Fétiches
- magazine : Espace
- numero : 113 - 2016
- date : 19 mai 2016
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Le fétiche
Un objet énigmatique
- Ready-mades et fers à cheval
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Une imposition de mains
Quatre artistes
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Benoît Pype et Kapwani Kiwanga
Le fétiche
« indécidable »
à l’oeuvre : -
L’art et l’objet fétiche
Tester les limites
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L’esthétique du fétichisme de la marchandise
Et l’oeuvre d’art grotesque
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Musa paradisiaca
Des sujets dans les objets
- Du culte de l’art et des reliques
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Le rire de Mathieu Lefèvre
C'est drôle quand on y pense
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Tate Britain
L'exposition Sensorium
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Fétiches : quand l’objet devient chose
Depuis quelque temps déjà, plusieurs expositions d’arts visuels font la part belle aux objets. Non pas les objets qui, par leur statut ou leur mise en vitrine, ont déjà une valeur esthétique inhérente à ce qu’elle représente au sein du monde de l’art, mais plutôt ceux qui partagent notre quotidien et qui s’accumulent autour de nous, alors que certains, devenus inutiles, pourraient être détruits.
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Shuvinai Ashoona et Shary Boyle : récits païens et autres légendes mythiques
Fruit d’une collaboration avec la Feheley Fine Arts, galerie torontoise entièrement dédiée à l’art inuit, la galerie Pierre-François Ouellette art contemporain présentait, en novembre et décembre 2015, l’exposition Universal Cobra des artistes Shuvinai Ashoona et Shary Boyle. Rencontre féconde entre deux univers surréalistes, l’exposition dépassait la simple mise en dialogue de pratiques connexes pour nous présenter, entre autres, sept œuvres réalisées conjointement par les deux femmes
dans le cadre d’une résidence aux ateliers Kinngait dans le village natal d’Ashoona, Cape Dorset. -
Martin Leduc : l’espace de la rêverie
Ils sont sept. Sept traits noirs qui se déploient dans le volume de la galerie. Ils sont de diverses longueurs, en suspension à diverses hauteurs, mais sont tous engagés dans un mouvement à la fois individuel et collectif. Ensemble, ils forment un mobile cinétique dont les délicats déplacements incitent à faire de même, à circuler autour et à travers l’œuvre. De pas en pas, le visiteur se retrouve au cœur de l’instrument.
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Luc Bergeron : Domicile
Domicile de Luc Bergeron était indéniablement l’exposition à voir cet hiver. Celle-ci recensait cinq ans de travail de l’artiste sur le thème de l’atelier. Une partie de ce corpus avait précédemment été montrée, en 2010, à la galerie Les Territoires (Montréal) et à Baie-Saint-Paul en 2013. Néanmoins, la version présentée à Occurrence comportait plusieurs pièces exclusives. Il s’agissait, en fait, de l’aboutissement de cette démarche thématique.
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Reading Exercises
Marielle Macé’s brilliantly titled Façons de lire, manières d’être (Ways to read, means to be) explores the ways in which the act of reading offers singular ways (pistes) of interpreting the world.1 Upon visiting Katrie Chagnon’s latest curatorial endeavour, Reading Exercises, it appeared to me that the curator had succeeded in presenting this concept. The exhibition proposed to examine the role of reading in society today, at a time when images and frivolous messages proliferate.
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Julien Discrit : Territoire Hopi
À partir des années 1910, les étrangers se sont vus progressivement interdire toute forme d’enregistrement1 sur le territoire hopi, en Arizona. Ayant préalablement fait l’objet d’un vif intérêt — voire d’un certain voyeurisme — de la part d’un large panel d’explorateurs ainsi que d’une diffusion massive d’informations allant à l’encontre de leur culture du secret et du sacré, les Indiens hopis ont alors pris le contrôle de leur image.
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Julien Prévieux : Des corps schématiques
Julien Prévieux a d’abord attiré l’attention, en 1998, avec une vidéo dans laquelle on le voyait traverser une ville en faisant des roulades en continu, causant la stupeur chez ceux qui le croisaient. Sa réputation s’élargit ensuite avec la publication, en 2007, de ses lettres de « non-motivation » envoyées à des entreprises en réponse aux offres d’emploi publiées dans la presse.
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Marie-Claude Bouthillier : Voeux
Avec le projet Vœux, Marie-Claude Bouthillier poursuit la trame des recherches déjà amorcées dans Apparitions (2008) et Faire écran (2010), où la ligne et la figure drapées servaient à l’exploration de la nature même du support de la peinture dans un rapport au textile.
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Dana Claxton: Made to be ready
When you first walk into Dana Claxton’s new exhibition at the Audain Gallery in Vancouver, you see a pair of silk banners hanging in front of the window. Two images: a woman raising a buffalo skull, a woman lowering the skull. The works are called Buffalo Woman I and Buffalo Woman II (both 2015). Behind, but also through, the images, one can see West Hastings Street in Vancouver’s Downtown Eastside (DTES).
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Michael Joo: Radiohalo
A white slab of marble towers over visitors as they enter the gallery. Flanked within a three-meter-high steel frame, the mammoth stone vacillates between being a taciturn menace and a secure object, as it incites viewers to consider their own corporeal awareness.
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Raphaëlle de Groot : Rencontres au sommet
Rencontres au sommet (partie 3), la plus récente exposition de Raphaëlle de Groot présentée au Musée national des beaux-arts du Québec, marque la fin d’un long processus de collecte d’objets, de voyages et de rencontres. Outre sa diffusion à Québec, l’exposition a évolué au cœur de la scène culturelle canadienne, notamment lors de ses diffusions à la Southern Alberta Art Gallery, en 2014, et à la Art Gallery of Windsor, précédemment en 2015 et en 2016.