De Donatello à Michel-Ange
- magazine : Grande Galerie
- numero : 51 - 2020
- date : 28 avril 2020
Sommaire
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L’art d’Albrecht Altdorfer, maître de la renaissance allemande
Artiste majeur, au même titre que Dürer ou Cranach, mais injustement méconnu, Albrecht Altdorfer
bénéficie enfin d’une première grande exposition monographique en France. Près de deux cents oeuvres – peintures, dessins, gravures – rassemblées au musée du Louvre grâce, notamment, au précieux soutien de l’Albertina à Vienne, mettent en lumière sa virtuosité et son inventivité foisonnante. -
Le luxueux service de toilette de la Duchesse de Modène
Le 27 novembre dernier, le Louvre a préempté chez Christie’s huit pièces provenant du service de toilette de la duchesse de Modène. Cette acquisition fait entrer dans les collections des objets uniques au monde dont la conservation apparaît miraculeuse au regard des destructions massives de l’orfèvrerie royale pendant la Révolution.
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La manière moderne de Donatello à Michel-Ange
Rencontre avec Marc Bormand.
L’art de la Renaissance ne se résume pas à quelques créations,
si exceptionnelles soient-elles, d’un petit nombre d’artistes
dont les noms sont connus de tous: Donatello, Léonard
de Vinci, Raphaël et Michel-Ange. Il est aussi le résultat
d’un formidable bouillonnement créatif qui se propage
dans toute l’Italie à partir des années 1450. En remettant
en lumière le rôle joué par d’immenses sculpteurs comme
Pollaiolo, Verrocchio, Tullio Lombardo, Riccio ou encore -
La Déploration, une scène de théâtre
À partir des années 1450, les sculpteurs italiens ont créé de spectaculaires mises en scène de la Déploration,
vouées à susciter la dévotion du spectateur. Deux d’entre elles, exemplaires, sont montrées pour la première
fois en France dans le cadre de l’exposition « Le Corps et l’Âme ». -
La grâce et la fureur
Dans le monde antique, puis durant la Renaissance, la grâce était
une prérogative des figures féminines, le sentiment opposé étant
traditionnellement réservé à l’univers masculin des batailles
et des combats acharnés. Cependant les artistes ne se privèrent
pas de représenter leurs héroïnes en proie à la fureur.
La preuve par deux chefs-d’oeuvre en bronze. -
Quel sens donner aux captifs de Michel-Ange ?
Chefs-d’oeuvre de la Renaissance, les Esclaves de Michel-Ange comptent parmi les plus beaux
fleurons du Louvre : leur signification énigmatique a sans aucun doute contribué à l’élaboration du
mythe qui les auréole. -
Des trésors qui racontent l’histoire de France
D’où viennent ces pièces historiques dont les noms font rêver : le Régent, l’Hortensia,
la Côte-de-Bretagne, le Sancy ? Les visiteurs de la galerie d’Apollon ne soupçonnent pas
toujours les péripéties qui ont permis aux « diamants de la Couronne » de parvenir
sous leurs yeux, dans la lumière parfaite de leurs nouvelles vitrines. -
Apollon s’est fait attendre
Commencée sous Louis XIV, la galerie d’Apollon, où Delacroix peignit le triomphe du dieu grec sur le
serpent Python, raconte l’histoire du grand décor français. C’est peut-être là que les visiteurs peuvent
aisément comprendre comment le palais est devenu musée. -
Une fameuse mosaïque du Louvre restaurée : les saisons d’Antioche
Les mosaïques d’Antioche comptent parmi les plus somptueuses du monde antique.
Le grand pavement dédié aux Saisons témoigne de la permanence de l’héritage grec
dans cette province de l’Empire romain. -
Dans les souterrains où reposent les taureaux de Ptah
Les galeries souterraines du Sérapéum de Memphis en Égypte accueillaient les
sépultures des taureaux Apis, vénérés comme des dieux. Depuis le xixe siècle
le Louvre possède de nombreuses pièces découvertes lors des premières fouilles.
Le chantier, longtemps fermé, rouvre aujourd’hui. -
Elias Crespin, l’artiste des belles probabilités
Vénézuélien de culture et de patrimoine familial, parisien de coeur et d’adoption, il est le dernier en date des
artistes contemporains à oeuvrer de façon pérenne au musée. -
La renaissance d’une prestigieuse collection égyptienne
La collection égyptienne du musée Granet sera intégralement présentée au public à l’occasion de l’exposition
«Pharaon, Osiris et la momie». Le musée du Louvre contribue à la richesse de cette présentation par le prêt
d’une quarantaine de pièces. -
D’Uruk à Malibu
La Villa Getty, reconstitution moderne de la villa romaine des Papyri à Herculanum, prête ses espaces au monde
plus ancien de la Mésopotamie, dont le souvenir fut en partie conservé par des auteurs gréco-romains. -
L’histoire du luxe au crible de l’histoire de l’art
Les maisons de luxe regardent depuis longtemps vers l’art et les musées; le temps d’une exposition, le musée des
Arts décoratifs propose de renverser la perspective en posant sur les objets du luxe les yeux de l’histoire de l’art.