Il était 200 fois
- magazine : Ventilo
- numero : 200 - octobre 2007
- date : 01 octobre 2007
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Joie divisée
CONTROL (Angleterre - 1h59) d'Anton Corbijn avec Sam Riley, Samantha Morton…
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Les amants irréguliers
TOUT EST PARDONNÉ (France/Autriche - 1h45) de Mia Hansen-Love avec Paul Blain, Marie-Christine Friedrich...
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Chair de poules
L'HISTOIRE DE RICHARD O. (France - 1h15) de Damien Odoul avec Mathieu Amalric, Ludmila Ruoso…
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Fake Fang
En pleine descente de Marsatac, et notamment d'un premier soir où machines et guitares se partageaient l'affiche, nous retrouvons ces deux mamelles de la « culture » In The Garage, asso qui marie le cuir et le vinyle comme personne (toute considération d'ordre fétichiste étant bien sûr mise à part). Après avoir booké, il y a un an tout juste, Motormark au Cabaret Aléatoire, Céline et Séverine réinvitent le duo écossais sous une nouvelle mouture : Fake Fang. Désormais soutenu par une solide section rythmique (basse/batterie), le trashissime combo n'a rien perdu de sa hargne : la chanteuse est en rut, le guitariste a l'entrecuisse qui transpire, et tout cela dégage une forte odeur de coït électrique bien dans l'air du temps (la dimension dancefloor est toujours très présente). Il n'y a décidément que ces filles pour aller chercher, ici, des trucs aussi pointus que jouissifs sur ce créneau.
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Nequin Group
On vous l'annonçait la semaine dernière : Jazz sur la Ville est l'une des manifestations phares du mois d'octobre. Avant de faire davantage le point, la semaine prochaine, sur l'événement (n°200 oblige), focalisons sur l'un des nombreux concerts qui garnissent cette semaine notre agenda. Et pas n'importe lequel, puisque Nequin Group est le premier projet personnel d'un monstre de la percussion : Carlos « Néné » Quintero. Issu d'une véritable dynastie
de musiciens qui ont fait la fierté de son pays, le Vénézuela, Carlos a derrière lui quarante ans de carrière passés aux côtés des plus grands (Emir Deodato, Barry White, Gato Barbieri…). Désormais installé à Marseille, il a formé en 2003 Nequin Group avec des musiciens locaux, et sort aujourd'hui son premier album. Soyons francs : au regard du CV de l'artiste, celui-ci ne nous a pas convaincus. La scène effacera forcément ce sentiment en demi-teinte -
Ceux qui marchent debout
Bon alors, eux, on a un peu l'impression de les voir tous les six mois (et on n'est pas loin de la vérité). Mais qui pourrait les en blâmer ? Certainement pas leurs nombreux fans à Marseille, si l'on en juge par le succès qu'ils rencontrent ici (dernière date sold-out au Cabaret Aléatoire pour un hommage à James Brown). Du coup, re-belote à l'Espace Julien, histoire d'en remettre une couche quant à la promo du dernier album qui, comme souvent chez eux, est bon. A ceux qui ne connaîtraient pas encore cette fanfare qualifiée un jour de « meilleur groupe funk français du monde », sachez que CQMD reste avant tout une expérience à vivre sur scène : les musiciens (cuivres, grosse caisse, banjo…) s'en donnent à coeur joie, jouent sans interruption un répertoire qui s'autorise quelques écarts et citations (quel excellent dj-set…) et finissent tôt ou tard par vous rejoindre dans la fosse. Bref : la fiesta.
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Le Hush Hush
Inexorablement, le Marseillais noctambule attend. Durant nombre de soirées passées à refaire le monde de la nuit, assis sur les banquettes de fêtes taxées de « trop ceci » ou « pas assez cela » pour réellement s'y éclater, il rêve d'un billet simple — avec hébergement et formule all inclusive — pour l'hédonisme certain d'un « ailleurs ». Est-ce la faute à quelques balais mal placés, ou le manque cruel d'un lieu intra muros emblématique et fédérateur ? Un beau mix des deux, assurément. Depuis son ouverture, le Hush Hush a réussi à trouver sa clientèle, hétéroclite et curieuse, et à s'immiscer ainsi dans l'esprit festif d'un cercle d'avertis. Ses moyens : une comm' bien maîtrisée, une programmation de qualité. Alors, poudre aux yeux ou véritable Eden pour noctambules ?