Apocalypse
- magazine : Inter
- numero : 130 - 2018
- date : 24 septembre 2018
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
-
Le mouvement dansé
Une émancipation douloureuse ou "danser sur le fil du rasoir"
-
Grondement apocalyptique
En attendant Bardarbunga de François Quévillon
-
Les anges de l’apocalypse
L’apocalypse est le grand dévoilement des mystères cachés depuis
la fondation du monde, c’est la révélation d’une vérité cosmique
et spirituelle. Les textes apocalyptiques du Livre d’Enoch, il y a
2300 ans, font état de présences angéliques au sein du cosmos
qui seront révélées avec la destruction de celui-ci. -
Les châteaux de sable
Installée au 68e étage de la tour de la banque BMO à Toronto, l’installation
Les châteaux de sable cherche à entrer profondément
dans l’imaginaire de l’établissement financier. Elle s’apparente à
une ligne de production industrielle dévouée à la construction
désespérée de châteaux de sable. Le paradoxe de la production
est poussé à sa limite : dans cette ligne, la destruction fait partie
intégrante du processus. La machine fonctionne en circuit fermé,
utilisant le produit de sa destruction comme matériau de construction.
Les châteaux de sable se font et se défont inlassablement, sans
que la machine se fatigue. -
Nos terres louables
La minière Canadian Malartic, anciennement Projet Osisko, administrée
par Osisko Mining Corporation, est la plus grande mine aurifère
à ciel ouvert en milieu habité au Canada. Située à 150 mètres
au sud de la ville, la fosse borde littéralement les habitations des
résident·e·s. En août 2009, avant même de recevoir l’approbation
gouvernementale lui permettant de commencer la construction
de la mine, Osisko Mining Corporation entreprend des démarches
d’expropriation1 de 205 résident·e·s2 au nord de la ville. La tension
sociale qui découle de cette situation est indéniable. Les
résident·e·s de la partie sud qui n’ont pas été délocalisés ont depuis
des problèmes de santé et de qualité de vie. Deux fois par jour, la
mine procède à des sautages qui font trembler le sol, les murs et
les armatures des maisons. -
La fin des jours
Cela avait été visuel mais déjà l’odeur était arrivée. Foudroyante.
-
La grade rébellion des machines robotiques
Les défilements apocalyptiques du machines Exaction Group 01 01 00
-
Apocalypse Queer
En raison des controverses actuelles rattachées au genre et à la binarité homme-femme, j'ai écrit un texte qui met en contexte cette problématique, notamment par rapport à l'actualité et à la médiatisation de la transidentité. J'aborde ensuite le traval de quelques artistes qui travaillent à ébranler les normes et à questionner le genre ainsi que ses stéréotypes.
-
L’œil de la bête
Agence nationale de récit évasif
-
Parole inédite de commissaires
Janvier 2017, Donald Trump vient de remporter l’élection présidentielle
américaine. Au Brésil, un coup d’État a démis la présidente
Dilma Rousseff. -
Petite merde rouge
Bien avant le cataclysme, la population devait subir une lente période de décrépitude et d’anéantissement.
Même si certains parmi elle osaient résister aux corruptions et aux dominations démentielles des gouvernants,
la plupart, impuissants et désemparés, sombrèrent dans la résignation puis la déchéance. -
Adrian Narvaez Caideco
La dystopie comme moteur dans l'œuvre d'Adrian Narvaez Caicedo
-
Le cerveau détroné
La capacité de stocker et de rappeler l’information est la principale
fonction cognitive de notre cerveau, qui se construit au fur
et à mesure que nous vivons nos vies. Dès le premier jour, nous
dépendons totalement de notre mémoire pour survivre. « Si tu
perds la mémoire, tu perds la tête », dit le dicton. Si nous perdons
la tête, nous ne pouvons prendre de décisions rationnelles. Et si
nous ne pouvons prendre de décisions rationnelles, notre corps
se fânera. Nous sommes tous d’accord pour dire qu’un esprit actif
aura plus de chance de vivre une vie gratifiante. Cependant, la
mémoire humaine est une chose vibrante et parfois volage, surtout
quand il s’agit d’expériences émotionnelles et de leur rappel,
où le souvenir exact ne se compare pas nécessairement à l’expérience
initiale vécue. -
“Shams” d’Adel Abdessemed
Tout au creux de l'enfer
-
Révélations du practicable “devenir” performatif
En contexte de dépossession