van den Daele
Aurélie Van Den Daele, artiste associée au Théâtre de l’Aquarium, nous
entraîne dans la saga de Tony Kushner, Angels in America : une traversée
des années 80 où le sida surgit au coeur de l’Amérique reaganienne,
entre libéralisme déchaîné et retour de la morale. Prélude des mutations
de l’Occident qui s’épanouissent aujourd’hui ? -
Adel Hakim
Pour la première fois, Adel Hakim met en scène une pièce de Marivaux.
Il a choisi La Double Inconstance pour parler de la jeunesse d’aujourd’hui
et des rapports pervers entre amour, pouvoir et argent. -
Il n’est pas encore minuit
Toujours plus nombreux, toujours plus haut, toujours plus risqué : une
surenchère qui sonne juste et qui porte loin les mille et une façons
d’habiter le collectif. La compagnie XY se révèle une nouvelle fois dans
l’exercice périlleux du vivre ensemble. -
Jacques Allaire
Après sa création à Castelnaudary, l’adaptation théâtrale du roman
d’Alain Julien Rudefoucauld signée par Jacques Allaire sera présentée
à la Scène nationale de Sète et du Bassin de Thau. Une réflexion sur
l’adolescence. -
Laurent Chetouane
À partir du Théâtre de marionnettes d’Heinrich von Kleist, Laurent
Chetouane crée Considering /Accumulations, une méditation sur la danse
portée par Raphaëlle Delaunay et Mikael Marklund. -
La belle au bois dormant
Ludique, truffée de bonnes idées, sachant concilier le langage du conte
et la culture d’aujourd’hui, La Belle au bois dormant de Béatrice Massin
est un petit bijou chorégraphique. -
Christophe Grapperon
On dit souvent d’Hervé (1825-1892), de son vrai nom Louis-
Auguste-Florimond, qu’il fut le véritable inventeur de l’opérette,
avant Offenbach et ses grands succès. Longtemps restées dans
l’ombre, la personnalité et l’oeuvre de ce compositeur « toqué »
sont en passe de connaître une réhabilitation salutaire. Portée
par le Palazzetto Bru Zane, le Centre de musique romantique
française installé à Venise, la Compagnie Les Brigands crée une
nouvelle production des Chevaliers de la Table ronde (1866),
dans une version sur mesure pour douze chanteurs et douze
instrumentistes : Thibault Perrine en signe l’orchestration,
Christophe Grapperon la direction musicale et Pierre-André
Weitz la mise en scène.