64 sorties qui ont titillé l’adrénomètre en 2017
- magazine : Terreurvision
- numero : 5 - 2018
- date : 17 janvier 2018
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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TALES OF HALLOWEEN
Pendant une nuit d'Halloween, une petite ville américaine
est envahie de goules, de tueurs en série et d'extraterrestres...
Pourtant monnaie courante aux États-Unis, les films à sketches
peinent à trouver leur chemin vers nos verts pâturages francophones.
Tout espoir n’est cependant pas perdu puisqu’en
complément de sorties DVD confidentielles, la VOD recèle de nombreuses
pépites du calibre des V/H/S, The ABCs of Death ou encore A
Christmas Horror Story. À cette liste vient désormais s’ajouter Tales
of Halloween. -
UNDER THE SHADOW
Téhéran, 1988. Alors que son mari est appelé au front durant
la guerre entre l'Iran et l'Irak, Shideh se retrouve seule
avec sa fille, Dorsa. Mais bien vite celle-ci commence à adopter
un comportement troublant et Shideh se demande si sa
fille n'est pas possédée par un esprit...
D'abord projeté au festival du film de Sundance de 2016 et
désormais récompensé du prix du jury au festival du film
fantastique de Gérardmer 2017, Under the Shadow jouit d’un
accueil critique assez élogieux. Qualifiée comme le successeur de Dark
Water, cette production entièrement tournée en persan est-elle à la
hauteur de sa réputation ? -
HOWL
Dans un train de banlieue londonienne, à la tombée de la
nuit, le voyage se transforme en cauchemar lorsqu’un jeune
contrôleur et un groupe de voyageurs doivent lutter à mort
contre une créature maléfique et terrifiante…
En omettant le dernier volet de la saga Underworld et Late
Phases sorti en 2016 sur Netflix, il faut admettre que la période
est un peu creuse en matière de productions lycanthropes.
Sous-genre un brin démodé, le film de loup-garou n’est que très rarement
remis au goût du jour. C’est pourtant ce que propose Howl, une
série B britannique peu originale, mais ayant
le mérite de ne souffrir d’aucune longueur. -
RESIDENT EVIL 7: BIOHAZARD
À la suite d'un mystérieux message qu'il a reçu de Mia, son
épouse disparue depuis 3 ans, Ethan débarque dans une
sinistre plantation au fin fond de la Louisiane. Là, en prise avec la famille Baker qui cherche à le tuer, il devra rassembler les indices et découvrir la vérité inavouable de ce lieu pour parvenir à sauver sa peau, et peut-être celle de Mia...
La saga vidéoludique Resident Evil s'offre un retour en grâce auprès des fans de la première heure avec une expérience de jeu nouvelle, mais qui n'a jamais été aussi proche de l'esprit de l’oeuvre originelle dont elle s'était désolidarisée au fil du temps. Il était donc impossible de passer sous silence la sortie évènement de ce septième
opus qui renoue enfin avec l'épouvante pure et se démarque du reste de la franchise en évitant habilement de trop s’y référer, du moins jusqu'à son dernier tiers. -
RESIDENT EVIL : CHAPITRE FINAL
Alice, seule rescapée de la bataille de Washington contre les zombies, est contactée par la Reine Rouge. Elle la convainc de retourner à l’endroit où le cauchemar a débuté : le Hive à Raccoon City. Umbrella Corporation y a regroupé ses forces pour mener un assaut final contre les survivants de l’apocalypse. C'est aussi ici qu'Alice pourra obtenir l'antidote qui détruira le virus T…
Qui l'aurait cru ? Après nous avoir offert une saga globalement moyenne voire pire au fil des épisodes, Paul W.S. Anderson revient à la charge avec un ultime chapitre, du moins annoncé comme tel, dont on n'attendait pas grand-chose. Souvent, dans ce cas de figure, on finit par être surpris. Resident Evil : Chapitre final ne déroge pas à la règle... -
LA MAISON DE LA MORT
Surpris par un orage et une pluie diluvienne, des voyageurs
égarés trouvent refuge dans une demeure lugubre, appartenant
à l’étrange famille Femm. Ils y rencontrent
d’inquiétants personnages : Horace, le blafard maître de
maison, sa soeur Rebecca, sourde et religieuse obsessionnelle,
ou encore Morgan, le domestique défiguré et muet,
sujet à des crises de violence lorsqu’il boit. L'atmosphère est lourde et menaçante, et la nuit s’annonce longue…
Avec La Maison de la mort, également connu sous le titre Une
soirée étrange, James Whale sera l'un des premiers cinéastes à
introduire le thème de la maison "maudite" voire "hantée" sur
le grand écran.