Histoire graphiques
- magazine : Art Absolument
- numero : 82 - 2018
- date : 01 avril 2018
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Un musée pour Camille
Nogent-sur-Seine
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Drawing Now
D'une case l'autre
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Le grand doute
Peut-on être en même temps "panique" et "se marrer", comme le revendiquait Roland Topor ?
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Lignes claires pour récits troubles
Histoires graphiques
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Raymond Petitbon
Cultiver la marge
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Les vies possibles de la bande dessinée du monde arabe
Samandal, revue créée à Beyrouth en 2007, est le
premier collectif qu’a engendré une génération de
Levantins née avec le déchirement de leur pays à
partir de 1975. Puis il y eut TokTok – du nom du rickshaw
local – au Caire en 2011
et dans la foulée Lab619 en
Tunisie, Skefkef – nom donné
à un petit sandwich dont le
fanzine ne dépasse pas le
prix – à Casablanca, Masaha
en Irak, Garage en Égypte ou
Habka en Lybie, rappelant
la traînée de poudre des
Printemps arabes sans pour
autant que leurs participants
ne se revendiquent tous
comme politisés. -
Massinissa Selmani
Le bizarre, l'étrange et l'incongru
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Valerio Adami
Quand le dessin devient verbe...
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Carrément 5
Les ordres de l'art construit
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Tintoret
La jeunesse de lui-Tintoret ? L’incarnation de la peinture vénitienne. Autant dire de Venise,
où il est né, à la différence de Titien ou de Véronèse. De fait, les oeuvres
de la maturité, les plus bouleversantes du « petit teinturier » (tintoretto)
demeurent dans la lagune. Difficile de déplacer la Scuola Grande di San
Rocco en effet, pour l’exposition du musée du Luxembourg, célébrant
le 500e anniversaire du peintre. Consacrée aux oeuvres de jeunesse des
années 1538-52, on y découvre des oeuvres inhabituelles mais utiles à la
compréhension de cet artiste peu montré. -
Corot
Peintre de figures
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Eugène Delacroix
Ce génie inquiet
et flamboyant -
Mary Cassatt
« J’ai de la peine pour Mary Cassatt ; elle est de
Philadelphie, et elle a eu sa place au Salon –
un véritable triomphe pour une femme et une
étrangère ; mais pourquoi s’est-elle à ce point
égarée ? » Sous la plume du critique du New York
Times, venu visiter l’exposition impressionniste
de 1879 – la première à laquelle participe Mary
Cassatt –, transparaît en négatif toute l’audace
de cette femme aux racines américaines
et au coeur français. Gagnée à la peinture
« indépendante » sous l’influence de Degas, elle
en partage et en développe au féminin la vision
plus prompte à dépeindre l’atmosphère sociale
et intime que climatique. -
František Kupka
František Kupka est le grand oublié du club des mousquetaires
de l’abstraction, qui a retenu les noms de Kandinsky,
Malevitch, Delaunay et Mondrian ! La rétrospective
organisée au Grand Palais répare cette négligence et propose
un voyage magistral à travers son oeuvre, de sa Bohême
natale à Vienne puis Paris. En suivant le chemin de ce génial
créateur de l’Art nouveau, on parcourt l’univers des formes
du symbolisme à l’abstraction. -
Christian Boltanski
« Je ne suis pas croyant, mais ce que je désire faire, c’est une expérience
de ce type : “Une église, la porte est ouverte, alors on entre. Il y a une odeur
particulière, une légère musique, un homme les bras levés et quelques
bouquets de fleurs. On la traverse sans comprendre et on retourne dans
la vie.” » Résumant il y a quelques années déjà sa pensée sur ses propres
expositions, Christian Boltanski décrivait on ne peut mieux l’expérience qui
s’offre au visiteur de l’Oude Kerk, vaste église en plein coeur du quartier
rouge d’Amsterdam, qu’il a intégralement investie.