Frissons
- magazine : Espace
- numero : 117 - 2017
- date : 25 septembre 2017
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
-
La quête des tremblements
Le syndrome de Stendhal a fait couler beaucoup d’encre, en particulier dans les sphères scientifiques, littéraires et cinématographiques.
-
Donner corps
Mieux connue sous l’acronyme ASMR pour autonomous sensory
meridian response, la réponse autonome sensorielle méridienne décrit une condition perceptuelle singulière où des stimuli auditifs ou visuels parviennent à susciter d’étranges sensations de chatouillement sur
le crâne, la nuque et parfois sur le dos ou les membres d’un individu. -
Princesse nocturne et les fantômes de la maison des impressions
Conversations
-
Le retour du déjà vu
Images poétiques et rêves éveillés dans l'art contemporain
-
Myriam Lefkowitz
Les yeux remplis d'eau
-
Le frisson esthétique
Symptôme de la "joie tragique" de Nietzsche à Castellucci
-
Anicka Yi
Thick skin, goose bumps
-
Sophie Jodoin
Empreintes d’une désarmante sensibilité, les oeuvres de Sophie Jodoin sollicitent une expérience dense et intime. Depuis plus de vingt ans, l’artiste montréalaise déploie son corpus de dessins, de collages, de photographies, de vidéos, d’objets ou de textes choisis en faisant appel à la mémoire personnelle et collective, à la littérature, à l’histoire et à la culture populaire. Cet échange vise à mieux cerner certains axes-clés des préoccupations actuelles de l’artiste dans le cadre d’une réflexion sur le concept du frisson.
-
Biennale de Venise
Hors sujet
-
Présence canadienne à Venise
La 57e Biennale de Venise offre l’opportunité de découvrir de nouveaux artistes et, pour les visiteurs canadiens, de mettre l’art international
en parallèle avec l’art canadien. Ainsi, l’exposition présentée dans
les Giardini, avec ses pavillons nationaux, permet une forme de démocratie géographique où, en quelques foulées, un visiteur change
de territoires, passant de l’Australie à la Corée puis au Portugal, etc. Cette année, le Pavillon canadien démantelé nous surprend avec l’installation fontaine de Goeffrey Farmer. -
L’Art de la joie
Manif d’art 8
au Musée national
des beaux-arts
du Québec -
Ian Wilson’s Troika
The Power of Words
-
Karine Payette
L'univers parallèle
-
Steffie Bélanger
Et l'inutilité utile
-
Mathieu Cardin
Entre deux expositions
-
Émotions et arts visuels
Depuis toujours, l’art comme présence fictive favorise l’expression des émotions artistiques. Que ce soit par le théâtre, le récit romanesque, la musique, la peinture, la sculpture, la photographie, le cinéma et la vidéo, les humains sont disposés, comme lecteurs, spectateurs ou regardeurs, à s’émouvoir. Et même si, dans plusieurs catégories artistiques, l’expérience émotionnelle est toujours privilégiée, du côté des arts visuels il n’en a pas toujours été ainsi.
-
Elena, Simone, Marie, Nadia
La journée est finie. Je trace un trait dessus. De peine, j’arrive à me convaincre; descendre dans ce tunnel, prendre un wagon, rentrer. Je reste figée quelques minutes devant l’escalier roulant. Des inconnus me bousculent. On me regarde de travers. La lumière m’aveugle. Je cherche à disparaître.
-
Kent Monkman. Conjuguer le passé au présent
Dans le contexte des célébrations entourant le 150e anniversaire du Canada et du 375e de la Ville de Montréal, nous assistons à des récupérations du passé et à l’élaboration de récits historiques de tout acabit, érigeant souvent l’hétérogénéité du passé en idéologie. Soutenu par le gouvernement du Canada, Shame and Prejudice : A Story of Resilience, de Kent Monkman, présenté au Art Museum de l’Université de Toronto, témoigne, au contraire, d’une critique particulièrement réussie de la construction historique et des systèmes qui la supportent, se démarquant par une mise en perspective et une réécriture de l’histoire marquée par une volonté d’autodétermination.
-
Suzanne FerlandL. Pour la suite des choses
À première vue, la sérénité règne dans le centre d’exposition. Lorsqu’on arrive dans l’un des deux espaces, un grand dessin au mur attire l’attention; il représente les anneaux de croissance d’un arbre. D’un bout à l’autre du mur adjacent, des dessins plus petits créent une ligne horizontale. Le noir et le blanc dominent, comme dans un paysage d’hiver; les horizontales imposent le calme.
-
Do Ho Suh: Passage/s
Disputing Le Corbusier’s assertion that a house is merely a “machine for living in,” 20th century designer and architect Eileen Gray posited that a house should be viewed rather as “the shell of a man, his extension, his release, his spiritual emanation.”
-
Sous le regard de machines pleines d’amour et de grâce
Sous le regard de machines pleines d’amour et de grâce est une exposition collective qui interroge les impacts de l’économie du marché et des nouvelles technologies sur la formation de nos émotions et leurs représentations. Le titre de l’exposition est emprunté au poème de Richard Brautigan, All Watched Over by Machines of Loving Grace, présenté en introduction sous la forme d’une affiche imprimée en 1967.
-
The Society of Affective Archives: All the Wild Horses
The visitor to Occurrence this past spring would have encountered All the Wild Horses, a rambling archive-as-exhibition presented by the Society of Affective Archives (Society members include Montreal artists Fiona Annis and Véronique La Perrière M.). The exhibition displayed a complex, evocative array of documents and traces comprising an account of the artists’ journey to Death Valley National Park, in 2011, in search of wild horses.