Innenwelt
- magazine : L'Art Même
- numero : 74 - 2018
- date : 18 janvier 2018
- catégorie : Culture & arts
Sommaire
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Le projet mosaïque
Vers une "écologie esthétique" dans l'hybridation du tangible et du numérique
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L’œuvre d’art
L'œuvre d'art à l'époque de la curation de ses données
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Arts & hacktivisme
En 1996, Omega, un membre de Cult of the
Dead Cow, groupe américain de célèbres
hackers et média de masse “Do it yourself”,
proposa le mot valise hacktivism pour décrire le
bidouillage informatique à des fins politiques.
Presqu’immédiatement, le néologisme, issu des
termes anglais hacking et activism se répandit
comme une traînée de poudre. Si, par anglicisme,
le sens du mot activisme sert généralement à
désigner le militantisme (pris au sens large), les
termes hacking, hacker, ou hack sont, quant à eux,
moins évidents à cerner. -
Autour de la Saison des Cultures Numériques 2017
Pour cette deuxième édition sous cette appellation
et la cinquième depuis le lancement de la Quinzaine
numérique initiée par la Fédération Wallonie-
Bruxelles, la Saison des Cultures Numériques
propose, de fin septembre à début décembre,
29 manifestations qui donnent une visibilité à de
nombreux projets artistiques. Tournant le dos à l’hyper
spectacle qui instrumentalise les formes multimédiatiques,
nous nous attarderons ici sur certains
événements qui affirment leur position/réflexion de
manière critique et féconde. -
Mark Alizart
Informatique céleste
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Daily computations
Dans le cycle emblématique Ein Jahrhundert
(Un Siècle), Hanne Darboven convertit
systématiquement l’écriture des jours,
semaines, mois, années et décennies en
équations mathématiques. Ces calculs sont
produits sur des centaines de pages contenant
des séries de chiffres, chaque page cadrée
individuellement et le tout accroché en blocs
qui tapissent des murs entiers. Dans cette
transcription de dates en calculs, Darboven
décompose des représentations écrites du
temps en constructions de signes abondants
et envahissants. -
Mondes flottants
D’emblée, cette 14ème Biennale de Lyon se livre plus muséale que jamais. En ce sens, elle pourrait
à elle seule résumer les rapports consubstantiels
qui trament l’histoire de la biennale et celle du mac-Lyon, placé, dès sa création en 1984, sous la direction de Thierry Raspail, lui-même co-fondateur (avec Thierry Prat) et directeur artistique de la biennale rhône-alpine
depuis ses débuts en 1991. Invitée par ce dernier à poursuivre la mise en réflexion du concept de “moderne”, fil rouge de la trilogie
2015/2019, Emma Lavigne, directrice du Centre Pompidou-Metz, signe avec Mondes flottants un second opus qui entend explorer l’héritage et la portée de la modernité dans la création actuelle. -
Art public Charleroi
Après Mons et Namur, la Triennale Art Public, organisée sous l’égide de la Région wallonne, se déploie dans le quartier de la ville basse à Charleroi. Un parcours défini en fonction des investissements récents réalisés ces dernières années : l’ouverture du Quai 10 et du mastodonte qu’est le centre commercial Rive gauche, le réaménagement des quais ou la restauration/reconstruction de l’immeuble moderniste De Heug (1933, M. Leborgne). Paul Magnette, à nouveau bourgmestre à plein temps, ne cesse de le répéter : la culture est un levier de redéveloppement pour la cité, toujours en quête d’une classe moyenne de plus en plus disposée, il est vrai, à revenir vivre dans l’intra ring.
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Jean Glibert
Peintre en bâtiment
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Le ventre de la terre
LIONEL ESTÈVE investit une salle
d’exposition du Musée de verre
de Charleroi après avoir travaillé
longuement en ses ateliers. Une
proposition étonnante, à mille lieues
des attendus critiques et esthétiques
du champ contemporain.