Féminisme
- magazine : Maze
- numero : 60 - 2017
- date : 17 mars 2017
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
-
Médias : Mars écarte (encore) Vénus du système
À l’occasion de la Journée Internationale des droits des
Femmes le 8 mars, l’ONU Femmes a annoncé centrer la
manifestation sur le monde professionnel à travers le
thème « les femmes dans un monde du travail en évolution :
une planète 50-50 d’ici 2030 ». C’est en effet loin d’être
le cas en France : en automne dernier, le mouvement
#07Novembre16h34 appelait les femmes à arrêter de
travailler à cette heure précise, seuil symbolique de
différence de rémunération entre les hommes et les femmes
de même qualification. Qu’en est-il dans le secteur du
journalisme ? Est-ce que visibilité et égalité sont respectées
dans les médias d’information ? Marie-Christine Lipani,
spécialiste de la place des femmes dans les médias, a
accepté de répondre à nos questions. -
Umoja
Le village kenyan sans hommes
-
L’héroïne est une petite fille
Comment s’incarne la petite fille en tant que personnage,
central ou non, dans la littérature contemporaine de langue
française ? Protagoniste pas comme les autres, la petite fille
offre à la trame romanesque bien des ressources encore
jusque là trop inexploitées. -
Le rap s’affranchit-il du genre ?
Le rap est sans doute
le genre musical qui
s’est le plus diversifié et
démocratisé depuis sa
naissance en 1970 aux États-
Unis. Art de la revendication
dès ses débuts, puisqu’il
rend compte du cri de
mal-être des ghettos noirs
US, le rap repose sur
l’effet de surprise, le choc
provoqué par les mots,
c’est l’art du kick et de la
punchline. Mais quelle place
pour la femme au sein de
ce genre musical largement
monopolisé par le genre
masculin ? -
Des métiers sexués dans les salles de concert ?
Si les femmes occupent
aujourd’hui une vraie
place dans les professions
artistiques, les métiers
liés aux salles de concert
semblent faire partie des
moins féminisés dans le
domaine culturel. En cause,
les mentalités qui lient ce
secteur professionnel aux
hommes. Si les choses
évoluent, elles ne concernent
pas tous les types d’emploi. -
Femmes électroniques
Il y a quelques mois, Resident Advisor, fameux webzine
spécialisé en musique électronique, publiait son classement
des cent meilleurs DJs internationaux de l’année 2016.
Comme il s’agit d’un catalogue d’artistes déjà très établis,
l’analyser permet de comprendre en partie les rouages de
l’industrie, toujours plus puissante, de la dance music. Très
vite, on constate une troublante quasi absence, celle des
femmes. -
Jade Beall
A travers l’art qu’est la
photographie, Jade Beall
met en lumière le corps des
femmes devenues mère à
l’aide de nombreux clichés
intimes et audacieux. -
L’évolution de la parité dans le champ politique français
À l’aube des prochaines
élections présidentielles
et législatives, il peut être
pertinent de considérer
la composition du futur
nouveau gouvernement
ainsi que celle de toutes les
institutions politiques qui
vont être renouvelées à cette
occasion, et notamment, la
place qu’auront les femmes
au sein de celles-ci. -
Mondial du tatouage
Paroles de tatoueuses
-
Léa Bordier
Aah la place du corps de
la femme dans la société...
vaste sujet. Si vaste, que
l’on ne sait plus par où
commencer ni comment
l’aborder. Une chose est
sûre : les dégâts causés
par l’hypersexualisation du
corps de la femme et l’idéal
de beauté féminin sont
innombrables. -
Dorris Dörrie
C’est dans un coin calme de l’Hôtel Paradis que nous avons
rencontré Doris Dörrie, productrice allemande et réalisatrice
du film Fukushima mon amour. -
Vêtements, culture et scandale !
Depuis l’Antiquité,
l’habillement des corps,
le goût de l’apparence, le
soin attaché à la parure
ont toujours été sujets à
commentaires, à régulation,
à législation. Utilisé pour
signaler une certaine
dignité, pour affirmer son
appartenance à telle ou
telle frange de la société,
le vêtement constitue un
véritable lien symbolique
entre l’individu et sa
communauté - lien qui se
rompt aisément à cause
d’une jupe trop courte,
d’un chapeau inconvenant
ou même d’un tissu trop
délicat. Ce sont toutes
ces contradictions que
s’attache à mettre en valeur
l’exposition Tenue correcte
exigée : quand le vêtement
fait scandale, qui se tient au
musée des Arts Décoratifs
jusqu’au 23 avril 2017 et qui
révèle la tyrannie essentielle
d’un ensemble de codes
que la société demande de
respecter. -
Nintendo Switch
La très attendue petite nouvelle du géant japonais
-
Made in Paris
Une maison de style prometteuse
-
Lor-K
Les rues de la capitale se transforment progressivement
en véritable dépotoir. Frigidaires par ci, matelas par là,
de multiples objets encombrent l’espace public faisant le
bonheur de certains ou attirant le dégoût des autres. Deux
options s’offrent à nous : emporter l’objet ou continuer sa
route. Pour Lor-K, la situation prend une toute autre tournure
puisqu’elle métamorphose sur place l’encombrant pour en
faire une sculpture de rue éphémère.