Emmanuel Macron
- magazine : AlgerParis
- numero : 20 - 2017
- date : 13 juillet 2017
- catégorie : Monde & société
Sommaire
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Les enjeux méditerranéens
Un exercice délicat pour Emmanuel Macron
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Relations Algérie-France
Le nouveau Président français aime aborder les problèmes de
deux côtés à la fois. Les relations franco-algériennes n’échappent
pas à la règle : il veut les inclure dans une vision plus large
(une « route de la liberté » entre l’Europe, la Méditerranée
et l’Afrique), et en même temps les concrétiser dans une série
de « coopérations de terrain » qu’il a déjà dessinées pour en finir
avec les discours creux. Convaincra-t-il ? -
Xavier Diencrourt
"Entre la France et l'Algérie, une exceptionnelle multiplicité de relations"
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Alexandre Kateb
Le jeune économiste franco-algérien
Alexandre Kateb analyse les atouts
et les insuffisances de la politique
économique algérienne, dans
le contexte difficile de la baisse
du prix du pétrole. -
La bataille de l’exportation est engagée
Pour réduire ses déficits croissants,
et donc l’hémorragie de ses réserves
de change (de 194 milliards de dollars
en 2012 à 114 milliards aujourd’hui),
l’Algérie à deux leviers : accroître
ses exportations, réduire ses
importations. Pour beaucoup
d’économistes, l’heure d’un véritable
choix est venue. Avec d’un côté
l’entrée dans le monde économique
réel, l’ouverture. De l’autre, le repli
sur soi, l’effondrement à terme
de l’appareil de production
et la faillite du pays. -
Kamel Moula
Le 18 mai 2017, à Blida, un jeune
entrepreneur de 38 ans n’a pas
caché sa satisfaction. Kamel
Moula, leader des cosmétiques
algériens, a été réélu à l’unanimité
président du Club
des entrepreneurs et industriels
de la Mitidja (CEIMI), une
organisation patronale dont
l’influence monte auprès des PME
et PMI algériennes.
L’un de ses objectifs : les
accompagner à l’international,
particulièrement en Afrique.
ParisAlger l’a rencontré. -
Sylvain Poullin
Sylvain Poullin, président de la société
de services informatiques AVENIR-France,
en région parisienne, développe
un concept pour fixer les ingénieurs
en Algérie : les rendre partenaires
de l’entreprise algérienne qu’il a créée,
les associer à sa stratégie de
développement et les intéresser
aux bénéfices, tout en conservant
leurs liens avec l’activité en France. -
Les nouvelles frontières de l’Oranie
Tourisme, agro-alimentaire, transports
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Rivages, Grand Sud et Hauts Plateaux…
Promouvoir la "destination Algérie"
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Quitter la France et le Canada pour revenir en Algérie
Le retour des compétences
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Halim Hammoum
Après des études à l’École polytechnique d’Alger,
Halim était parti finir sa formation en France,
y travailler et finalement y créer son bureau d’études
en architecture. Il y a quatre ans, il ouvre une filiale
au Maroc, avec l’idée de faire un jour la même chose
en Algérie. C’est fait ! Il y a monté deux sociétés,
avec en vue des marchés très divers. -
Le local à la conquête du global
Retrouver de la fluidité dans un monde industriel structurellement difficile à faire
évoluer. Tel pourrait être le modèle ambitionné par le développement des clusters,
ou grappes d’innovations, aujourd’hui considérés comme un facteur de compétitivité
des régions dans un contexte de mondialisation et de révolution numérique.
En rapprochant les acteurs économiques et scientifiques en un même espace,
on favoriserait ainsi l’expérimentation, l’innovation et, in-fine, la performance.
Une dynamique vertueuse qui n’est pourtant pas aussi simple à mettre en oeuvre. -
DataCity
Le projet DataCity, propulsé par l’incubateur parisien NUMA,
s’est donné pour objectif d’expérimenter des solutions innovantes
pour l’avenir de la ville en faisant collaborer start-ups et grands acteurs
urbains. Une prouesse quand on conna t les enjeux économiques et la
réticence naturelle à partager les secrets des laboratoires de recherche
et développement. Un modèle qui s’avère pourtant crucial pour
permettre l’émergence des solutions inédites pour une ville durable. -
Les clusters
Peu à peu, il part à la conquête du monde et s’impose comme
un modèle de développement incontournable. -
Reda Kateb
Reda Kateb ne cesse de gravir depuis plusieurs années les marches
de la notoriété. Dans Django d’Etienne Comar, il campe le personnage
de ce brillant guitariste manouche qui avait la particularité de jouer
de son instrument avec trois doigts de la main gauche suite à un accident.
Et ce n’est pas la moindre des performances de Reda Kateb, que de voir
le comédien, qui s’est longuement entraîné, capable de maîtriser
cette guitare aux accents jazzy. Il y a surtout la performance d’un acteur
qui porte le film sur ses épaules, présent dans pratiquement tous les plans.