Explorer les mondes
- magazine : Zoo
- numero : 74 - novembre 2019
- date : 14 novembre 2019
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Retour attachant aux mondes cachés
Fidélité à des personnages, fidélité à un éditeur. Denis-Pierre Filippi et Silvio Camboni signent chez les plus grands, s’illustrent sur des personnages iconiques, mais reviennent toujours à l’univers de Gargouilles, la série qui les a fait connaître. À l’occasion de la sortie du quatrième tome des Mondes cachés, deuxième série consacrée à cet univers, revenons en compagnie des auteurs sur ses origines.
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Voyages tourmentés
La collection Noctambule fête ses 10 ans avec une exposition rétrospective à Blois et une nouvelle adaptation de celui qui avait inauguré ses publications : Riff Reb’s. Avec Le Vagabond des étoiles, il n’explore plus les océans mais l’imaginaire d’un condamné à mort. De nouvelles pérégrinations teintées de noir, aux reflets captivants.
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L’ouest, un imaginaire italien
Dans le cadre du Festival BD BOUM de Blois, une exposition sur le western italien est confiée à Michel Jans des éditions Mosquito. L’occasion de revenir sur les dernières publications s’inscrivant dans ce thème chez cet éditeur connu pour son travail patrimonial.
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Sang neuf pour Dracula
Georges Bess s’empare du roman ultra-classique de la littérature fantastique pour signer à son tour, après plus d’une quarantaine d’années de carrière d’une rare diversité, son grand-œuvre.
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Lieutenant Blueberry, Amertume apache
Lieutenant Blueberry, Amertume apache est signé par deux « monstres sacrés » du 9e art, Christophe Blain et Joann Sfar. Blain y a apporté son talent graphique transcendé. Sfar a mis à la disposition de son ami Blain son don de l’écriture tout en se souvenant de Charlier. Et de Giraud, bien sûr, dont les deux auteurs sont les enfants naturels.
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Un plantigrade dans la jungle urbaine
Et si la nouvelle coqueluche du monde de l’édition new-yorkais était un ours ? Alain Kokor adapte le roman de William Kotzwinkle avec gourmandise, pour une satire du monde littéraire.
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Génies destructeurs
Fritz Haber et Albert Einstein. Formant l’hypothèse probable d’une amitié entre ces deux hommes à l’origine d’armes absolues, François de Closets présente l’avènement d’une déshumanisation de la science.
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Serge Fino
Serge Fino explore le monde maritime avec ses séries Chasseurs d’écume et L’or des marées. À l’occasion de la sortie de Seul au monde, autour du Vendée Globe, Frédéric Lorge de la Galerie Comic Art Factory propose une exposition-vente consacrée à cet auteur. Entretien.
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Sombres Citrouilles !
Autrice essentielle de la littérature jeunesse, Malika Ferdjoukh s’est aussi lancée dans la bande dessinée en adaptant certaines de ses œuvres. Voici celle de l’incontournable Sombres Citrouilles !
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Démoniaque
Entre les séries du « Quatrième Monde » et Kamandi, il y eut The Demon, l’une des plus chouettes créations de Jack Kirby pour DC Comics dont l’intégrale paraît enfin chez Urban Comics. Un must absolu.
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L’aventure servie sur un plateau de jeu
Contrairement aux idées reçues, le jeu de société ne consiste pas nécessairement à construire des hôtels luxueux rue de la Paix. Les jeux de plateau modernes s’ouvrent à de nouveaux horizons et permettent aux joueurs de s’aventurer au cœur des expériences. Parmi eux, l’adaptation de Hellboy et Holding On nous proposent d’endosser des costumes inattendus.
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Hi Score Girl
Hi Score Girl, édité par Mana Books, est exactement l’ode nostalgique, drôle et efficace qu’elle laisse paraître. Avis aux joueurs invétérés mais aussi à ceux qui aiment les comédies bien ficelées.
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Les anges aussi s’habillent en Prada
Révélée par L’Atelier des sorciers, succès critique autant que public, Kamome Shirahama est également l’autrice d’une série comique et sexy en trois volumes : Divines.
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The Boys
Pas évident de se mesurer à The Boys, comics trash de Garth Ennis et Darick Robertson sur la face psychopathe de ces super- héros censés nous vouloir du bien. Pourtant, cette première saison chapeautée par Amazon Studios frôle le sans-faute.
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La belle balade de la main vagabonde
Auréolé d’une réputation toujours plus grande et de prix prestigieux, J’ai perdu mon corps est une claque visuelle et sensorielle. Ce sommet de poésie et d’émotion maîtrise absolument sa mise en scène et sa narration.