Déménagement de Shinji Sômai

Sommaire

• Sacerdoce de Damien Boyer

  Cinq portraits de prêtres, pour redorer le blason de
  la fonction et feinter les stéréotypes. Que manque-t-il
  à cette ânerie ? Du cinéma, de la pensée - car le film
  est aussi indigne du grand écran que de la puissance
  (que l’on soit croyant ou non) des Évangiles.

• The Appointment de Lindsey C. Vickers

  Un père annonce à sa fille qu’il ne pourra pas assister
  à son concert. Celle-ci ne l’accepte pas, ce qui ne
  sera pas sans conséquences. Ce rendez-vous avec
  l’étrange, au scénario minimaliste et à la mise en scène
  inspirée, surprend autant qu’il déroute.

• Chambre 999 de Lubna Playoust

  Une trentaine de cinéastes partagent leurs pensées
  sur la mort supposée du cinéma, dans une mise en
  abime qui prolonge le film de Wim Wenders (1982).
  Inégal, parfois anecdotique, Chambre 999 bénéficie
  toutefois de la richesse de témoignages passionnants.

• The Old Oak de Ken Loach

  Dans un petit village du Nord de l’Angleterre, TJ tient
  le seul pub encore ouvert : The Old Oak. L’arrivée de
  réfugiés syriens attise les tensions. Cet ultime (?)
  Loach est en-deçà de ce que le réalisateur

• Saw X de Kevin Greutert

  Ce prequel “intimiste” opère un retour aux sources d’une
  saga que l’on croyait enterrée. S’il délaisse la surenchère
  graphique au profit d’un portrait empathique de
  son antagoniste, ce nouveau volet peine à masquer
  ses rouages corrodés et ses arcanes éreintés.

• Second tour de Albert Dupontel

  Une journaliste pugnace se lance sur la trace des
  secrets bien gardés d’un candidat à la présidentielle.
  Fidèle à lui-même, Dupontel lance des coups de pied
  réjouissants dans la fourmilière de ses sujets mais
  se perd un peu ici dans la profusion de ses intentions.

• Le Syndrome des amours passées de Ann Sirot et Raphaël Balboni

  Désirant un enfant, un couple de trentenaires remonte,
  dans l’espoir d’y parvenir, le fil de leur relations
  passées. Cette comédie aux accents dramatiques
  ne réussit pas tout, mais surmonte ses faiblesses
  par une vision moderne de la famille.

• 3 jours max de Tarek Boudali

  Trois ans après le premier volet, Tarek Boudali repart
  avec la Bande à Fifi pour une nouvelle aventure
  policière. Toujours très potache, 3 jours max parodie
  Mission : Impossible avec des moyens conséquents,
  mais un manque d’originalité flagrant.