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Jaquette Valère Novarina

Valère Novarina

  • magazine : Europe
  • numero : 880 - 2002
  • date : 01 août 2002
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • L’atelier du doute

    Entretien avec Pascal Omhovère

    par Jean-Marie Thomasseau
  • Perspectives pratiques de Valère Novarina par Romaric Daurier
  • L’atelier volant ou le théatre de l’origine

    Entretien avec Jean-Pierre Sarrazac

    par Céline Hersant
  • La dramaturgie spirituelle de Valère Novarina

    Louis de Funès : une figure de la sainteté comique

    par Christine Ramat
  • Petit débat avec la lutte des morts

    Pendant que s’écrivent les cinq premières versions de La Lutte des morts, Novarina consigne ses impressions et ses directives de travail dans un carnet qui, rédigé de juillet 1973 à décembre 1974,
    sera publié sous le titre Le Drame dans la langue française.

    par Marion Chénetier
  • Une crucifixion comique

    Entretien avec Claude Merlin : Acteur, on a pu le voir dans des spectacles du Théâtre du Soleil,
    puis de Catherine Dasté, de Claude Régy, de Tadeusz Kantor, de Bruno Bayen, du Théâtre du Campagnol, de Philippe Adrien, de Marcel Maréchal... Il a mis en scène Tchekhov, Apollinaire, Elytis, Pessoa, Maurice Fourré, Pascal Mainard et s’est beaucoup consacré depuis quelques années à l’oeuvre de Valère Novarina en jouant sous la direction de l’auteur ou celle de Claude Buchvald : Le Repas, La Chair de l’homme, L’Avant-dernier des hommes, L’Opérette imaginaire.

    par Jean-Marie Thomasseau
  • L’impératif nominatoire

    L’admiration est grande à la lecture de Novarina — et plus encore à la vue du spectacle.

    par Jean-Luc Steinmetz
  • La pantalonnade de Novarina

    Soit quatre extraits d’interminables monologues loufoques :

    par Pierre Jourde
  • La caverne des anthropoglyphes

    « Ne pas montrer ce qui est dit » : c’est en ces termes qu’Antoine Vitez, dans un entretien avec Émile Copfermann paru en 1974, définissait le travail du metteur en scène, en précisant ...

    par Didier Plassard
  • L’anima(l) ou la kénose de Dieu

    Cet après-midi de 1875, Notre-Dame de Paris attendait
    frémissante la treizième conférence de carême du Révérend Père Jacques-Marie Louis Monsabré, de l’ordre des frères prêcheurs.

    par Jean-Marie Pradier
  • Le grand livre de Jean

    En évoquant l’oeuvre de Valère Novarina, comment ne pas être saisi par son orgie formelle, comment ne pas s’attacher à cette aventure de la parole qui se situerait dans la mouvance de Tel Quel ou de TXT ? Cité par Robert Sabatier, Gérard-Georges Lemaire a vu
    dans Le Babil des classes dangereuses un chef-d’oeuvre du baroque contemporain.

    par André Depraz
  • Le langage dcomme cosmogonie

    L’oeuvre de Valère Novarina est entièrement résorbée dans la phoné, c’est ce qui frappe immédiatement. Elle présente en effet perpétuellement une structure théâtrale. Une rafale de noms donnés pour propres (ils comportent une majuscule initiale) dégoise
    semble-t-il éternellement à tue-tête.

    par Philippe Di Méo
  • Novarina vers Freud

    Au bord du fleuve fécond de l’oeuvre novarinienne, un petit caillou brille et nous attire : La lumière

    par Jacqueline Schwarz-Guyader
  • Au gré du souffle

    Entretien avec Roséliane Goldstein

    par Jean-Marie Thomasseau
  • Une voix de plein air

    Entretien avec avec Claude Buchvald

    par Jean-Marie Thomasseau
  • Le jardiniste

    Entretien avec Philippe Marioge

    par Jean-Marie Thomasseau
  • Valère ou voyage dans le cristal

    L’oeuvre de Valère Novarina relègue les catégories génériques au magasin des accessoires. Face à une langue désarticulée, une fable inexistante et un refus de la linéarité de l’intrigue, la critique
    littéraire ne peut que constater l’obsolescence de ses outils d’analyse.

    par Roxane Martin
  • L’origine rouge, un sacrifice comique

    L’Origine rouge, par un de ces renversements paradoxaux dont l’oeuvre est abondamment traversée, est un aboutissement, une pièce extrême ou pour le moins une pièce « extrêmement » aboutie quant à
    l’objectif de l’oeuvre tel qu’il s’exprimait dès les premiers éléments de théorisation, quand Valère Novarina se déclarait investi d’une mission, soumis à un impératif qui ne pouvait s’accomplir qu’au prix d’un sacrifice : « Il fallait que quelqu’un se dévoue. 1 »

    par Annie Gay
  • Valère Novarina

    L’homme hors de lui

    par Jean-Marie Thomasseau
  • Poète de croatie

    Vesna PARUN, Andjelko VULETIÃ, Petar GUDELJ, Danijel DRAGOJEVIÃ,
    Zvonimir MRKONJIÃ, Nikica PETRAK, Boris MARUNA, Zvonko MAKOVIÃ,
    Jozefina DAUTBEGOVIÃ, Mile PEÐORDA, Drago ÐTAMBUK, Draþen KATUNARIÃ.

  • Cahier de création

    La terrasse, requiem - Rafael José DIAZ
    Franchises - Gabrielle ALTHEN
    Un ciel d’autrefois - Max ALHAU
    Retournement des lieux - François MIGEOT
    Parti pris des êtres - Esther ORNER
    Le propriétaire - Porfiro MAMANI MACEDO
    En adieu à Klaus Schlesinger - Adolf ENDLER
    La vie en hiver - Klaus SCHLESINGER

  • Paul Éluard - Notes pour un cinquantenaire

    Paul Éluard est mort le 18 novembre 1952. Ce poète si proche de nous, et notamment d’Europe — dont il fut membre du Comité —, paraît bien curieusement délaissé, cinquante ans plus tard.

    par Daniel Bergez
  • D’Iran et d’Afghanistan, Mahmoud Dowlatabadi, Atiq Rahimi

    Après avoir lu d’un trait ces Cinq histoires cruelles de l’écrivain iranien Mahmoud Dowlatabadi — dont Michèle Brognetti nous donne une version, me semble-t-il, très remarquable — je songeais une fois de plus à la prédiction de Victor Hugo dans sa préface des Orientales : « L’Orient, soit comme image, soit comme pensée, est devenu pour les intelligences autant que pour les imaginations une sorte de préoccupation générale... Nous verrons de grandes choses. La vieille barbarie asiatique n’est peut-être pas aussi dépourvue d’hommes supérieurs que notre civilisation le veut croire... »

    par Pierre Gamarra
  • L’énigme de la merveille et de la douleur mêlées

    Dans la collection « Les analectes » des éditions Obsidiane et Le Temps qu’il fait, Marie-Claire Bancquart publie Rituel d’emportement. C’est un livre-somme, un livre-bilan, dans le voisinage de
    poètes admirés, Michaux, Frénaud, et qui les déborde pour atteindre à un ton décidément très personnel.

    par Lionel Ray
  • Le théatre du monomogue

    En cette fin de saison 2001-2002 se sont multipliés sur scène les monologues. Certains sont des créations, mais la plupart sont des reprises. Ce n’est pas en juin que les théâtres de ville vont afficher de nouveaux spectacles aux grands investissements, leur fermeture estivale est proche. Si on en a encore à l’affiche qui marchent, les jouer jusqu’à la fin du mois. Au-delà j’en vois peu perdurer, au moins dans le secteur public. À Paris, on ferme, mais pour occuper un petit vide avant cela, risquer un monologue. Que ce soit donc l’occasion d’examiner ce qu’il en est de ce moyen d’expression théâtrale.

    par Raymonde Temkine
  • Le cinéma - Visages contemporains de Faust

    Fausto 5.0 est un film intrigant, une variante cinématographique d’un projet d’abord actualisé sous forme de pièce de théâtre par la troupe catalane Fura dels Baus, à laquelle appartiennent Alex Ollé et Carlos Padrissa (Fausto Version 3.0) puis par un opéra (La Condenación de Fausto). Les deux hommes s’adjoignent le concours du cinéaste et vidéaste d’avant-garde Isidro Ortiz avec lequel ils conçoivent une version cinématographique qui doit offrir « une approche plus réelle du mythe ».

    par Raphaël Bassan
  • La musique - De Stockholm à Vérone et retour à Paris

    Dans cette ville où, après de longs hivers, l’été éclate avec une telle profusion, on est frappé par la richesse de l’activité culturelle qui se poursuit sans défaillance au milieu des neiges, comme sous le plus chaud soleil.

    par Béatrice Didier
  • Les arts - les années libertaires de František Kupka

    Né en Bohême orientale en 1871, František Kupka fut au début du siècle dernier l’un des pionniers de l’art non-figuratif, avec Kandinsky, Malevitch et Mondrian.

    par Jean-Baptiste Para

A propos du magazine

Europe
Europe La revue EUROPE a été fondée par Romain Rolland René Arcos, l'un de ses premiers animateurs parmi lesquels on compte Jean Guéhenno et Jean Cassou, expliquait ainsi le choix du titre : "Nous disons aujourd'hui Europe parce que notre vaste presqu'île, entre l'Orient et le Nouveau Monde, est le carrefour où se rejoignent les civilisations. Mais c'est à tous les peuples que nous nous adressons [...] dans l'espoir d'aider à dissiper les tragiques malentendus qui divisent actuellement les hommes". Jusqu'en 1939 où elle est suspendue à l'annonce de la signature du Pacte germano-soviétique, elle suit la route des communistes dans le combat anti-fasciste. À partir des années cinquante, Europe paraît sous la forme de numéros spéciaux et devient une revue littéraire de référence. La revue Europe a publié les textes d'auteurs aussi divers que Aragon, Jean-Richard Bloch, Céline, Emile Danoën, Jean Giono, Panaït Istrati, Tagore, Tristan Tzara...

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