Collectifs
- magazine : Esse
- numero : 104 - 2022
- date : 17 janvier 2022
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Angela Grauerholz
Tête à tête
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Mark Clintberg
Portal 2
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Des collectifs sans consensus ?
« En se regroupant dans la mouvance dadaïste, surréaliste, Bauhaus, puis dans celle de Fluxus et de l’art conceptuel, les artistes ont depuis long- temps décloisonné l’art et la vie grâce à des formes plastiques et architecturales, à des évènements,
à des performances et à des happenings conçus
et réalisés en commun. -
L’état commun de pensées individuelles
Car les chefs-d’œuvre ne sont pas nés seuls et dans la solitude; ils sont le résultat de nombreuses années de pensées en commun, de pensées élaborées par l’esprit d’un peuple entier, de sorte
que l’expérience de la masse se trouve derrière la voix d’un seul1. —Virginia Woolf -
No Ones Gives a F**k About a Cop et Fredy : porter les voix du collectif
L’exercice de penser le collectif en art nous amène spontanément aux formes de la production, à leur déploiement au sein d’un collectif d’artistes. C’est déjà limiter le champ de la réflexion. Car l’art ne commence ni ne s’arrête à la volonté et à l’agir des artistes : défaire le mythe du «génie» implique aussi de considérer
la création comme un processus enraciné dans un tissu social commun, et les agirs, idées et affects qui y circulent. -
Vers une écologie des pratiques
Suivant un principe de déhiérarchisation épistémologique, le concept d’écologie des pratiques développé par la philosophe Isabelle Stengers mise sur une perméabilité entre les disciplines enten- dues comme « pratiques humaines collectives1 ». Cet appel à une réflexion sur les jonctions disciplinaires et sur le riche potentiel d’une interdisciplinarité appliquée, voire d’une transdisciplinarité, à générer de nouveaux lieux de connaissance trouve un écho particulier dans le monde de l’art par la présence de plus en plus marquée des groupes
de recherche. -
Imaginer autre chose
Le Collectif
des commissaires autochtones sur les possibilités d’expansion du travail collectif -
Guérison par la parole : le dialogue comme résistance collaborative
Compte tenu des multiples croisements entre nos trajectoires respectives d’artistes-chercheuses et de doctorantes – Victoria explore le dialogue comme performance, Stacey étudie la recherche collaborative –, il était naturel de lire, réfléchir et discuter ensemble à propos du dialogue comme collaboration. Par une pratique incarnée de la conversation autour de lectures dans lesquelles nous sommes plongées, nous engageons un processus performatif visant à faire par la pensée coopérative, un dialogue entre nous-mêmes et le texte dans lequel le procédé de lecture (la matière du texte lui-même) et notre discussion sur celui-ci (une réflexion collaborative) deviennent les bases de notre dialogue.
- Dans l’atelier de Hugo Bergeron
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Monde Bossale
Af-flux Biennale Transnationale Noire
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Azza El Siddique & Teto Elsiddique
Fire is love, water is sorrow—a distant fire