Ermonela Jaho
- magazine : Opéra Magazine
- numero : 119 - 2016
- date : 01 juillet 2016
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
-
Grandes voix Decca
La firme anglaise réunit dans un volumineux
coffret cinquante-cinq récitals, gravés entre
1950 et 2010. Tous ne sont pas d’un intérêt
déterminant, mais la somme mérite à elle seule
une oreille attentive, surtout à prix aussi doux. -
Ermonela Jaho
Vedette de la toute nouvelle
intégrale de Zazà de
Leoncavallo, chez Opera
Rara, la soprano albanaise
revient aux Chorégies
d’Orange, les 9 et 12 juillet,
pour Madama Butterfly, sous
la baguette de Mikko Franck
et dans une mise en scène de
Nadine Duffaut. Le rôle de
Cio-Cio-San est sans doute,
avec Violetta dans La traviata,
celui auquel on associe le
plus spontanément son nom,
car il lui permet de libérer
cette intensité dévastatrice
qui fait tout le prix de ses
incarnations. Gageons qu’il
en ira de même pour sa
première Antonia des Contes
d’Hoffmann, le 3 novembre, à
l’Opéra National de Paris, au
côté de Jonas Kaufmann ! -
Esa-Pekka Salonen
Au pupitre de Pelléas et Mélisande, à partir du 2, puis d’un concert chorégraphié, le 9, et enfin
du diptyque OEdipus Rex/Symphonie de Psaumes, les 15 et 17, le chef finlandais, en ce mois de
juillet, fait d’Aix-en-Provence son royaume. Une reconnaissance amplement méritée... -
Moneim Adwan
Commande du Festival, Kalîla wa Dimna, opéra en arabe et français, sera à l’affiche au
Théâtre du Jeu de Paume, à partir du 1er juillet. Son auteur, le chanteur et compositeur
palestinien Moneim Adwan, nous en explique les sources et les enjeux. -
Gaspard Brécourt
Grand habitué du Festival, le chef français dirige une nouvelle production du chef-d’oeuvre de
Verdi, à partir du 31 juillet, dans la cour du château de Castelnau-Bretenoux. La mise en scène
est signée Olivier Desbordes, fondateur et directeur artistique de la manifestation. -
Julien Dran
Le 29 juin, s’achèvent les représentations de La traviata qui ont marqué ses débuts à l’Opéra
Bastille. À partir du 31 juillet, à Saint-Céré, l’un des plus grands espoirs du chant français
troque l’habit du comprimario Gastone pour celui du primo tenore Alfredo Germont. -
Klaus Florian Vogt
Pilier du Festival depuis ses débuts in loco, en 2007, le ténor allemand, surtout connu pour son
miraculeux Lohengrin, endosse cette fois l’habit du « chaste fol », à partir du 25 juillet, sous la
baguette d’Andris Nelsons et dans une nouvelle mise en scène d’Uwe Eric Laufenberg. -
George Gagnidze
Jusqu’au 12 juillet, le baryton géorgien triomphe dans la reprise d’Aida à l’Opéra National de
Paris, un théâtre où il s’est déjà produit dans Francesca da Rimini et Tosca. Prochaine prise de
rôle : Carlo Gérard dans Andrea Chénier, à San Francisco, en septembre. -
Pumeza Matshikiza
Le 19 juillet, à l’Espace des 3 Provinces de Brive-la-Gaillarde, la soprano sud-africaine est la
vedette de la 36e édition du Festival de la Vézère. Une nouvelle occasion de révéler le talent
qui se cache derrière le marketing orchestré par sa maison de disques. -
Chloé Briot
À partir du 2 juillet, la soprano française rejoint la prestigieuse équipe réunie au Grand Théâtre
de Provence pour Pelléas et Mélisande. Elle incarnera le fils de Golaud/Laurent Naouri sous la
baguette d’Esa-Pekka Salonen, comme à Londres, en 2014, et Los Angeles, en 2016. -
Iris
Le chef-d’oeuvre
méconnu de Mascagni -
Les Éléments
Les Éléments sont un ravissant « opéra-ballet », né de la coopération
entre deux des meilleurs musiciens français du XVIIIe siècle.