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Jaquette Famille

Famille

  • magazine : Esse
  • numero : 107 - 2023
  • date : 26 janvier 2023
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • Histoires de famille et autres “paysages de parenté ”

    La cellule familiale est le lieu de notre première expérience d’identification à un groupe et de nos premiers pas vers la socialisation. Le mot « famille » a une connotation généralement positive, évoquant à la fois les liens de parenté et le sentiment d’appartenance. Il est
    si puissant que son sens biologique et généalogique s’est élargi pour faire état des formes d’affiliation à une communauté d’esprit – la famille choisie –, particulièrement lorsque la famille immédiate faillit à procurer un espace de sécurité et de réconfort.

    par Sylvette Babin
  • La mère comme point d’ancrage pour le jeu

    L’humour fait partie intégrante de notre expérience quotidienne. Pas seulement les enfants qui jouent, qui font les fous, mais le quotidien lui-même peut être à ce point accablant que l’humour est ce qui permet de tenir le coup.

    par Magdalena Olszanowski
  • De quelle famille fait-on le portrait ?

    Sur une étagère dans notre chalet familial, deux photos de groupe sont exposées dans de simples cadres noirs : celle de gauche montre la branche paternelle de ma famille (les Henderson) et celle de droite, la branche maternelle gréco-canadienne (les Lakas). Toutes deux ont été prises dans un parc durant l’été, au début des années 1950, lors de nos rassemblements familiaux annuels. Les proches de mon père – dont mes défunts grands- parents – sont assis et alignés en trois rangées, dans une mise en scène plus ou moins structurée qui fait penser à une photo de classe; tous regardent la caméra. Les proches de ma mère affichent une attitude plus décontractée; la plupart prennent place autour d’une longue table à pique- nique durant un repas. Mes grands-parents maternels – qui sont morts avant ma naissance – se sont retournés légèrement pour faire face à l’objectif; ils plissent les yeux et sourient sous le soleil d’été. Évidemment, ces photos ne peuvent pas tout montrer. Faisait-il très chaud ce jour-là? Qu’y avait-il au menu? Quels étaient les sujets de conversation?

    par Austin Henderson
  • La famille multiespèce

    «La plupart des gens l’ignorent, mais il y a un boum d’animaux domestiques», déclare John «Cal» Harberts, le gentil et pragmatique propriétaire du Bubbling Well Pet Memorial Park à Napa, en Californie, dans le documentaire Gates of Heaven (1978) d’Errol Morris1. «Et cela est dû au nouveau modèle de vie familiale qui
    a émergé au cours des 10 à 15 dernières années», ajoute-t-il. Après avoir affirmé que «la pilule» et l’entrée des femmes dans le marché du travail poussent les jeunes couples à retarder le moment d’avoir des enfants, Harberts avance : «C’est bien du point de vue de la planification, mais on ne peut pas faire fi de
    la nature. Quand une jeune mère rentre à la maison, elle a besoin de quelque chose à caresser, à materner, à aimer. Alors, elle a un animal de compagnie.»

    par Deirdre Madeleine Smith
  • Dans l’atelier de Sara A.Tremblay

    L’atelier de Sara A.Tremblay est à la fois un jardin de fleurs, un potager, un champ d’herbes sauvages, un mur de grange et une maison centenaire à partir desquels l’artiste met en scène de superbes natures mortes photographiques. Des fleurs séchées ou fraichement coupées côtoient des plantes en pot, des tomates et des courges, parfois des tournesols et de nombreuses graminées. Un chien, un chat, une main tenant un bouquet, l’artiste s’affairant au jardin, des photographies abimées et plusieurs autoportraits. Une bâche blanche usée par le temps s’impose en arrière-plan comme le support d’une peinture en devenir ou le journal de bord dans lequel Sara consigne minutieusement différents moments de sa vie, moments que l’on peut découvrir sur sa page Instagram : @_tout_tempeche_.

    par Sylvette Babin
  • Gilbert Boyer

    Dans le cadre de cette chronique, nous proposons une conversation ouverte où se répondent les voix de trois auteur·e·s autour de l’œuvre de Gilbert Boyer. En dialogue avec le travail de l’artiste, fragmenté et dispersé dans l’espace, ce texte réunit les réflexions et les paroles d’un historien de l’art et d’une poète pour ensuite se conclure sous la plume intime d’un fils.

    par Serge Allaire , Maggie Roussel Blot , Jacob Boyer-Pomerance
  • Joe Jack et John

    Les waitress sont tristes

A propos du magazine

Esse
Esse ESSE arts + opinions s’intéresse aux diverses pratiques disciplinaires et interdisciplinaires (arts visuels, performance, vidéo et cinéma d’auteur, musique et danse actuelles, théâtre expérimental, etc.) et à toutes formes d’interventions à caractère social, in situ ou performatif. La revue Esse privilégie les analyses qui abordent l’art en relation avec le contexte (géographique, social, politique ou économique) dans lequel il s’inscrit, les pratiques relationnelles, les œuvres engagées, les manifestations hors les murs. esse soutient aussi les discours d’artistes et d’auteurs qui prennent en compte les créations expérimentales ou risquées, remettant en question les valeurs dominantes. La revue se démarque par son engagement et sa volonté à tisser des liens entre la pratique artistique et son analyse. esse est présent au canada et en Europe.

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