La folie du vintage
- magazine : Beaux Arts Magazine
- numero : 443 - 2021
- date : 01 mai 2021
Sommaire
-
Quand Giacomo Balla fonçait dans le décor
L’artiste futuriste italien (1871-1955) avait esquissé des éléments décoratifs hauts en couleur, que Cassina s’apprête à produire sur commande. Premier de la liste, un paravent inédit de 1917.
-
Balenciaga : la mode d’après
Qu’il s’intéresse à la sculpture, à la politique, au jeu vidéo ou aux accessoires les plus banals, le directeur artistique Demna Gvasalia se rapproche, saison après saison, du futur.
-
Annie Le Brun
Commissaire de l’exposition magistrale «Sade – Attaquer le soleil» en 2014, elle prépare une rétrospective consacrée à la peintre surréaliste Toyen. Écrivaine, poète et critique d’art, Annie Le Brun publie un essai, coécrit avec Juri Armanda, sur «les images sans imagination, le regard sans yeux, la liberté domestiquée» à l’ère numérique. Une ode à l’insurrection.
-
La nuance, de toute urgence
Contre la «brutalisation» du débat public, le journaliste Jean Birnbaum appelle à la modération en relisant Camus, Arendt et autres esprits libres du XXe siècle. Excessivement stimulant !
-
La folie du vintage
Hissé au rang du culte, le vintage relève autant du collector muséal
que de la seconde main. D’époque, original, réédité, reproduit, chiné
aux Puces, acheté en galerie, remporté aux enchères, il s’est imposé comme la valeur à la mode. Décryptage
et sélection par notre spécialiste du meilleur et du pire du vintage pour meubler son intérieur. -
ORLAN
ORLAN s’écrit en lettres capitales : tel est le mot d’ordre de la plasticienne française mondialement connue pour son Baiser de l’artiste qui fit scandale en 1977 et pour ses chirurgies en direct. Ce personnage hors du commun a créé une œuvre fascinante. Iconoclaste, féministe, elle publie chez Gallimard une autobiographie sulfureuse et passionnante, qui est aussi une histoire de l’art depuis les années 1960. On y croise les plus grands artistes, galeristes et directeurs de musées, des scientifiques, des philosophes... Elle y raconte également le monde de demain. Propos explosifs !
-
Piero della Francesca sous un nouveau jour
Peintre et mathématicien du XVe siècle, le Toscan et sa célèbre Flagellation du Christ ont très tôt fait l’objet de nombreuses interprétations. Mais qu’a réellement voulu dire l’artiste à travers ce tableau phare de la Renaissance italienne ? Un livre-enquête de Franck Mercier rouvre le débat.
-
Les couleurs superlatives de Harry Gruyaert
Depuis plus de cinquante ans, le photographe belge dessine les contours du monde en couleurs. De l’Irlande au Maroc, de la Russie aux États-Unis, ce voyageur insatiable traque le pastel bleu pâle d’un bord de mer, les reflets ocre d’un désert
ou les néons rouges d’une ville. Rétrospective aux Pays-Bas. -
Bienvenue chez les mangeurs d’art !
Et si dévorer des œuvres rendait sage ? C’est ce que pense l’étrange cohorte des «iconophages», qui, depuis l’Égypte ancienne, ingèrent de l’art pour s’en approprier la force vitale. Explications sur cette drôle de superstition dans un essai aussi bizarre que savoureux.
-
Les arts sous l’emprise de Napoléon
Art et pouvoir font-ils bon ménage ?
Sous Napoléon Ier, la question ne se pose pas. Du peintre Gérard aux architectes Percier
et Fontaine, de la manufacture de Sèvres
à celle des Gobelins, tous ont été les artisans d’un renouveau économique et artistique, stimulés par un Empereur avide de montrer au monde la grandeur de la France.