En Arche !
- magazine : Limite
- numero : 10 - 2018
- date : 01 mai 2018
- catégorie : Actualités
Sommaire
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Jouir et punir
Le paradoxe de la société libérale par Jean-Claude Michéa
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Reprendre le fil de sa vie
Avec l’association Aux Captifs la libération,
Marie-Antoinette aide des femmes, notamment
nigérianes, à sortir de la prostitution par
l’apprentissage de la couture. Une belle
expérience de réinsertion qui se tient chez nos
amis Altercathos du Dorothy, à Paris ! -
La victoire de Narcisse sur Aristote
Comment le désir
a remplacé la vertu
dans le débat public -
La révolte spartakiste
Socialisme ou barbarie
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De Beauvoir à #MeToo
Le féminisme comme conquête de l'intime
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Une leçon d’humilité
La vie commune selon les principes de l’écologie intégrale s’accommode-t-elle
d’institutions ou de collectifs politiques et religieux puissants ? Peut-on renoncer à
la puissance technologique sans renoncer à la tentation de la puissance politique ?
Cette interrogation apparaît dès lors qu’on s’interroge sur les conditions d’une
vie commune intégrant l’idée de limite. La nécessité d’une réaction urgente à
ces désastres n’est pas un thème spécifiquement de gauche : elle est de plus en
plus prégnante dans des discours politiques valorisant par ailleurs la puissance
politique ou religieuse. Qu’un projet politique ambitieux prône le respect des
limites comme un but en exaltant la puissance comme une fin, est-ce alors une
fatalité ? Comment concilier l’écologie intégrale et la recherche d’un projet de vie
commune qui soit aussi un récit collectif, c’est-à-dire convivial ? -
Olivier Rey
Ce que nous devons à Illich
-
Alain Caillé
« Quel front commun,
très large, pouvons-nous
opposer au capitalisme
rentier et à l’explosion des
inégalités ? » -
Fibre de chanvre et frugalité technologique
Corentin de Chatelperron a été un grand consommateur de chanvre et de résine,
mais il ne les aime que mélangées l’une à l’autre sur la coque de son bateau. Depuis,
il est passé à autre chose, plus fort mais plus accessible : les low-tech. Sur son île, son
bateau ou sa plate-forme au large de l’Indonésie, il en consomme sans modération
et fait tout pour les faire connaître. -
Louise Nicolle
Aujourd’hui, Louise Nicolle, c’est le nom d’une petite rue
de Saint-Amand-les-Eaux, que l’on connaît surtout pour la
longévité – 22 ans ! – de son maire communiste. Oubliée,
presque inconnue, la jeune femme fut pourtant une pionnière
dans la défense des ouvrières en situation de précarité. Un
engagement vécu avec la radicalité d’une révolutionnaire dont le
manifeste s’intitulait l’Évangile. -
Corine Pelluchon & François-Xavier Bellamy
Qui suis-je pour
faire couler le sang
des bêtes ? -
Ararat
Au retour d’un voyage où j’avais traversé à pied la chaîne
du Caucase, ma grand-mère me fit une confidence : « Je
détiens un morceau de l’arche de Noé ! » Un bout de
bois trouvé sur le mont Ararat, vieux de sept millénaires...
Il fallait que je comprenne le fin mot de l'histoire. Mais
mon enquête m'a mené bien plus loin que je ne pensais,
plus loin que l'Arménie, jusqu'à une ferme, en Périgord... -
Pourquoi je continue à chasser
« Tuer pour le plaisir : rien ne peut justifier la
chasse ! » C’est vite dit pour Emmanuel, chasseur
abonné à La Hulotte, « le journal le plus lu dans
les terriers ». Un chasseur écolo, impossible contradiction
? Pas si sûr… Entre défense acharnée et
diabolisation, il existe peut-être une troisième voie,
qui, sans nier les problèmes qu’elle pose, lui reconnaît
quelques vertus. -
Jean-Mathias Sargologos
Rosa Bonheur,
peintre des bêtes -
Jocelyne Porcher
Jocelyne Porcher, c’est d’abord un parcours atypique :
jeune Parisienne issue d’un milieu ouvrier, elle est devenue
éleveuse de brebis, avant d’intégrer l’INRA comme
sociologue. Aujourd’hui, elle s’oppose avec autant de
fougue à l’exploitation industrielle des bêtes qu’aux discours
de la « libération » animale.