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Jaquette Fascisme partout

Fascisme partout

  • magazine : L'événement
  • numero : 11 - décembre 1966
  • date : 01 décembre 1966
  • catégorie : Monde & société

Sommaire

  • Une révolte à l’Université

    Du 11 au 13 novembre 1966, en présence de quelque trois cents universitaires, chercheurs, industriels et syndicalistes, s'est tenu à Caen un colloque sur les perspectives de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

    par Patrice Cazes
  • Un mort encombrant

    Dallas (Texas) est le poste frontière de l'anti-communisme de l'Ouest. L'extrême-droite, la fascisante John Birch Society, le Ku-Klux-Klan, les organisations ségrégationnistes, une police et une administration corrompues s'enchevêtrent, se protègent et régnent.

    par Michel-Antoine Burnier
  • Viêt-nam : le rapport des forces

    Le 24 novembre, je traverse le petit village cambodgien de Peam Montea (province de Pray-Veng) que l'artillerie américaine a violemment bombardé les jours précédents. Il y a cinq morts, dont un garde frontière, deux femmes et deux enfants, tous Cambodgiens. Si cela s'était passé de l'autre côté, le communiqué américain aurait annoncé cinq Vietcongs tués.

    par Wilfred Burchett
  • Bonn : un pas vers Paris

    La crise politique dont souffre aujourd'hui l'Allemagne fédérale remonte aux origines et aux fondements mêmes de sa création. Sa naissance, le 24 mai 1949, est à la fois une consécration de la guerre froide et un défi lancé à l'Est.

    par Jean-Pierre Cornet
  • Fascisme partout

    Simples mots : « Hitler avait raison », il existe une multitude d'organisations plus discrètes, dont la plus importante est la « John Birch Society », qui encouragent moralement et matériellement la remontée du nazisme. Sont nazis, en fait ou en puissance, tous ceux qui se font les propagateurs de l'idéologie nazie, tous ceux qui joignent à un anti-communisme obsessionnel un racisme plus ou moins explicite, qui vise aussi bien le juif que le noir, le noir que le jaune.

    - Pierre-Charles Pathé : quarante ans d'histoire
    - Serge Thion : Afrique du Sud, bastion blanc
    - Christian Jelen : Amérique latine, au bout de la nuit
    - Julien Fanjeaux : Allemagne, un nazisme sournois
    - Chez nous : des vestiges

    par Christian Jelen , Pierre-Charles Pathé , Julien Fanjeaux , Serge Thion
  • La foire aux oiseaux

    Oiseaux-dieux, oiseaux libres, qui survolent les hommes enfermés dans leurs limites, leurs médiocrités, leur marche à pied. A travers toute la mythologie, l'oiseau, c'est l'image de la divinité inaccessible.

    par Patrice Cournot
  • L’Amérique entre Vane et l’éléphant

    Tous les deux ans, le mardi suivant le premier lundi de novembre (cette année, le 8), les Américains élisent une nouvelle Chambre des Représentants (435 membres), le tiers des 100 sénateurs et certains gouverneurs d'Etats (cette année, 35 sur 50), en place pour deux ou quatre ans, suivant des lois électorales jalousement différenciées.

    par Jean Carlier
  • Bureaucratie du football

    A l'origine, les joueurs de football portent moustache. Leurs maillots descendent sur d'étroites culottes qui couvrent les genoux. Ceux-ci sont protégés par d'épaisses genouillères. Les joueurs sont alors des croisés. Aujourd'hui, ce sont des chevaliers modernes.

    par Francis Le Goulven
  • Le laser, une arme de rêve...

    Le Suédois Alfred Nobel (1833-1896), inventeur de la dynamite, peut être considéré comme le père des explosifs chimiques modernes qui ont été le grand agent destructeur des guerres du XXè siècle. Ses découvertes lui avaient apporté la richesse mais non pas le bonheur.

    par Charles Morand
  • Roger Louis répond

    Je finis toujours, après deux ou trois journées de jeu, par m'enticher des gens que je questionne ou que j'observe, comme le fait un romancier de ses héros, un Saint-Simon ou un Balzac de leurs sujets. Ai-je une prémonition de sympathie ? Ce n'était pas le cas pour un Clouzot, un Brel ou un clochard. Si nous avons tous un lien c'est de nous raconter comme nous voulons être plutôt que comme nous sommes.

    par Emmanuel d'Astier
  • Un homme en prison

    Nos lecteurs — c'est la question que nous nous posons — auront-ils en nous une assez grande confiance pour ajouter foi à l'incroyable aventure judiciaire que nous allons leur conter ? Il leur faudra admettre que les véritables noms de ses acteurs et ceux des lieux où elle s'est déroulée ne peuvent être rendus publics ; la loi nous l'interdit.

    par L'événement

A propos du magazine

L'événement
L'événement L'EVENEMENT a été fondé par Emmanuel d'Astier de La Vigerie. Né en 1900, mort en 1969, ancien officier de marine, écrivain flottant entre l'extrême droite et l'extrême gauche, il devient sous l'Occupation le fondateur de Libération, l'un des trois grands mouvements de la Résistance. Il se retrouve commissaire à l'Intérieur du gouvernement provisoire du général de Gaulle à Alger et ministre de l'Intérieur à la Libération. Il dirige le quotidien <i>Libération</i> de 1944 à 1964 et se rapproche du PC. Dans les années 60, il s'éloigne du parti communiste et se rapproche du général de Gaulle. Dans ses livres, <i>Sept fois sept jours, Les Grands, Sur Staline</i>, il se distingue dans l'art du portrait. Il commente l'actualité du mois dans une émission de télévision célèbre <i>"le quart d'heure d'Emmanuel d'Astier"</i> et lance en 1966, un mensuel, <i>L'événement</i> avec Pierre Dumayet, Pierre Viansson-Ponté et Bernard Kouchner. "Nous en débattions. Est-il possible de choisir l'essentiel et d'y jeter le regard de Candide ? Nous tombons d'accord. <i>L'événement</i> ne serait ni une revue ni un journal : un petit livre qui entrerait chaque mois dans notre bibliothèque... un petit livre à aimer tout de suite et à garder pour la suite."Mais en 1969, après 36 numéros, d'Astier meurt et <i>L'événement</i> avec lui, moins d'un mois et demi après le départ du général de Gaulle.

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