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Jaquette Inventer le langage

Inventer le langage

  • magazine : 24 images
  • numero : 169 - novembre 2014
  • date : 01 novembre 2014
  • catégorie : Culture & arts

Sommaire

  • Entretien avec Stéphane Lafleur

    De la poésie propre aux choses qui brisent

    par Alexandre Fontaine Rousseau
  • Voir à côté, entre-voir

    EN OUVERTURE, UN LIVRE : L’ARCHIPEL DU GOULAG D’ALEXANDRE SOLJENITSYNE QUI AVAIT POUR SOUS-TITRE
    Essai d’investigation littéraire. De l’importance des livres chez Godard : « Il y a presque une obligation, une ardente obligation à lire et à recevoir, sans vouloir être religieux ». Adieu au langage sera donc un essai d’investigation cinématographique.

    par Gérard Grugeau
  • Éloge de Roxy

    La forme ne doit jamais nulle part être considérée comme un achèvement,
    un résultat, une fin, mais comme une genèse, un devenir, un être. Paul Klee, Histoire naturelle infinie

    par Marie-Claude Loiselle
  • Adieu aux images - Exercice de libération

    Si l'oeil écoute, pour reprendre le titre de la pièce ayant inspiré le célèbre compositeur français, la phrase placée en exergue de ce texte, l’oreille est sans doute en mesure de voir. De toute façon, les images ne veulent plus
    rien dire. Elles ne « cadrent » plus, ne délimitent plus rien depuis qu’elles sont elles-mêmes illimitées. Adieu aux images. Adieu au langage. Adieu au langage des images, au potentiel discursif de l’image. Il faudra trouver ailleurs un moyen de donner un sens au monde.

    par Alexandre Fontaine Rousseau
  • Panser/Penser ses plaies

    Eau argentée, Syrie autoportait d'Oussama Mohammad et Wiam Simav Bedixran.

    par Alexandre Fontaine Rousseau
  • Un rêve de cinéma

    Un rêve de Patrick Bokanowski

    par Jacques Kermabon
  • En marchant, en filmant : l’art de méditer

    Journey to the west de Tsaï Ming-Liang

    par André Roy
  • L’infini à l’échelle humaine

    Transatlantique de Félix Dufour-Laperrière

    par Alexandre Fontaine Rousseau
  • Yuri Ancarani

    Avec son premier long métrage, Transatlantique, Félix Dufour-Laperrière termine un cycle de dix ans de travail, principalement dans le court métrage d’animation. Filmé en super 16 mm noir et blanc, le temps d’une aventure sur l’océan Atlantique, le nouveau film de Félix Dufour-Laperrière démontre un désir profond de faire un cinéma autrement, susceptible d’ouvrir de nouveaux horizons pour le cinéma contemporain. Le cinéaste se montre sans cesse en train de chercher comment faire vibrer cette langue étrangère qu’est le cinéma, pour reprendre les mots de Carax. Nous l’avons rencontré peu avant sa grande première au Festival du nouveau cinéma.

    par Charles-André Coderre
  • Le cinéma en partage

    Comment renouer avec la parte du langage ? Comment trouver de nouvelles formes pour dire l’état du monde, nommer ses dérives et ses espoirs dans l’affolement de notre siècle ? Comment filmer en rendant visible ce qui se tient entre l’écran et son double ? À cet égard, trois films présentés en novembre aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) ont retenu notre attention. Trois films politiques qui, chacun à leur façon, semblent avoir fait leur la phrase de Godard dans Détective : « La vérité, c’est entre apparaître et disparaître ».

    par Gérard Grugeau
  • Entretien avec Alexandre Larose

    Trop souvent, les films dits expérimentaux contemporains se complaisent dans un savoir-faire technique technique vieux de plusieurs décennies, qui n’a plus rien de radical, de subversif, ni même de lié à une quelconque expérience nouvelle. Or, l’oeuvre d’Alexandre Larose, tournée en Super 8, 16 et 35 mm, nous prouve qu’il est toujours possible d’innover, d’explorer de nouvelles avenues au sein du langage cinématographique, et ce, en maniant avec audace et originalité les outils techniques propres à un cinéma d’avant-garde du passé, tels que la tireuse optique ou le travail de montage in camera. Figure majeure du cinéma expérimental québécois actuel, Alexandre Larose est l’auteur d’une oeuvre sans compromis, loin des effets de mode, où chaque projet se poursuit sur plusieurs années donnant naissance à une constellation de films fascinants. brouillard – passage # 15 est présenté au Festival du nouveau cinéma.

    par Charles-André Coderre
  • L’expérience avant tout

    On observe depuis quelques temps une nouvelle tendance du cinéma documentaire, qui prend de plus en plus de place : privilégier l’expérience du réel plutôt que son observation (à la façon du cinéma direct), sa représentation (à la façon de l’essai) ou encore son analyse (à la façon du documentaire plus informatif). On l’a vu récemment avec le Sensory Ethnography Lab, dont les films constituent chacun une expérience immersive, loin de tout discours intime ou général, en adoptant pourtant des démarches formelles très différentes. Sans qu’il y ait lieu de les comparer au travail de ce groupe, d’autres cinéastes poursuivent une démarche allant dans ce sens. Cette année, deux documentaires présentés
    prochainement à Montréal en donnent un exemple : Kings of the Wind & Electric Queens (au Festival du nouveau cinéma), et Masse mystique (aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal, en novembre).

    par Apolline Caron-Ottavi

A propos du magazine

24 images
24 images 24 IMAGES a su s'imposer comme un acteur indispensable de la vie cinématographique québécoise. Au fil des années, 24 IMAGES a contribué à faire découvrir des cinéastes inconnus de la plus grande part du public, soit parce qu'ils en étaient à leurs premiers films, soit en raison de la singularité de leur démarche (Robert Morin, Céline Baril, Tahani Rached, Catherine Martin, Arto Paragamian, Jeanne Crépeau, Lucie Lambert, Don McWilliams, François Delisle, Rodrigue Jean et beaucoup d'autres). 30 ans de présence solide et incontestée dans le paysage médiatique québécois qui nous ont permis de constater que l'histoire de la revue, et l'évolution de nos choix et de nos prises de position, ont toujours été intrinsèquement liées aux transformations du paysage cinématographique mondial, mais d'abord et avant tout à celles de notre propre cinéma dont nous avons toujours été les témoins attentifs et engagés.

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