Air
- magazine : Le Bonbon Nuit
- numero : 18 - 2012
- date : 01 février 2012
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Air : Objectif Lune
C’est dans son élégant studio bellevillois que nous reçoit le duo de gentlemen versaillais, après une rapide visite de ces lieux cuivrés. D’étranges petites machines musicales à touches, à boutons, de tous âges attendent là d’être réemployées, détournées
de leur destin muséal. Air revient le 6 février avec Le Voyage dans la Lune, disque cosmique et bande originale du classique de Georges Méliès. -
Lana del Rey
La néo-lolita sort enfin son premier album après six mois de hype enflant plus vite que sa moue. Dix gossips à ressortir dans les dîners pour ne pas avoir l’air bouche bée quand tout le monde aura son nom sur les lèvres.
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J’y étais
Dimitri Pailhe et Julien Potart sont les deux trublions derrière J’y étais, l’émission la plus drôle de la Web TV Konbini. L’idée ? Interviewer les clubbers pour leur demander de nous raconter la soirée plutôt que de la filmer. Ils nous disent tout sur les coulisses de leur délire visuel.
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Scratch Massive
Sorti fin octobre, Nuit de rêve, le troisième album du duo parisien Scratch Massive, prend tranquillement le chemin du succès critique et grand public. L’enjeu est désormais pour Maud et Sébastien d’accorder leurs compositions sombres et poétiques aux exigences de la scène. En pleine préparation de leur première date le 16 février au Point Éphémère, nous les avons croisés dans leur studio Agnès B., le temps d’une pause pétard.
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Krikor
Fer de lance de l’électro underground parisienne des années 2000, Krikor bluffe son monde en sortant en 2009 Land of Truth, un premier album électro-rock plus introspectif que dancefloor. Depuis, même s’il a enchaîné DJ sets et productions one-shot, l’homme s’est raréfié. Une discrétion synonyme de gestation, puisqu’il bosse actuellement sur son second LP, prévu pour septembre. Le Bonbon nuit a retrouvé le soldat Krikor, et décrypte les pistes de ses intentions à venir.
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L’Haçienda
Club mythique émanant du label non moins culte Factory Records, l’Haçienda, qui ouvre ses portes en 1982 sur l’Everything’s gone green de New Order, les ferme en 1987, sur les beats de la house-music. Depuis, il n’a cessé d’alimenter la nostalgie d’un temps édénique du clubbing.
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Un profond sommeil...
Ce soir-là, je voulais tomber amoureuse. Ma journée avait été ponctuée de prises de bec, de chèques non reçus, et de l’intégralité du zapping de l’année. De quoi se jeter par la fenêtre à toute berzingue. J’avais envie de gentillesse et de grands bras réconfortants, capables de me faire voler d’un bout à l’autre du matelas. J’aurais été bien naïve d’imaginer trouver mon poulain dans un de ces bars où j’use mes fonds de culotte. Je préférais donc me rendre directement chez l’habitant, à une vraie fête en appart, avec les bouteilles dans la baignoire, des cigarettes écrasées partout et des canapés trop petits. Une boum comme on les aime.
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Relatif Yann
La dame Noir (sans e) est un peu le côté obscur, l’équivalent disco-vaudou de Notre-Dame du Mont à Marseille. Petit bar mais grande classe, l’établissement fête ses trois ans et n’en finit plus d’étendre ses projets, son esthétique et son réseau d’amis : un blog, un label, un “dancing”, des soirées à Paris et ailleurs. Rencontre autour d’un pastis et d’un Jägermeister avec l’un des boss, Relatif Yann, 39 ans, depuis toujours dans la musique et la fête. On lui parle de Paris, Londres, Berlin. Il répond : Istanbul, Manchester et… Hiroshima.
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L’art du vernissage
Ne jamais hésiter et ne pas faire demi-tour face à un videur. Y aller franc du collier, la tête haute, sûr de son charlatanisme. Une exception, toujours vérifier s’il y a du monde et si la galerie n’est pas un minuscule trou à rat, mais ça vous l’avez normalement déjà vérifié via Google street. À la limite, envoyer un émissaire bizuth un peu con qui se tape la honte à votre place. Personne ? Cassos boire une mousse en lisant Le Parisien au Progrès. Blindax ? Here we go.
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Audrey Katz
Attention les yeux. Couleur de cheveux flamboyante,
rouge à lèvres carmin et look affûté : Audrey Katz en
impose visuellement – et musicalement, puisque
c’est l’une des Djettes parisiennes les plus actives
du moment.