Cosey
- magazine : Roaditude
- numero : 2 - 2017
- date : 01 janvier 2017
- catégorie : Loisirs & vie pratique
Sommaire
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Low High Ends
Caroline Lessire est une réalisatrice et photographe belge
se définissant volontiers comme une « bourlingueuse ».
Avec cette série, elle nous emmène dans l’Ouest américain à la
rencontre des vestiges et des visages peuplant cette Amérique en bout
de course et documente l’activité qui persiste dans les lieux abandonnés
des grandes industries. Des lieux et des personnages
typiques, pourtant d’une évidente singularité. -
Compagnons de route
Emplettes
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Cosey
Il a surpris son monde ce printemps en publiant un Mickey.
Cosey, maître suisse de la bande dessinée, plusieurs fois primé à
Angoulême, reste pourtant ce personnage ambivalent que l’on
connaît, éternel voyageur qui reprend régulièrement la route, mais
attaché aux montagnes de son pays d’origine – qu’il dessine comme
nul autre. Entretien de circonstance, chez lui, au pied d’un col
des Alpes vaudoises. -
Cols alpins : une sélection
Effectuer une sélection parmi l’ensemble des cols alpins
(il en existe plus de 200) est, bien sûr, c’est mission impossible, tant
ils sont tous majestueux, enchanteurs, impressionnants. Nous avons
néanmoins voulu nous prêter à l’exercice, pour rendre hommage à
ces fabuleux tracés, et pour vous inviter à les parcourir. -
Sur la Route des Indes, la poste du Gothard
La Diligence du Gothard, tableau du peintre zurichois Rudolf Koller,
date de 1873, alors que le percement du premier tunnel ferroviaire vient
de commencer. Il a, depuis, acquis un statut incontesté d’oeuvre d’art
emblématique, qui stimule l’imaginaire et suscite des interprétations. -
L’orfèvre des sinuosités
Si la photographie de cols était un genre artistique, Stefan Bogner, fondateur
et animateur du magazine allemand Curves, en serait le Maître incontesté.
Y a-t-il une route de montagne qu’il n’a pas encore photographiée ? Après
avoir publié Escapes : Traumrouten der Alpen en 2012, sorte de best of
de ses prises de vue en altitude, il revient aujourd’hui avec son équivalent
hivernal. Nous lui avions posé quelques questions au printemps passé pour
notre carnet de route en ligne. -
Là où les cols se rejoignent
Andermatt, au coeur des Alpes suisses, est l’une des destinations
incontournables pour qui s’intéresse aux routes de montagne, et envisage
d’en parcourir quelques-unes. Et pour cause : ce village de 1 300 âmes se
trouve au croisement de quatre cols de référence – le Gothard, le Susten, la
Furka et l’Oberalp. Si vous projetez de vous y rendre, songez à séjourner
au River House Boutique Hotel, au coeur du village. -
Retiens la nuit du Turini
Pendant plus de trente ans, le rallye Monte Carlo s’est terminé sur une
dernière épreuve alpine et nocturne : la « nuit du Turini », disparue en 1997.
Une fête qui rameutait des foules de spectateurs aux bords d'un col alpin,
entre fureur mécanique et hystérie collective. -
Les Seigneurs de Downtown
« Il faut imaginer, les coursiers, y’a du coeur, y’a de la tripe, mais il y a
aussi énormément d’amour, et de passion » expliquait Ralph, l’un des
coursiers à vélo suivis par le cinéaste suisse Frédéric Favre dans son
documentaire Cyclique, sorti en 2015. C’est une autre facette de cette
« famille » que nous avons voulu explorer : le style, que la pratique
intensive du vélo ne saurait altérer. -
En Australie, la face sombre d’un panneau emblématique
Le fameux signe jaune arborant un kangourou stylisé noir est
emblématique plus que tout autre de l’Australie. Mais on ignore
souvent que derrière cette symbolique qui fait rêver se cache une
réalité préoccupante pour les habitants et les autorités de la région :
les accidents d’animaux, qui posent un problème de taille sur les plans
écologique et sécuritaire. -
Moleskine
Le Moleskine est parvenu, en à peine deux décennies, à devenir le symbole
d’un nomadisme contemporain, d’une mobilité globalisée, connectée et
lettrée. Une image soigneusement construite et entretenue par la marque,
au prix de petits arrangements avec l’histoire. -
Une présidentielle à hauteur de route
Les élections présidentielles de cette année n’ont pas fait exception,
et sont venues confirmer le fait, qu’aux États-Unis, la route est un
espace politique. De la valse des affiches et des autocollants de
propagande au road trip électoral des candidats, en passant par la
prise de position des pilotes automobiles, immersion dans l’une des
facettes étonnantes de la démocratie américaine. -
Le covoiturage
En 2015, en France, le covoiturage a comptabilisé 11 millions de trajets.
Héritier direct de la pratique désormais compliquée de l’autostop, le
phénomène prend de l’ampleur, entre promesse d’écologie, d’économie
et de convivialité, alors que les businessmen pointent leur nez. -
La montée au calvaire de Marion Crane
Jeux de caméra, jeux de miroirs, musique envoûtante…
Dans Psycho, qui reste pour beaucoup l’un des films les plus terrifiants
jamais réalisés, le passage où Alfred Hitchcock nous emmène sur la
route à bord de la Ford de Marion Crane (Janet Leigh) offre un condensé
jouissif de son art cinématographique. -
Et la route se mit à parler
« L’appel de la route » n’est pas qu’une simple expression ou un chant
de scouts chrétiens en bermuda kaki : c’est une incantation qui pousse à
partir vagabonder sur toutes les voies carrossables du monde. Cet appel,
Verlaine l’avait entendu, et il y avait répondu. « Bitume défoncé… Voilà
ma route – avec le paradis au bout » écrivait-il en 1870. Car n’en déplaise
aux sceptiques n’ayant pas compris que la réalité a été inventée pour les
gens qui manquent d’imagination, la route appelle, la route parle, et pas
seulement aux poètes maudits du XIXe siècle ou aux narcotouristes de
retour d’Amsterdam, mais à tous ses usagers et cela depuis très longtemps.