Blessures
- magazine : Espace
- numero : 118 - 2018
- date : 25 janvier 2018
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Présences, mémoires individuelles et plurielles
La blessure, qu’elle soit physique, psychologique ou sociale, est évoquée dans le travail de nombreux artistes autochtones au Québec et au Canada, en particulier chez les femmes dont plusieurs projets s’élaborent à partir d’un processus qui implique la mémoire, le corps et l’histoire. L’auteure s’intéresse aux œuvres de Rebecca Belmore, Jaime Black, Hannah Claus, Maria Hupfield, Nadia Myre et Sonia Robertson.
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Remédier aux traumas
Quand il pénètre l’esprit par effraction, le trauma (du grec « traumatikós » : la blessure qui troue, qui perce les barrières protectrices de l’esprit) constitue une blessure sans visage, inassimilable et impossible à figurer. La violence de l’expérience traumatique conduit à un état que la psychanalyse décrit dans les termes d’un anéantissement de la subjectivité, une sidération proche de la rencontre avec la mort dont la survenue correspond à la formation d’un « trou noir » dans le psychisme. Difficile, sinon impossible, le ressouvenir de l’expérience traumatique négocie en effet en permanence avec des mécanismes de défense (déni, refoulement) ou avec des réactions de l’appareil psychique (névrose, honte, sidération, stress) qui obstruent l’accès à l’image du traumatisme. Sans représentation de la cause de sa souffrance, l’individu traumatisé reste alors bloqué dans l’événement de son effraction (la compulsion de répétition), incapable de dire et encore moins de donner à voir.
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Berlinde De Bruyckere
Les sculptures de Berlinde De Bruyckere montrent des corps avachis ou gisants. Leur chair livide, comme exsangue, laisse transparaître des ecchymoses évoquant l'hémorragie interne, leur peau porte les marques de la décomposition. Parfois, le sang devient visible, sous forme de traces rosées déposées sur les cires façonnées en membres ou en ossements. Les sculptures offrent une typologie des blessures : contusions, plaies ouvertes, plaies suturées, chairs écorchées.
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Que faire de nos blessures ?
« Ô mon corps, fais de moi toujours un homme qui interroge !1 » Cette ultime prière
à la fin de Peau noire, masques blancs (1952) laisse supposer que Frantz Fanon avait pressenti le risque d’enfermement du sujet blessé. -
Marion Zilio
Marion Zilio présente les réflexions qui l’ont conduite à proposer l’exposition annuelle Newwwar, It’s Just a Game ? présentée à Bandjoun Station (Bandjoun, Cameroun).
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Documenta 14
Unlearned
Predictability -
Skulptur Projekte
2017 fût marqué par un alignement temporel rare puisque regroupant en son sein plusieurs manifestations européennes de renommée internationale. Ayant pour singularité une existence aux dix ans et
un objet circonscrit sur et dans l’espace public, Skulptur Projekte
de Münster était de celles-ci. -
Quand Mnémosyne inspire une exposition
Musée des beaux-arts de Montréal
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Promenade dans des mondes inconnus
Le rêve des formes
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Jean-Maxime Dufresne et Virginie Laganière
Post-Olympiques
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Ressources humaines
49 Nord 6 Est - Frac Lorraine Metz
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Nelly-Ève Rajotte
Déjouer-rejouer un certain cinéma
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Lucie Rocher
Faits et causes/Faits OU causes ?
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15e Biennale d’Istanbul
Dans plusieurs lieux de la ville
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Réparations ?
Peut-on guérir de ses blessures ? Faut-il, dans ce cas, les rejeter dans l’oubli ou plutôt entretenir avec elles une forme de réconciliation libératrice ? Sur le plan politique, nous assistons, depuis quelques années, aux excuses du gouvernement canadien envers diverses communautés qui ont subi, par le passé, l’indifférence de l’État. Ces excuses sont souvent accompagnées de compensations financières. Par exemple, récemment, le gouvernement de Justin Trudeau s’est engagé à verser près de 800 millions de dollars aux peuples autochtones qui ont subi, durant les années 1960, de lourds sévices de la part des politiques d’assimilation.
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Empathetic Responses: Emily Falencki and Eric Fischl
The upheavals of the 20th century—the end of a European political order that had held sway for almost a thousand years, two world wars, the rises and falls of imperialism, communism, and fascism—have had echoes that are still reverberating. In fact, given our present reality, aftershocks are perhaps a better analogy than echoes—the primary quake may have happened decades ago, but the aftershocks are still knocking down well-established assumptions.
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Crisis and Circulation: The Representation of Flows in Teresa Margolles’ Recent Work
Illuminated signage tiles set on the floor of a museum’s exhibition space spell out, in bold black letters, MUNDOS. This sign has been salvaged from a bar in Ciudad Juárez, a city in the northern Mexico state of Chihuahua. At once ruin and promise, Mexican artist Teresa Margolles gives this sign new life: it becomes a metonym for the transnational forces that contribute to integrating Ciudad Juárez into globalized economies, and the potential for finding community in the aftermath. In her works from the past decade—several of which were presented in the Mundos exhibition recently held at the Musée d’art contemporain de Montréal (MACM)—Margolles has alluded to the material, lived impacts of global circulation processes.
- Sculpture of Steel, City of Nerves: a review of Dendrites by Michel de Broin
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Giorgia Volpe : la matière célébrée
L’exposition Tisser l’existant, réunissant quinze ans de travail de Giorgia Volpe, est en circulation depuis janvier 2016. D’abord présentée à la Galerie d’art Foreman de l’université Bishop, elle a ensuite été présentée à la galerie de la Mount St-Vincent Université d’Halifax, puis au Musée du Bas-Saint-Laurent et, enfin, à la Maison Hamel-Bruneau à l’été 2017.
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Ulla von Brandenburg. Sculpture animée
En 1576, Ferdinand de Médicis acquiert le domaine de la Villa Médicis à Rome. Dans ses jardins, encore en cours d’aménagement, il fait installer les Niobides, un ensemble de sculptures datant du 4e siècle av. J.-C. et découvert lors de fouilles archéologiques à Rome.
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Live and Let Give
As Christmas draws nigh, our thoughts turn toward gifts, so DHC/ART group exhibition L’Offre, curated by Cheryl Sim, is timely enough. The show’s conceptual framework is upbeat: in the brochure, Sim expresses her hope that “a culture of gift exchange develops to the benefit of all.” Frankly, though, L’Offre takes us to diverse and intriguing destinations, often well beyond such rosy intentions.
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Ron Terada: TL;DR
Ron Terada’s new exhibition takes up two central components from his practice of the past twenty-plus years: painting text on otherwise monochromatic canvases, and appropriating commercial signage as sculptural gestures.