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Jaquette Faux génies

Faux génies

  • magazine : Le Crapouillot
  • numero : 53 - 1961
  • date : 01 juin 1961
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • Alain-Fournier

    Le Grand Meaulnes est devenu la référence automatique à toute oeuvre nostalgique, à tout livre sur l'adolescence. Recherche de pureté, pureté retrouvée, désir d'aventures, aventure du désir, ce sont les thèmes qu'on a voulu voir dans ce livre, ceux qui font rêver, qui donnent envie de refaire le Grand Meaulnes à bien des jeunes gens ambitieux d'entrer en littérature.
    Alain-Fournier a fait un roman touchant, assez maladroit, dans lequel la poésie s'impose par moments, un roman comme on ne sait plus en faire, dont le succès doit une bonne part au tragique destin de l'auteur, tué dès les premiers jours de la guerre, en septembre 1914.

    par Pierre Darrigrand
  • Quatre best-sellers de la Grande Guerre

    - René Benjamin
    - Henri Barbusse
    - Georges Duhamel
    - Roland Dorgelès

    par Norton Cru
  • Le Prix Goncourt par Michel Perrin
  • La N.R.F. par Lucien Farnoux-Reynaud
  • Françoise Sagan

    A la vérité, que lui reproche-t-on?
    D'avoir détruit une certaine image de la jeune fille héritée du romantisme et conservée depuis à titre d'alibi? Ou, au contraire,

    par Charles Blanchard
  • Mémoire d’un Parisien

    Une famille parisienne au XIXe siècle — Enfance à l'Ecole alsacienne
    Jeunesse au Quartier latin et à Montmartre — La caserne des Lilas
    La Grande Guerre : En rase campagne : ( « l a Fleur au fusil ») - Dans les tranchées : (« Hiver à Souchez »)

    par Jean Galtier-Boissière
  • Girouettes de la gloire

    D'habitude, quand on veut réformer les préjugés et réparer les erreurs d'une génération, on en appelle à la postérité. C'est pourtant un postulat bien arbitraire que d'admettre la clairvoyance et l'équité de celle-ci. Elle n'est pas mieux informée que les contemporains, elle a simplement une cuirasse plus épaisse d'indifférence ou d'ignorance. Pis encore, elle est soumise à des servitudes qui ne valent pas mieux que celles de la publicité
    ou du journalisme : les servitudes pédagogiques. En termes moins nobles, la tyrannie, d'ailleurs débonnaire, que font peser les professeurs et les auteurs de manuels ou de morceaux choisis sur des foules d'écoliers, d'étudiants, qui acceptent la hiérarchie du passé qu'on leur propose avec autant de discipline que les snobs acceptent les hiérarchies du présent d'après les racontars de salons et les caprices de la mode.

    par André Thérive
  • Un grand méconnu : Louis Ménard

    Dans l'excellente étude qu'il a consacrée à Louis Ménard, Philippe Berthelot, qui était l'intelligence même, pour éclairer la figure de son auteur « Au début de la Renaissance, pendant que l'interminable concile de Trente s'épuisait à fixer les points les plus délicats du dogme catholique, quelques cardinaux
    lettrés, souriant de cette vaine théologie, disaient : « Il » faudra bien revenir aux dieux d'Homère. » Ménard pensait de même. »

    par Pierre Dominique
  • A la Belle Epoque

    Des pontifes aux rigolos

    par Pierre Labracherie
  • André Maurois

    Un commerçant heureux

    par Michel Perrin
  • Jean-Paul Sartre

    Un faux génie

    par Lucien Farnoux-Reynaud
  • Albert Paraz

    Un méconnu

    par Georges Allary
  • Quatre-vingts ans de Maldonne

    Toute grande littérature a besoin d'influences étrangères? Seulement elle devrait en faire bon usage et les choisir à bon escient. Or, dans une large mesure, l'histoire du romantisme français est celle d'un esprit qui se trompe de poisons ou qui les assimile trop vite. Cela nous mène à la cure de crudités du naturalisme; après quoi les bêtises recommencent; nous nous jetons sur tous les produits extérieurs qui passent à portée de notre curiosité.

    par Robert Poulet

A propos du magazine

Le Crapouillot
Le Crapouillot LE CRAPOUILLOT a été créé en 1915 par Jean Galtier-Boissière, il est alors le premier journal des tranchées. Son but étant de soutenir les soldats français présents sur le Front, tout en les informant des avancées du combat, non sans une certaine ironie. La guerre terminée, le journal ne cesse néanmoins pas d'exister mais est alors considéré comme une revue culturelle et littéraire. Plusieurs auteurs de l'avant-garde y signent des articles tels que Gus Bofa ou Francis Deloisi. Très polémique car très crue dans le ton employé dans ses critiques, la revue devient alors une référence dans l'univers du spectacle. A partir des années 30, les publications deviennent plus ponctuelles et les numéros traitent de thématiques bien spécifiques assez proches de la guerre et de la politique.

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